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Serment d'Amour


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Qu'il est loin le souvenir

De deux mains douces et aimantes,

Adoucissant l'avenir,

Loin des douleurs existantes.

 

Tant d'années sans la tendresse,

Sans l'amour d'une moitié,

D'un homme en délicatesse,

Rassurant l'éternité.

 

Quelle est donc cette sensation

Des mains d'amour sur sa peau ?

Comme une lointaine impression

Revenant dans les photos...

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[/iTant je l'aimai

 

Tant je l'aimai, qu'en elle encor je vis :

Et tant la vis, que, malgré moi je l'aime.

Le sens, et l'âme y furent tant ravis,

Que par l'oeil faut que le coeur la désaime.

Est-il possible en ce degré suprême

Que fermeté son outrepas révoque ?

Tant fut la flamme en nous deux réciproque,

Que mon feu luit, quand le sien m'appert.

Mourant le sien, le mien tôt se suffoque.

Et ainsi elle, en se perdant, me perd.

 

Maurice Scève

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L'invitation au voyage

 

Mon enfant, ma soeur,

Songe à la douceur

D'aller là-bas vivre ensemble !

Aimer à loisir,

Aimer et mourir

Au pays qui te ressemble !

Les soleils mouillés

De ces ciels brouillés

Pour mon esprit ont les charmes

Si mystérieux

De tes traîtres yeux

Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté."

 

Charles Baudelaire

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Aidar l’autre femme.

 

L’Air occupée avec une mine filant un avenir radieux

L’autre regard franc et assis sur ses 25 illuminations.

Trônant au dessus de tous ces dogmes moribonds.

Elle pénètre la cité de Dieu, et voit un monde meilleur,

Par l’effet et le don de son sixième sens.

Ses événements sont cool et sa galerie splendide.

Quand on aime Louis Aragon, Camus et Isabelle Allende,

On a qu’un lucide et franc parler.

Bercée par une musique qui fait le tour du monde.

Je comprends maintenant pourquoi Paul t.

Disais : « quand Aidar parle moi je me tais !»

 

Rosier belda ;

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Et la mer

 

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,

Et la mer est amère, et l'amour est amer,

L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,

Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

 

Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,

Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,

Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,

Et tout deux ils seront sans hasard de naufrage.

 

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,

Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,

Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

 

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,

Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,

Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

 

 

 

Pierre de Marboeuf

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Amour, divin rôdeur

 

Amour, divin rôdeur, glissant entre les âmes,

Sans te voir de mes yeux, je reconnais tes flammes.

Inquiets des lueurs qui brûlent dans les airs,

Tous les regards errants sont pleins de tes éclairs...

 

C'est lui ! Sauve qui peut ! Voici venir les larmes !

Ce n'est pas tout d'aimer, l'amour porte des armes.

C'est le roi, c'est le maître, et pour le désarmer,

il faut plaire à l'amour : ce n'est pas tout d'aimer !

 

Marceline Desabordes-valmore

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Il faudra bien t'y faire à cette solitude,

Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir,

Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir.

Il faudra bien t'y faire : et sois sûr que l'étude,

 

La veille et le travail ne pourront te guérir.

Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude,

Toi, pauvre enfant gâté, qui n'a pas l'habitude

D'attendre vainement et sans rien voir venir.

 

Et pourtant, ô mon coeur, quand tu l'auras perdue,

Si tu vas quelque part attendre sa venue,

Sur la plage déserte en vain tu l'attendras.

 

Car c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée,

Cherchant sur cette terre une tombe ignorée ,

Dans quelque triste lieu qu'on ne te diras pas."

 

A George Sand

Alfred de Musset

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Guest ladyinred
Il faudra bien t'y faire à cette solitude,

Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir,

Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir.

Il faudra bien t'y faire : et sois sûr que l'étude,

 

La veille et le travail ne pourront te guérir.

Tu vas, pendant longtemps, faire un métier bien rude,

Toi, pauvre enfant gâté, qui n'a pas l'habitude

D'attendre vainement et sans rien voir venir.

 

Et pourtant, ô mon coeur, quand tu l'auras perdue,

Si tu vas quelque part attendre sa venue,

Sur la plage déserte en vain tu l'attendras.

 

Car c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée,

Cherchant sur cette terre une tombe ignorée ,

Dans quelque triste lieu qu'on ne te diras pas."

 

A George Sand

Alfred de Musset

Très beau; merci pour le partage.:)

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Chute d'Icare

 

O mon soleil

Ma douce brune

Astre de miel

A fleur de prune.

 

O tout, mon ciel

Mon feu de lune

Dans mon sommeil

A corps de plumes.

 

En rêve aîlé

Quand tu t'allumes

Vers toi je vais

Et me consume......

 

 

(Tombé damour pour elle)

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comme l'astre céleste du jour

 

demain peut être, main dans la main

nous cheminerons cote à cote, libre

unie dans un seul destin

pour le meilleur et pour le pire

 

demain surement :throb:

Attente...espoir... attente....espoir ...et le temps passe et laisse sa trace :nopity:
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La fleur à besoin d'amour

Pour distiller son parfum

La nuit à besoin du jour

Pour éclairer ton chemin

 

Le nuage à besoin du vent

Pour inonder ton bonheur

Les tourments n'ont besoin de rien

Pour assouvie leurs peurs

 

Le cœur a besoin des larmes

Pour dissoudre tes émois

La passion a besoin de rêves

Pour ne pas se perdre quelques fois

 

Mon univers a moi

Se loge dans ton regard

Pour construire un nouveau départ

Je n'ai besoin que de toi

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Quand, par un jour de pluie, un oiseau de passage

Jette au hasard un cri dans un chemin perdu,

Au fond des bois fleuris, dans son nid de feuillage,

Le rossignol pensif a parfois répondu.

 

Ainsi fut mon appel de votre âme entendu,

Et vous me répondez dans notre cher langage.

Ce charme triste et doux, tant aimé d'un autre âge,

Ce pur toucher du coeur, vous me l'avez rendu.

 

Etait-ce donc bien vous ? Si bonne et si jolie,

Vous parlez de regrets et de mélancolie.

- Et moi peut-être aussi, j'avais un coeur blessé.

 

Aimer n'importe quoi c'est un peu de folie.

Qui nous rapportera le bouquet d'Ophélie ?

De la rive inconnue où les flots l'ont laissé ?

 

Alfred de Musset

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