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Serment d'Amour


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Sur la terre fertile des mes amours

Là ou la dune flirt avec le ciel azuré

Souad, fille de la lune et du soleil d’or

Prie les dieux avec des larmes esseulées

 

L’enfance choyée baigné de lumières

Mélange d’arômes et de plaisirs innocents

C’est transformé sous les foudres de l’histoire

En cruauté traitresse d’un triste destin

 

Devant cet inconnu aux mains virevoltant

Le cœur frissonne une valse à deux temps

Danse cadencé de deux corps amants

Sous les cieux étoilés comme témoin

 

Les délices de cette boite à pandore

Enchaine les cœurs aux galères

Maitresse pétrifié aux portes de l’enfer

Du ventre fertile nait la misère

 

L’asile éphémère de la prière

Étiole les pensées d’espérances

Point blâmer cette tendre empathie

La sève prélevée n’est que luisance

 

A la lisière de cette discorde

La réalité creuse son chemin

L’essence des sens aborde

Un avenir sans lendemain

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Si mes doigts osent parfois s’aventurer

Sur les contours soyeux de tes courbes

C’est pour retrouver ces instants avoués

Délices auquel m’arrache ce monde

 

Légère comme le vent d’automne

Tu virevolte, nymphe d’ébène

Tantôt Ange, tantôt démon

Tu joue de mon âme à tout moment

 

Les éléments semblent t’obéir, contraintes

Le vent tourbillonnant emporte mes tourments

Vers l’abime glacial, cimetière des complaintes

Dans lequel errent a jamais les cœurs moribonds

 

Ton sourire cajoleur, enflamme l’horizon de son éclat

Partout la nature retient son souffle, amoureuse

Le temps lui-même semble hésiter, pantois

Avant de reprendre, clopin- clopant sa route sinueuse

 

Demain peut être, devant l’ange éternel

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si le silence quelque foi me gagne

c’est que de lui nul reproches

l’errance solitaire m’agrée et m’accompagne

Union complice de tant de prêches

 

être immatériel, Ange solidaire

Si tes pensée m’envahissent souvent

c’est en réponse à de tendres prières

exaltées sur des soupirs moribonds

 

point n’est besoin de te toucher

pour gouter au miel de tes baisers

point n’est besoin de tes caresses

pour ressentir l’émoi qui me terrasse

 

l’attente décuple l’envie

n’ai crainte, nul soucis

bien qu’un rien m’étourdit

pour nulle autre, mon cœur ne vie

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si l’amour avait un visage

Il aurait tes traits ma douce

quand les étoile brillent de mille feux

c’est dans tes yeux qu’ils sont heureux

ta flèche à toi, depuis longtemps c’est échoie

Dans le cœur d’un pauvre palanquin

faisant de lui pour une nuit, un roi

dont le royaume est une écume d’océan

tes lèvres, déesse de la lune

parcheminent le ciel de mots

écrits avec des baiser de larmes

Qui font naitre sur Fa, bien des ragots

si des notes de musiques guident mes pas

ce sont des sonnâtes d’amour

un cœur blessé ne pleure pas

il vie et souffre pour l’autre, pour toujours

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Serment

 

Douce nuit, bercé par tes pensées

Emplie de rêves dans les bras de Morphée

Douceur câline sur ta peau alléché

Par des baisers nullement rassasier

 

Tes mots ont percé à jours

Ma carapace en papier chiffon

Frêle défense d’un piètre coureur

Terrasser dès le premier élan

 

Je me rend, conquis et heureux

Déposant à tes pieds mon cœur

Fidèle soumission d’un être honteux

D’être bénit de tant de bonheur

Demain je prendrai le chemin de l’autel

Par cet anneau sacré à toi, je me livrerai

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L’espérance est le rêve des lendemains

Un arc en ciel dans une mer d’azur

Le regard vague sur l’écume d’airain

À la recherche d’une âme pure

 

L’indécente pensée s’immisce en moi

Accaparent l’esprit et le corps

Trouble sensoriel, fièvre d’émoi

Ensorcelé par cette jeteuse de sorts

 

Le vent emporte mon trouble

Semant de ci de la quelques notes

Que des oreilles indiscrètes semblent

Nourrir de leurs propres transports

 

Une odyssée des sens abyssale

Descente dans un oubli à deux

Requiem d’amour animal

Pour deux cœurs amoureux

 

La finesse n’est pas notre couche

Seule la passion guide notre voie

Dans ce corps à corps farouche

Mon cœur n’est rien qu’à toi

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Quitte à me lacérer le cœur

Je t’aimerai

Quitte à me noyer dans le chagrin

Je t’aimerai

Quitte à mourir d’amour

Je t’aimerai

Quitte à me briser les reins

Je t’aimerai

 

Dans le désert de la passion

Je t’aimerai

Pour apaiser ton corps effrayé

Je t’aimerai

Pour ne pas perdre la raison

Je t’aimerai

Afin de pouvoir t’oublier

Je t’aimerai

 

Même si je ne suis qu’illusion

Tu m’aimeras

Même si je ne suis qu’artifices

Tu m’aimeras

Même si je ne suis que punitions

Tu m’aimeras

Dans la joie et le sacrifice

Tu m’aimeras

 

Dans le noir et l’ignorance

Tu m’aimeras

Dans la douleur et la souffrance

Tu m’aimeras

Sur la soie ou tas d’immondices

Tu m’aimeras

Dans la fureur ou le silence

Tu m’aimeras

 

Nous nous aimerons

Dans l’innocence déchirée

Nous nous aimerons

Pour que naisse la félicité

Nous nous aimerons

Jusqu’à la fin de l’éternité

Nous nous aimerons

Pour que de nous, ne sorte que beauté

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Que fait tu oh lumière de ma vie

Dans quel monde, sur quel topic erres-tu

N’as-tu point pitié de ce cœur endolorie

N’entend tu pas cette clameur qui me tue

 

Tu m’as fait gouter aux plaisirs de tes rimes

A ces joutes verbales qui me stimulaient

A ces pensées, à ces mots qui nous animent

A cette osmose qui nous réunissaient

 

Ou est tu parti Infidèle poétesse

Sur quelles rives t’est tu échoué

Me laissant seul, dans la détresse

Devant cette feuille blanche immaculée

 

Que peut faire le jour sans lumière

Rien sinon, devenir une nuit amère

Que peut faire le cœur sans Amour

Rien sans son âme sœur

 

Demain surement

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Promesses

 

je déposerai

le ciel étoilé sur ta couche

Afin que tes rêves soient illuminés

je te donnerai

toutes les gouttes de l’océan

Afin que ton cœur puisse y vogué

Je te promet

de parer ton corps de baisers

chaque nuits que dieu fait

Je te jouerai

toutes les mélodies d’amour

pour faire danser tes pensées

Je te promet

une fidélité éternelle

afin que tes craintes soient apaisées

Je te promet

une mer de caresses

pour inonder tes rêves espérés

Je te fait sur FA serment

aujourd’hui et demain

d’un Amour toujours plus grand

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Près de toi, ange de la nuit

dont le nom orne la voute céleste

l’obscurité de ton corps m’envahie

et dissous ce destin funeste

 

tes baisers sont mes opiacées

nul dose ne m’assouvie

mes désirs ne peuvent s’abreuvés

Qu’a la source ou tu te meurtrie

 

dans l’océan de tes yeux vert

voguent des myriades de soupir

sur ce fragile esquif, je me perds

et vient, sur les rives de ton cœur y mourir

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Pour un baiser de toi

J’arracherai tous les diamants de la terre

Pour un baiser de toi

J’irai chasser les démons de l’enfer

 

Pour un regard de toi

Je renoncerai aux biens matériels

Pour un regard de toi

Je fuirais les plaisirs véniels

 

Pour un sourire de toi

J’affronterai les frimas de l’hiver

Pour un sourire de toi

Je plongerai dans les abimes des mers

 

Au fin fond de la forêt

Perchée dans la cime étoilée

Je te construirai un nid douillet

Refuge à nos amours cachés

 

Demain peut être

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On dit que l’Amour est aveugle

Le tient illumine mon chemin

Main dans la main, il me guide

Sur les routes sinueuses du lendemain

 

On dit qu’on ne commande pas ses sentiments

Les miens m’échappent totalement

Sitôt qu’ils aperçoivent ton cœur mutin

La folie les gagne fébrilement

 

On dit, on ne choisis pas sa destiné

Qu’importe la rivière traversée

Si son courant m’emporte chaque nuitée

Vers les bras de ma tendre bien aimé

 

On dit, une de perdue, dix de retrouvé

La comparaison est ici biaisée

A la fidélité mon cœur réservé

Car il ne s’ouvre que pour l’être destiné

 

On dit, mieux vaux tard que jamais

Une seule seconde suffit à mon bonheur

Fût elle l’ultime sur ma couche expiré

Si ton baiser vient, par lui l’achevée

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Oh fleurs du mal, comme j’aime ta senteur

Mes pensées s’entrechoquent, étourdies

La nuit m’enveloppe, noire est son humeur

Dans les ténèbres elle me broie, me noie

 

Seule une étincelle lui encore

Lumière éternelle ou songe d’été

Je m’accroche à elle, à ce corps

Frêle esquif d’une mer tourmenté

 

Caprice d’une nature indompté

Tantôt zéphyr, tantôt ouragan

Elle emporte tout, déchainé

Entre les sens et cœurs tourbillonnants

 

Chacun de ses baisers enflammés

Chaque sourire par elle délivré

Font naitre en ce cœur passionné

Des brasiers de pulsions incontrôlées

 

Chaque caresse une douce mélodie

Chaque regard une brève symphonie

Chaque soupir une prière exalté

Dans ce corps, le rêve enfin exaucé

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Ode à l'amour d'une vie

 

le ciel a entendu ma prière

et répondu à ma détresse

Caprice d’une déesse fière

initiatrice de tristesse et de liesse

ta venue ange de mes nuit

fait souffler dans mes veines cramoisie

un vent de liberté exquis

prélude d’aventures enrichie

la saveur de tes lèvres épicées

me ramène aux jardin d’Éden

berceau original de l’astre aimé

ou mon cœur chaque nuit me ramène

le temps est intemporel

seul ton amour compte

pour construire a nul autre pareil

cet alcôve de douceur aimante

laisse moi te donner ma folie

laisse moi guider ta raison

brise ces chaines qui te lie

à ces peines, à ta prison

demain, main dans la main

unies, sur les chemins du devenir

nous ferons fi des lendemains

pour le meilleur et pour le pire

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Nul baiser fut il de miel

Nul sourire fut il du ciel

Nulle caresse fut elle merveille

Ne peut éclipsés celle

Dont la simple beauté

Faisait rougir d’éclat

Les nymphes effarouchées

S’écartant devant ses pas

De sa démarche chaloupante

S’échappai des ondes captivantes

Les regards se détournaient

Devant cette faiblesse avouée

Dans son sillage, l’air embaumait

D’effluves parfumés

D’humus de la vie

Que sa peau a écrit

Il émanait d’elle

Un je ne sais quoi

Même les éléments du ciel

Se déchainaient à en perdre la vois

Nul baiser ne fut plus ardant

Nul sourire ne fut plus aguichant

Nulle caresse ne fut plus attachante

Que celle de ma belle amante

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Ne cherche pas à me comprendre

Ne cherche pas à m’apprivoiser

La solitude est mon antre

Trop exigeant pour aimer

 

Si je ne peux aimer ici bas

C’est que mon cœur n’est plus

Sacrifié sur l’autel d’autrefois

A la déesse auquel attaché je fus

 

Mon âme erre en silence

Aux confins de l’Andalousie

Lacéré, par elle meurtri

D’avoir trop fait confiance

 

Mi Ange mi Démon, elle avance

Tantôt lumière, tantôt obscurité

Donnant le plaisir dans la souffrance

Avec une indifférence calculée

 

A son éclat, mes yeux se sont brûlés

D’avoir trop espéré l’astre aimé

Dans les ténèbres mon univers

Seul refuge ou je désespère.

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mon univers se résume en tes yeux

mille ans ne suffirait à les explorer

sur tes lèvres je déposerais, heureux

un baiser au gout de miel récolté

Par les anges dans le jardin des dieux

 

le verbe, les mots ne sont que les messagers

d’un amour niché au fond d’un écrin d’or

dont s’abreuve la source d’un cœur épicé

née dans le tumulte d’un corps à corps

D’une belle Sétifiènne, jamais explorer

 

ce tourbillon des sens, ce chaos original

Plonge nos cœurs dans un gouffre sans fin

osmose du corps et de l’esprit ou le mal

et le bien ne font plus qu’un

Berceau d’un nouveau monde astral

 

ton parfum intime, à mes sens caresse

tes baisers voluptueux m’ôtent toute volonté

je m’abandonne trahi par ces faiblesses

et sur ta couche, je m’allonge, épuisé

rêvant dans tes bras, qu’Orphée me berce

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Mon existence est enracinée à la tienne

Deux vagabonds de l’amour

Point de patrie, point de frontières

Seul deux cœurs sans peur

Enchevêtrés dans une fièvre d’osmose

 

Douce maladie que le ciel arrose

Partir, c’est mourir un peu, ailleurs

Près de toi, je m’épanouie

Ma souffrance n’est que bonheur

Tant que tes bras me garde vie

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mon cœur, omri

lumière de ma vie

près de toi est mon envie

De tes baiser je me langui

t’aimer, souvent je prie

Et dans tes bras, finir ma vie

 

mon espérance est une maitresse

Ton baiser une espérance

ton sourire une délivrance

Mon rêve une indécence

tes caresses, une insolence

Et mon amour, un Caprice

 

si mon cœur ici bat si fort

c’est pour être à l’unisson

d’un cœur et d’un corps

Qui créa si forte passion

que tout en moi adore

Laisser mes sens en abandon

 

laisse moi venir mourir

d’extase et de plaisir

laisse moi en toi découvrir

les mille tortures de la luxure

afin que mon âme, un jour

Puisse gouter enfin aux affres de l’amour

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Mon amour parle-moi

 

ma mi, ma douce, ma bien aimé

que dire, que faire, sinon soupiré

dans l’attente cette nuit te retrouvé

pour me plonger dans cette ivresse exalté

 

comme j’aime entendre chanter

sous les caresses mainte fois exprimer

ce cœur et ce corps parfois maltraiter

par des amours trop souvent passionner

 

si la nuit est notre royaume

ton alcôve est ma couche, mon oxygène

Les effluves de ton corps mon opium

opiacée nocturne des joies et des peines

 

ma folie est tienne, perpétuelle

mes émois, reflets de tes émois

et si parfois, je parais artificiel

je jure ici, que je n’aime que toi

 

si quelque fois, en toi le doute

en cet instant, interroge ton cœur

seul l’échos de l’autre guide sa route

Afin que seul l’amour en sorte vainqueur

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