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Serment d'Amour


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Pensées inavouables

 

Sur les rives de la passion vogue un cœur sauvage

Ton corps en fusion de lave ne laisse que ravage

les voiles du silence déchirent de leurs sombres cries

Les milles soupirs exaltés sur les couches d’une nuit

 

laisse moi être, pas à pas, l’ombre ton ombre,

courir les chemins fleuris au parfum d’ambre,

retrouver l’essence original d’une mélodie du cœur

afin de ressusciter la flamme brulante du bonheur.

 

Ose sans peur poser tes mains sur ma peau frémissante,

laisse tes doigts découvrir toutes ces veines palpitantes

qui frémissent au contact pour mieux partager

des contes et récits de plaisirs nocturnes oubliés.

 

Il flotte dans tes yeux, un relent de sourire félin

Fauve à l’appétit infini, se repaissant sans dédain

D’un baisé brulant, volé à la source naissante

d’une vérité par trop accueillante.

 

Sur ces contrées, résonne une voix errante,

conscience des âmes ou simple complainte

l’esprit s’embrume de songes inaudibles,

maladie des sens aux pensées inavouables.

 

demain, si dieu le veux, sur l’autel sacré,

je déposerai un baiser sur ses lèvres sucrés

scellant le serment d’une union promise

une nuit d’été, à ma belle soumise

 

demain peut être

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Pensées inavouables

 

 

Sur les rives de la passion vogue un cœur sauvage

Ton corps en fusion de lave ne laisse que ravage

les voiles du silence déchirent de leurs sombres cries

Les milles soupirs exaltés sur les couches d’une nuit

 

laisse moi être, pas à pas, l’ombre ton ombre,

courir les chemins fleuris au parfum d’ambre,

retrouver l’essence original d’une mélodie du cœur

afin de ressusciter la flamme brulante du bonheur.

 

Ose sans peur poser tes mains sur ma peau frémissante,

laisse tes doigts découvrir toutes ces veines palpitantes

qui frémissent au contact pour mieux partager

des contes et récits de plaisirs nocturnes oubliés.

 

Il flotte dans tes yeux, un relent de sourire félin

Fauve à l’appétit infini, se repaissant sans dédain

D’un baisé brulant, volé à la source naissante

d’une vérité par trop accueillante.

 

Sur ces contrées, résonne une voix errante,

conscience des âmes ou simple complainte

l’esprit s’embrume de songes inaudibles,

maladie des sens aux pensées inavouables.

 

demain, si dieu le veux, sur l’autel sacré,

je déposerai un baiser sur ses lèvres sucrés

scellant le serment d’une union promise

une nuit d’été, à ma belle soumise

 

Très belles pensées :o

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demain, si dieu le veux, sur l’autel sacré,

je déposerai un baiser sur ses lèvres sucrés

scellant le serment d’une union promise

une nuit d’été, à ma belle soumise

(par MOMO18)

 

J'ai repris la strophe qui m'a le plus interpelé et à juste titre puisque très bien écrite.

Dis moi Momo ! En parlant d'autel, ne serait elle plus de ce monde ?

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demain, si dieu le veux, sur l’autel sacré,

je déposerai un baiser sur ses lèvres sucrés

scellant le serment d’une union promise

une nuit d’été, à ma belle soumise

(par MOMO18)

 

J'ai repris la strophe qui m'a le plus interpelé et à juste titre puisque très bien écrite.

Dis moi Momo ! En parlant d'autel, ne serait elle plus de ce monde ?

espérons que non !

il semblerait que ce soit métaphorique, désignant un amour de circonstance, qu'il ne lui était pas destiné pour une durée s’étalant à toute une vie !

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espérons que non !

il semblerait que ce soit métaphorique, désignant un amour de circonstance, qu'il ne lui était pas destiné pour une durée s’étalant à toute une vie !

 

Si je comprends bien, se faire larguer par sa dulcinée, ça peut faire descendre les Muses du ciel.

Je préfère ça à une tragique disparition !

Et c'est si algérien comme "positive attitude" :mdr:

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demain, si dieu le veux, sur l’autel sacré,

je déposerai un baiser sur ses lèvres sucrés

scellant le serment d’une union promise

une nuit d’été, à ma belle soumise

(par MOMO18)

 

J'ai repris la strophe qui m'a le plus interpelé et à juste titre puisque très bien écrite.

Dis moi Momo ! En parlant d'autel, ne serait elle plus de ce monde ?

 

:mdr::mdr:non, ce n'est que vagabondage de l'esprit, j'ai une imagination très fertile :chut: mais il ne faut pas le répéter :D:)

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Illusion

 

Illusion, ici tout n’est que triste illusion

Une aurore blafarde sur une noire passion

Un exile illuminé par d’obscures étoiles

Une vérité en trépas qu’un mensonge dévoile

 

Ma mémoire se dilue dans l’océan honni

Atome perdu dans l’infiniment petit

A la recherche d’un embryon d’amour immaculé

Ou ne subside que des murmures intimes enfantés

 

Le fantôme acerbe de ton agoni, plane encore

Sur les plaines honteuses que mes désirs abhorrent

Aumône inculte d’une nuit, … d’un rêve oublié

Sur l’hymne cadencé de tes soupirs exaltés

 

Trêve de mélancolie, retrouve tes esprits

Brise ces noires pensées cruelles qui te lient

A un passé écrit sur des terres austères

Ou ne pousse, qu’un tombeau que le vent altère

 

Viens voir près de moi, sur la plage, le soleil se levé

Main dans la main, le regard vers l’avenir tourné

Boire ensemble au calice, la douceur suave du démon

Et oublier la mémoire et à la fièvre, rallumons

 

 

 

 

demain peut être

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Tendresse en miettes

 

Sur la route, ce matin la, il pleuvait des larmes

des larmes de sang d’une nuit en sanglot

pourtant, dans tes yeux, tout semblait si calme

un calme précaire, tout juste ce qu’il faut

 

Le vent c’est enfui devant la tempête

Laissant planer dans les airs, des âmes

que des amours violant ameutent,

orage de sens sur une mer trop calme

 

Je retire ce que j’ai dit ou écrit

à quoi bon se souvenir d’un dédit

je préfère effacer ce tendre oubli

et ne garder de toi, qu’une envie

 

Ce secret entre nous partager

n’est que le prélude du passé

partager pour recevoir et donner

caprice d’un jour, caprice à l’année

 

Esclave de tes désirs, je suis

à l’image de ton regard, je fuis

Jour après jour, un destin honni

pris au piège de l’ennui

 

Je me nourris de tes quelques miettes

jetées à tes pieds en offrande blasé

de cette tendresse toujours présente

je recueille un amour espéré

 

demain peut être

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Tristesses de la lune

 

Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;

Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,

Qui d'une main distraite et légère caresse

Avant de s'endormir le contour de ses seins,

 

Sur le dos satiné des molles avalanches,

Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,

Et promène ses yeux sur les visions blanches

Qui montent dans l'azur comme des floraisons.

 

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,

Elle laisse filer une larme furtive,

Un poète pieux, ennemi du sommeil,

 

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,

Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,

Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.

 

Charles Baudelaire

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