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Serment d'Amour


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tres beau momo

 

merci :)

 

Souffle de vie

 

Le jus de la terre dissous ses pas

Buvant les traces d’une vie cahoteuse

Les reflets du vent sur la chaume du toit

Accompagne l’errant d’une danse douteuse

 

L’hivers approche, manteau silencieux

Avec lui, suit la douce solitude

De sa blancheur immaculé, l’envieux

Cherche la genèse de la béatitude

 

Si le froid réchauffe son cœur

Sa brulure entretien sa peine

Au loin, frémit une frêle lueur

Ce n’est qu’une larme orpheline

 

La nuit étoilé recouvre l’errant

Le souffle de vie, doucement s’enfuit

La neige, sur le corps gisant

Sculpte à dessein, le râle d’une vie

 

L'aube naissante surprend la faucheuse

Insatiable ogresse aux regard de feu

Seul la quête des âmes anime la gueuse

Tribut éternel à ce triste jeu

 

demain peut être

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Top Posters In This Topic

Le cœur en délit

 

Sous les étoiles sommeille la nuit

Rêvant à l’astre brulant en folie

Chaque soir, à sa venue, il s’enfuit

Cachant ses désirs au fond du puits

 

Les caresses, souvenirs évanouis

Ne sont plus que serments trahis

Les envies s’écoulent sous la pluie

L’esprit errant s’engourdi, étourdi

 

L’oublie n’est point délit

Sous mon regard, tu pâlis

De la jeunesse où tu t’offris

Ne reste qu’un jeune étourdi

 

De toi, j’ai tout appris

Tout au long d’une courte vie

Bien que le temps, souvent renie

mes sentiments, pour toi Infinis :p

 

demain peut être

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Dors-tu ?

 

Et toi ! dors-tu quand la nuit est si belle,

Quand l'eau me cherche et me fuit comme toi ;

Quand je te donne un coeur longtemps rebelle ?

Dors-tu, ma vie ! ou rêves-tu de moi ?

 

Démêles-tu, dans ton âme confuse,

Les doux secrets qui brûlent entre nous ?

Ces longs secrets dont l'amour nous accuse,

Viens-tu les rompre ? en songe à mes genoux ?

 

As-tu livré ta voix tendre et hardie

Aux fraîches voix qui font trembler les fleurs ?

Non ! c'est du soir la vague mélodie ;

Ton souffle encor n'a pas séché mes pleurs !

 

Garde toujours ce douloureux empire

Sur notre amour qui cherche à nous trahir :

Mais garde aussi son mal dont je soupire ;

Son mal est doux, bien qu'il fasse mourir !

 

Marceline Desbordes-Valmore

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Bon retour Momo :)

 

merci caprice

 

La fuite

 

Pourquoi ton regard vers moi ignoré

Quand d’un baiser, fait mon cœur chaviré

Pourquoi d’une parole, vouloir tout brisé

Quand ton corps, par la caresse reste collé

 

Si la passion semble soudain éteinte

La larme dans tes yeux reste brulante

Ton cœur entonne sa plainte lancinante

Seul un cœur blessé entend l’amante

 

L’ombre de la nuit éclaire ma route

Une pensée furtive perce mes doutes

Faut-il vers le ciel chercher la faute

Ou puiser dans ce cœur en fuite

 

Sur la rive, l’amour chavire, blessé

Blessé d’avoir avouer à l’être aimé

Qu’il n’est d’existence que par elle crée

Et seule l’étreinte de la mort peut la fauché

 

demain peut être

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Trésor

 

 

De ces fleurs à la senteur automnale

Dont les couleurs irisent l’horizon

S’élèvent vers le ciel australe

Une ode à l’amour passion

 

Je garde de ce trésor unique

Témoin d’une osmose des sens

Le souvenir d’un instant magique

Éphémère destin en carence

 

Reprend ces caresses brulantes

Ce ne sont que douceurs honnies

Repousse cette plaintes lancinantes

Détresse d’un corps en mal d’autrui

 

La langueur de son soupir exhorte

Son corps aux sévices extrêmes

Les étoiles dans leur couche céleste

Jalousent le voile noir de la peine

 

Nos différences nous unissent

Kaléidoscope de sentiments variés

Bien que parfois, ils en rougissent

Niant au cœur, la froide vérité

 

sous tes pas, crisse mon ombre

discret témoin de mon supplice

en ta couche, doucement je sombre

bercé par des bras complices

 

chaque nuit que dieu fait

je brise le serment juré

sur sa peau, mes lèvres affolés

S’enivrent à la source sacré

 

demain peut être

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Aimer, c'est de ne mentir plus

 

Aimer, c'est de ne mentir plus

Nulle ruse, n'est nécessaire

Quand le bras chaleureux enserre

Le corps fuyant qui nous a plu.

 

Crois à ma voix qui rêve et chante

Et qui construit ton paradis

Saurais-tu que je suis méchante

Si je ne te l'avais pas dit ?

 

Faiblement méchante, en pensée,

Et pour retrouver par moment

Cette solitude sensée

Que j'ai reniée en t'aimant !

 

Anna de Noailles

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Aimer, c'est de ne mentir plus

 

Aimer, c'est de ne mentir plus

Nulle ruse, n'est nécessaire

Quand le bras chaleureux enserre

Le corps fuyant qui nous a plu.

 

Crois à ma voix qui rêve et chante

Et qui construit ton paradis

Saurais-tu que je suis méchante

Si je ne te l'avais pas dit ?

 

Faiblement méchante, en pensée,

Et pour retrouver par moment

Cette solitude sensée

Que j'ai reniée en t'aimant !

 

Anna de Noailles

 

Comment te dire

 

Comment te dire que sans toi

Ma vie tourne en rond sans but

Comment te dire que ma voix

Devant ton absence c’est tu

 

Comme te dire sans te toucher

Que mes mains pleurent tes seins

Comment te dire que tes baisers

Sonnent sur mes lèvres le tocsin

 

Comment te dire sans te blesser

Que j’aime la courbure de tes reins

Comment te dire sans avouer

Qu’a ta vue, le frisson m’étreins

 

Comment te dire, par ces larmes pleurées

Combien mon cœur, c’est consumé

Comment te dire que chaque nuit passé

Je regarde mon rêve s’éloigné

 

Comment te dire sans me renier

Que ton serment m’est plus précieux

Comment te dire, que j’aime retrouver

Dans tes bras nos jours heureux :cupidarrow:

 

demain peut être

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S'il l'avait su

 

S'il l'avait su quelle âme il a blessée,

Larmes du coeur, s'il avait pu vous voir,

Ah ! si ce coeur, trop plein de sa pensée,

De l'exprimer eût garder le pouvoir,

Changer ainsi n'eût pas été possible ;

Fier de nourrir l'espoir qu'il a déçu :

A tant d'amour il eût été sensible,

S'il avait su.

 

S'il avait su tout ce qu'on peut attendre

D'une âme simple, ardente et sans détour,

IL eût voulu la mienne pour l'entendre,

Comme il l'inspire, il l'eût connu l'amour.

Mes yeux baissés recelaient cette flamme ;

Dans leur pudeur n'a-t-il rien aperçu ?

Un tel secret valait toute son âme,

S'il l'avait su.

 

Si j'avais su, moi-même, à quel empire

On s'abandonne en regardant ses yeux,

Sans le chercher comme l'air qu'on respire,

J'aurais porté mes jours sous d'autres cieux.

Il est trop tard pour renouer ma vie,

Ma vie était un doux espoir déçu.

Diras-tu pas, toi qui me l'a ravie,

Si j'avais su !

 

Marceline Desbordes-Valmore

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S'il l'avait su

 

S'il l'avait su quelle âme il a blessée,

Larmes du coeur, s'il avait pu vous voir,

Ah ! si ce coeur, trop plein de sa pensée,

De l'exprimer eût garder le pouvoir,

Changer ainsi n'eût pas été possible ;

Fier de nourrir l'espoir qu'il a déçu :

A tant d'amour il eût été sensible,

S'il avait su.

 

S'il avait su tout ce qu'on peut attendre

D'une âme simple, ardente et sans détour,

IL eût voulu la mienne pour l'entendre,

Comme il l'inspire, il l'eût connu l'amour.

Mes yeux baissés recelaient cette flamme ;

Dans leur pudeur n'a-t-il rien aperçu ?

Un tel secret valait toute son âme,

S'il l'avait su.

 

Si j'avais su, moi-même, à quel empire

On s'abandonne en regardant ses yeux,

Sans le chercher comme l'air qu'on respire,

J'aurais porté mes jours sous d'autres cieux.

Il est trop tard pour renouer ma vie,

Ma vie était un doux espoir déçu.

Diras-tu pas, toi qui me l'a ravie,

Si j'avais su !

 

Marceline Desbordes-Valmore

 

Si j'avais su

 

ah ma belle, si tu savais comme mon cœur

pleure chaque jours à chaude larmes

ce cœur, si plein de toi n’a qu’une terreur

laisser filer le moindre souffle de ton âme

la suffisance qu’il a pris lui fait horreur

aucune nourriture terrestre ne le calme

seule le miel de tes lèvres était douceur

Plus tôt mourir que faire couler ta larme

 

si l’espoir avait un passé

sans détour, j’y plongerai

dans tes yeux, j’ai espéré

Dans tes bras, j’ai savouré

Une fièvre m’a enflammé

Brisant ce corps lacéré

mais la crainte m’a possédée

Rejetant mon âme supplicié

 

si j’avais su combien de nuits

j’errerai dans les abimes de la folie

si j’avais su, que seule ta voix ici

Retiens mes pensées impies

si j’avais su à ton sourire ravie

Le bienfait d’un regard attendri

si j’avais su ma tendre amie…..

j’aurai scellé mon cœur à ta vie

 

demain peut être

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L’indifférence

C’est un cancer qui ronge l’espérance

L’indifférence

Un reflet sans tolérance

L’indifférence

Deux âmes en carences

L’indifférence

La violence de ton silence

L’indifférence

Un choix sans alternance

L’indifférence

Une blessure pire que ton absence

L’indifférence

Ne vois que par transparence

L’indifférence

Une vie sans existence

L’indifférence

Le sourire de la suffisance

L’indifférence

Terre ou ne pousse que l’ignorance

 

demain peut être

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Impure

 

Le soleil rougeoyant flirt avec la dune

Sa danse nuptiale hypnose l’azur

Sous le regard famélique de la lune

Le sable s’amuse de leur infortune

 

De tous ces trésors, la belle n’en a cure

Son cœur assombri n’est que nostalgie

Comme tout lui semble fade, impure

Son amour écorché, n’est qu’utopie

 

La nuit étoilée, doucement fait son lit

Les rêves passés, semblent soudain, effacés

Comment imaginer l’avenir, quand tout s’enfuit

Dans ses larmes, ne coule, qu’une triste fatalité

 

De son amour, déclaré Hérésie

Ne reste, qu’un sentiment volage

Dans son ventre, une fleur fleurie

La tendresse implosée, y a trouvé refuge

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J'ai cette nuit goûté les plus douces douceurs...

 

J'ai cette nuit goûté les plus douces douceurs

Du breuvage des dieux, de la manne prisée,

Du miel, du sucre doux, de la douce rosée,

Que l'aube en larmoyant répand dessus les fleurs.

 

Sur le point que la nuit retire ses horreurs

Pour faire plate au jour, j'ai ma lèvre posée

Sur la lèvre vermeille, où mon âme embrasée

Avec Amour humait mille douces liqueurs.

 

Songeant, il me semblait qu'Amour dessus ta bouche,

Digne tant seulement que l'Amour même y touche,

Amoureux s'en allait, ta lèvre suçotant,

 

Puis saoulé de douceur, faisait place à mon âme.

Ô Songe bienheureux, s'il durait tout autant

Que dure mon amour, mon tourment et ma flamme !

 

Isaac Habert

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J'ai cette nuit goûté les plus douces douceurs...

 

J'ai cette nuit goûté les plus douces douceurs

Du breuvage des dieux, de la manne prisée,

Du miel, du sucre doux, de la douce rosée,

Que l'aube en larmoyant répand dessus les fleurs.

 

Sur le point que la nuit retire ses horreurs

Pour faire plate au jour, j'ai ma lèvre posée

Sur la lèvre vermeille, où mon âme embrasée

Avec Amour humait mille douces liqueurs.

 

Songeant, il me semblait qu'Amour dessus ta bouche,

Digne tant seulement que l'Amour même y touche,

Amoureux s'en allait, ta lèvre suçotant,

 

Puis saoulé de douceur, faisait place à mon âme.

Ô Songe bienheureux, s'il durait tout autant

Que dure mon amour, mon tourment et ma flamme !

 

Isaac Habert

 

Source douceur

 

ai-je rêvé ou es la réalité

est tu songe ou mirage

ma peau, de toi c’est imbibé

Mais ton cœur y a pris ombrage

 

sur tes lèvres, j’ai enflammé ma peine

quand tes ongles, sur ma peau dessinaient

des aquarelles de sang et de larmes

Sous le regard hagard, du ciel étoilé

 

Sur ton corps soyeux, j’ai découvert

la douceur brulante d’un sein généreux

la caresse de ton regard adultère

réveille en moi le démon orgueilleux

 

Quand ta bouche abreuve mon ivresse

mon corps s’abandonne à l’enfer

Dans la douleur, la repentance

Dans ta douceur, mon mal prolifère

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Mon coeur rêve

 

La pluie est cette nuit d'été

En marche à travers le feuillage;

On perçoit son léger tapage

Pointu, dansant et velouté.

 

Mon coeur rêve avec fixité,

Et déborde de ton image !

J'entends, sur mon balcon étroit,

Tomber par groupe deux et trois

De ces belles larmes timides.

 

Ainsi rouleraient de mes yeux

Des perles de cristal humides,

Si soudain bon, silencieux,

Dissipant la vive tristesse

Qui me causent l'âme et le corps,

 

Tu me livrais avec paresse

Car j'accepte tes maladresses,

Ô toi pour qui tout est effort !

Ce baiser par quoi je m'endors.

 

Anna de Noailles

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Mon coeur rêve

 

La pluie est cette nuit d'été

En marche à travers le feuillage;

On perçoit son léger tapage

Pointu, dansant et velouté.

 

Mon coeur rêve avec fixité,

Et déborde de ton image !

J'entends, sur mon balcon étroit,

Tomber par groupe deux et trois

De ces belles larmes timides.

 

Ainsi rouleraient de mes yeux

Des perles de cristal humides,

Si soudain bon, silencieux,

Dissipant la vive tristesse

Qui me causent l'âme et le corps,

 

Tu me livrais avec paresse

Car j'accepte tes maladresses,

Ô toi pour qui tout est effort !

Ce baiser par quoi je m'endors.

 

Anna de Noailles

 

Mon cœur rêve

 

A travers les larmes, je t’aperçois

Le cœur grondant tel l’orage

Sous la neige perce le froid

En mon corps, une chaleur sauvage

 

Seul ton regard me guide, froid

Le vent peut hurler, qu’importe

Je n’entends que le son de ta voix

Sur ce chemin, pas à pas, a ta suite

Je traine un cœur empli d’effroi

 

Les souvenirs emplissent les cieux

Pensées éphémère d’étoiles filantes

La lune caresse ce corps silencieux

Emue par cette tristesse aimante

De deux âmes en éternelle quête

 

A tes promesses, je m’abandonne

Oubliant mes rêves de chimères

Sur ce chemin de glace, trône

Mes amours vagabonds de naguère

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Guest djamelafab
Mon cœur rêve

 

A travers les larmes, je t’aperçois

Le cœur grondant tel l’orage

Sous la neige perce le froid

En mon corps, une chaleur sauvage

 

Seul ton regard me guide, froid

Le vent peut hurler, qu’importe

Je n’entends que le son de ta voix

Sur ce chemin, pas à pas, a ta suite

Je traine un cœur empli d’effroi

 

Les souvenirs emplissent les cieux

Pensées éphémère d’étoiles filantes

La lune caresse ce corps silencieux

Emue par cette tristesse aimante

De deux âmes en éternelle quête

 

A tes promesses, je m’abandonne

Oubliant mes rêves de chimères

Sur ce chemin de glace, trône

Mes amours vagabonds de naguère

 

Bonsoir Momo, vrai qu'ils sont toujours aussi adorables tes poèmes...:)

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Guest djamelafab

Mon coeur rêve

 

La pluie est cette nuit d'été

En marche à travers le feuillage;

On perçoit son léger tapage

Pointu, dansant et velouté.

 

Mon coeur rêve avec fixité,

Et déborde de ton image !

J'entends, sur mon balcon étroit,

Tomber par groupe deux et trois

De ces belles larmes timides.

 

Ainsi rouleraient de mes yeux

Des perles de cristal humides,

Si soudain bon, silencieux,

Dissipant la vive tristesse

Qui me causent l'âme et le corps,

 

Tu me livrais avec paresse

Car j'accepte tes maladresses,

Ô toi pour qui tout est effort !

Ce baiser par quoi je m'endors.

 

Anna de Noailles

 

Toujours tellement émouvants et bien dits. Cette culture poétique est magnifique. Bravo Caprice. Merci.:40:

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La pensée

 

La pensée féconde effleurât un instant

La prière des âmes sur la montagne des rêves

Instant présent, fantôme des sens repentants

Un souffle plaintif sur des amours éphémères

 

Mes lèvres sont suspendues à tes prières

Une ivresse de tendresse prête à tout subir

Mon cœur, captif volontaire à tes tortures

Verse des larmes de sang à tous tes désirs

 

Sur le lac de tes promesses, je vogue

De récif en récif sur un frêle esquif

Balloté nuit et jour, attendant la vague

Ultime note d’un soupir plaintif

 

L’écume de tes pensées me noie doucement

Le vertige de tes caresses emprisonne mon cœur

Pantin désarticulé à la volonté de tes mains

Un tourment d’enfers sur un océan de bonheur

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