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Serment d'Amour


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Valse

 

Ah ! pourquoi de vos yeux

Tant appeler mes yeux,

Et pourquoi d'une folle étreinte me dire

Que tout est puéril

Hors élan de nos coeurs

Eperdus l'un vers l'autre.

Ces lampes claires et ces girandoles

Dévoileraient mon trouble sans doute,

Si je laissais vos yeux

Tant parler à mes yeux.

Vois l'enchantement de cette nuit complice

Et ces roses

Amoureuses

Aux corsages des amoureuses.

Respirons les arômes charmants

Qui montent de ces fleurs,

Parées comme des femmes,

Et de ces femmes parées

Comme des fleurs.

Enivrons-nous du doux vin

Cher à Cythérée,

Tandis que les violons

Traînent des notes pâmées

Et que les violoncelles sont

Des voix humaines extasiées.

Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux

Abandonnez-vous vaincus et vainqueurs,

Abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux.

 

Marie Krysinska

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Vivre et souffrir

 

Une larme sur ta joue, coule, ensanglanté

Creusant un sillon de peine vers des lèvres cramoisies

L’orage intime gronde sa colère exilé

Sur les ombres sombres de mes nuits sans vie

 

Nos sens ondulants, entrent en collision

Entre ivresse et décadence, une morsure du temps

Mutilant l’espace, cacophonie muette d’addictions

Sur une peau couverte d’écailles d’or en fusion

 

Pourquoi faut-il, aujourd’hui choisir

Vivre et souffrir ou mourir de plaisir

Terrible dilemme, il faut en convenir

La tentation est grande et ne peux m’abstenir

 

Devant cet iris frémissant, la douleur m’empoisonne

Qu’elle soit banale ou intense, cette cicatrice me torture

La pensée m’embrume l’esprit afin que j’abandonne

A son triste sort, ce cœur au sang impur

 

Au baiser mortel de la veuve imploré

Répond les soupirs discourtois d’une pénombre souillée

Précoce audace volé sur des serments apeurés

Par deux corps, aux désirs longtemps refoulés

 

 

demain peut être

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Regrets du passé

 

Il agonise le frêle amour crucifié

Il a bu le calice jusqu’à la lie

Noyant dans la boisson les délires consumés

Au crépuscule flamboyant d’une nudité honni

 

Il grêle en mon cœur les regrets du passé

Dévasté les plaines arides d’un règne ingénu

Ou la mélancolie chaste côtoie une destiné outrée

Par les ravages passés d’un temps trop imbu

 

Les étoiles pleurent des larmes de soleil

La Muse c’est tu, pieu silence complice

Les ramures d’un cœur conquis, gisent sur l’autel

Restes fripés d’un désir de paix sans armistice

 

Les couleurs de la colère s’étiolent de douleur

Chuchotement effaré au rythme d’une averse de sens.

Les souvenirs fuyant en pagaille la douce lueur

Retrouvent la chaleur apaisante d’une toison en transe

 

Sublime pâmoison cloué au pilori mystique

Attendant vainement les flots d’une délivrance plaintive

Ou la rancune éternelle d’une blessure biblique

Parfume l’arbre de vie d’une senteur maladive

 

demain peut être

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Guest Soizik
...................................;e :D

 

qu'est-ce que t'avais écrit momo que tu devais effacer ?:( ...encore une vacherie ou quoi ...

 

 

pour te punir, je te prive d'un autre chef d'oeuvre et na

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qu'est-ce que t'avais écrit momo que tu devais effacer ?:( ...encore une vacherie ou quoi ...

 

 

pour te punir, je te prive d'un autre chef d’œuvre et na

 

pas du tout, mais comme les gens viennent lire et ne laissent jamais aucun commentaires, dès que j'en poste un, j’efface le précédant, c'est tout, pas de vacheries, au contraire.

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Guest Soizik
pas du tout, mais comme les gens viennent lire et ne laissent jamais aucun commentaires, dès que j'en poste un, j’efface le précédant, c'est tout, pas de vacheries, au contraire.

 

tu veux un commentaire chaque fois c'est ça ? fallait le dire momo ... j'en mettrai systématiquement dorée de l'avant ...:confused:

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tu veux un commentaire chaque fois c'est ça ? fallait le dire momo ... j'en mettrai systématiquement dorée de l'avant ...:confused:

 

Je crois bien que Momo18 s'est évaporé.

Sans doute lassé du silence "irrespectueux" de ses compagnes et compagnons de poésie ?

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Guest Soizik

Momo18 veut qu'on le lise

Et qu'en plus on le lui dise

Il ne veut pas du silence

Qui lui semble irrévérence

Il veut des commentaires

Il veut des réponses sincères

Il veut de la liesse

Et surtout pas de mollesse

Il veut , il veut, il veut

Mais nous on fait comme on peut

 

veuillez me pardonner ces rimaillages :confused:

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qu'est-ce que t'avais écrit momo que tu devais effacer ?:( ...encore une vacherie ou quoi ...

 

 

pour te punir, je te prive d'un autre chef d'oeuvre et na

 

la preuve, je t'avais répondu le jours même et tu ne t'en ai aperçu qu'aujourd'hui :p

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pas du tout, mais comme les gens viennent lire et ne laissent jamais aucun commentaires, dès que j'en poste un, j’efface le précédant, c'est tout, pas de vacheries, au contraire.

mais y a bien des gens qui ont laissé des commentaires :p

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Momo18 veut qu'on le lise

Et qu'en plus on le lui dise

Il ne veut pas du silence

Qui lui semble irrévérence

Il veut des commentaires

Il veut des réponses sincères

Il veut de la liesse

Et surtout pas de mollesse

Il veut , il veut, il veut

Mais nous on fait comme on peut

 

veuillez me pardonner ces rimaillages :confused:

 

le silence est un vide de vérité

une douleur noire de nuit

un souffle bâillonné sur des pensées susurrées

par une réalité qu'on éconduit

 

le regard scrute ce silence

buvant ces paroles en lettres d'encre

leurs absence fait douter l’existence

et plonge l'âme dans une réflexion amer

 

ces idées, parfois déchirées

ne sont jeté dans la fosse désiré

que pour faire jaillir une lucidité

qu'on espère possédé

 

peut être suis je aveuglé

par une espérance bien humaine

mais ce silence exposé

est plus douloureux qu'un dédain :)

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Guest Soizik
c'est ça:eek:prend moi pour un con :mdr::mdr:

 

Momo je te jure que je suis trop flemmarde pour vous répondre aussi bien que vous le méritez tous mais cela ne veut pas dire que je n'apprécie pas .....tu comprends Momo ?... je suis flemmarde et pas du tout d'inspiration

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Il arrive aussi que le silence

Ne soit que la réponse à l'intense

Emotion que l'on connait

Devant les vers de grande beauté

 

:crazy:Tu sais quoi Drucilla ?

Je n'aurais jamais osé

"Le sillence unique réponse

à une intense émotion

devant la beauté du verbe

mis en poésie" !

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Guest Soizik

:crazy:Tu sais quoi Drucilla ?

Je n'aurais jamais osé

"Le sillence unique réponse

à une intense émotion

devant la beauté du verbe

mis en poésie" !

 

oui , c'est ce que je voulais dire ...

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oui , c'est ce que je voulais dire ...

 

Tu es bien matinale, Druce !

C'est avant ou après le petit déjeuner ?

Avant ou après matines ?

Avant ou après la salat Es Sobh ?

A cette heure là, Héraclès le mécréant ronfle à poings fermés: Allah lui pardonne.

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Valse

 

Ah ! pourquoi de vos yeux

Tant appeler mes yeux,

Et pourquoi d'une folle étreinte me dire

Que tout est puéril

Hors élan de nos coeurs

Eperdus l'un vers l'autre.

Ces lampes claires et ces girandoles

Dévoileraient mon trouble sans doute,

Si je laissais vos yeux

Tant parler à mes yeux.

Vois l'enchantement de cette nuit complice

Et ces roses

Amoureuses

Aux corsages des amoureuses.

Respirons les arômes charmants

Qui montent de ces fleurs,

Parées comme des femmes,

Et de ces femmes parées

Comme des fleurs.

Enivrons-nous du doux vin

Cher à Cythérée,

Tandis que les violons

Traînent des notes pâmées

Et que les violoncelles sont

Des voix humaines extasiées.

Ne fuyez pas, chers yeux, tes yeux

Abandonnez-vous vaincus et vainqueurs,

Abandonnez-vous, tes yeux à mes yeux.

 

Marie Krysinska

 

désir glacial

 

Je vois que dans vos yeux,

se reflète mes vœux pieux

une folle passion qui damne

la moindre parcelle de mon âme

ton cœur sème le bonheur

Le mien ne récolte que douleur

a cet arc en ciel de promesses

répond un silence en détresse

demain dans le miroir de mon âme

J’effacerai ces perles de larmes.

Tu me parle de nuits complices,

de ces bouquets de tendresses.

De ces deux appâts offerts

Aux désirs glacial de l’enfer.

Moi je ne vois qu’une image

étalé sur ce lit froid en nage

ou des mains en rage

ne caressent qu’un mirage.

La senteur d’un bouton en fleur

enivre un reste de sueur,

seul trophée en souvenir,

pour une vie à circoncire.

Je traine ici mes peines

cherchant un maillon de chaine,

Perdu un soir de doute

sur le bord d’une route.

La faute incombe au caprice

D’un homme au cœur factice.

 

demain peut être

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Espoir timide

 

Chère âme, si l'on voit que vous plaignez tout bas

Le chagrin du poète exilé qui vous aime,

On raillera ma peine et l'on vous dira même

Que l'amour fait souffrir, mais que l'on n'en meurt pas.

 

Ainsi qu'un mutilé qui survit aux combats,

L'amant désespéré qui s'en va, morne et blême,

Loin des hommes qu'il fuit et de Dieu qu'il blasphème,

N'aimerait-il pas mieux le calme du trépas ?

 

Chère enfant, qu'avant tout vos volontés soit faites !

Mais, comme on trouve un nid rempli d'oeufs de fauvettes,

Vous avez ramassé mon coeur sur le chemin.

 

Si de l'anéantir vous aviez le caprice,

Vous n'auriez qu'à fermer brusquement votre main,

-Mais vous ne voudrez pas, j'en suis sûr, qu'il périsse !

 

François Coppée

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Guest Lady Melody
Désir glacial

 

 

Je vois que dans vos yeux,

se reflète mes vœux pieux,

une folle passion qui damne

la moindre parcelle de mon âme.

Ton cœur sème le bonheur

Le mien ne récolte que douleur,

a cet arc en ciel de promesses,

répond, un silence en détresse

demain dans le miroir de mon âme

J’effacerai ces perles de larmes.

Tu me parle de nuits complices,

de ces bouquets de tendresses.

De ces deux appâts offerts

Aux désirs glacial de l’enfer.

Moi je ne vois qu’une image

étalé sur ce lit froid en nage

ou des mains en rage

ne caressent qu’un mirage.

La senteur d’un bouton en fleur

enivre un reste de sueur,

seul trophée en souvenir,

pour une vie à circoncire.

Je traine ici mes peines

cherchant un maillon de chaine,

Perdu un soir de doute

sur le bord d’une route.

La faute incombe au caprice

D’un homme au cœur factice.

 

demain peut être

:o

je cite ce beau poème comme ça tu ne pourras plus l'effacé :pokey::D

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