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Serment d'Amour


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Guest L'observateur
On n'ose plus

 

On n'ose plus se dire ce mot

Ce mot si fort et si fragile à la fois

Un cache misère de maux

Qu'engrangent un cœur pantois

 

On n'ose plus au frôlement des doigts

Dans le silence frileux de drap satin

Une fuite aux sentiments de sois

Quand la fièvre de nuit, s'abstient

 

On n'ose plus, vers les cieux prié

Lancer des SOS aux interdits muets

Un soupir en détresse sur la mer glacé

Une larme d'adieu sur mes yeux fermés

 

On n'ose plus avoir un grain de folie

Envoyer tout balader d'un revers de main

Montrer à la face de la terre meurtrie

Ses peines et ses joies à pleines mains

 

On n'ose plus se dire ce mot

Une croix de plus à porter

Sourire, mourir, rien que des mots

Sur des lèvres en bannière jeté

 

On n'ose plus, plus de courage

On jure une fois, puis mille fois

Mendiant quêtant, l'amour mirage

Sur des visages en pleurs, par manque de foi

 

On n'ose plus écrire ce mot

Semé sur des chemins sans détour

Quand la tempête sur les hameaux

Crie, un mot, un seul, "Amour"

 

Salut Momo

Toujours un plaisir de te lire :punk:

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J'ai aimé

 

J'ai aimé par toi me perdre

Laisser mon âme défaillir de plaisirs

Tourmenter ma peau de sombres désirs

Et réduire ce corps en poussière de cendres

 

J'ai aimé par une folle allure

Voir couler ta source de perles

Engloutir dans ta précieuse blessure

Les frissons de fièvre qui déferlent

 

J'ai aimé devant ce corps rebelle

Prendre d'assaut ta tremblante muraille

Pourfendre au glaive la bagatelle

Et dévoré d'envie les sens en batailles

 

J'ai aimé du jardin, les senteurs d'ivoire

Ou le destin efface la mémoire en folie

Semé dans tes entrailles le meilleur

Au risque d'en récolté le pire aujourd'hui

 

J'ai aimé surfer sur la déferlante d'ondes

Ôté de l’histoire, le frêle voile de l'espoir

Effleuré la pudeur en vagues vagabondes

Et m'échouer sur les rivages de ta mémoire

 

J'ai aimé l'abandon dans la déroute

Au miel de ton antre délecté l'affamé

Écumé les soupirs au compte-goutte

Et me fondre dans ton cœur……retrouvé :p

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J'aime

 

J'aime le parfum de la paille

Épousant ta chevelure d’ébène

J'aime les larmes en batailles

Pleurant les soupirs qu'on enchaine

 

J'aime par ton sein défaillir

Quand le plaisir embrase mes lèvres

Deux dômes en icône à bénir

Qui valent tous les saints de l'univers

 

J'aime l’aquarelle de tes courbes

Une palette d'ombres à mille facettes

J'aime à l'aventure, chercher aubaine

Quand ta nudité se pare de voilettes

 

J'aime mon âme noyé de plaisirs

Sous un corps mouillé de désirs

J'aime la folie dans tes yeux

Caressant ma peau d'un rire soyeux

 

J'aime arpenter le chemin sinueux

Qui mène au lac de tes pensées

à l'ombre de ton sourire me baigné

Et retrouvé enfin, des jours heureux

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Cœur qu'on achève

 

Il pleure sur mes souvenirs

Ce soir, tu le sais, c'est fini

Et c'est pourquoi, je te dis

Laisse-moi, sans regret, partir

 

Comme un ombre sous tes pas

La nuit se retire sans te saisir

Dans tes désirs sans plaisirs

Je me noie jusqu'à trépas

 

Triste certitude sans florilège

Pas à pas, blanche solitude

J’oublie, manies et habitudes

Ne reste rien après le déluge

 

Non, non, ne dis plus rien

Oublie jusqu'à l'image brisée

Brisé comme un cœur négligé

Sur le bas coté, laissé tel un chien

 

Ce soir c'est mon dernier rêve

Une illusion sur des jours heureux

La nuit, comme seul terreau

Ou ne poussent, que des cœurs qu'on..............achève

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combien mélancolique est ce poème

Que vous arrive-t-il? c'est un dilemme,

Hier partait un coeur triste et désemparé

Aujourd'hui, c'en est un autre ...achevé...

 

peux pas faire mieux Momo, vous êtes trop fort!!!:confused:

 

il nous arrive ce que le temps

par les hasard de la vie

commande au cœur perdant

laissant, l'heureux élu, sans soucis

 

il nous arrive, ma chère Sophia

ce que l'histoire, depuis toujours

en lettre de sang, gravera

sur les frontons du temple Amour

 

achevé pour mieux renaitre

dans les bras de l'une ou de l'autre

mi-ange, mi-démon, comment reconnaitre

tout se mélange sur cet astre :)

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Vent de folie

 

 

Une brume danse devants mes yeux

Farandole de silhouettes opaques

Le vent caresse doucement tes cheveux

Convoitant un impossible ressac

 

Je voudrais emprisonner tes désirs

Les cloitrer en mon cœur à jamais

Ciseler tes soupirs en flocons à blottir

Afin d’en multiplier les richesses cachées

 

Je voudrais sculpter sur tes lèvres

L’onde d’émoi qui me trouble

Puiser dans les sillons en fièvre

Des rêves de plaisirs impossibles

 

Près du feu, j’étalerais ta couche

Faite de caresse en caresse

L’âtre brulant, sur ta peau réchauffe

Des souvenirs riches de promesses

 

Seules tes ailes d’ange me rappellent

Un temps que la mémoire refoule

Le son éternel d’un baiser de miel

Étalé sur un corps en gerbe d’étincelles

 

Dehors, le vent redouble d’efforts

Narrant, dans une fureur maladive

Son infortune au jour venant éclore

Un bleu azur, dissipe, l’impétueux convive

 

Mon corps soupir au jour nouveau

Fermant les yeux pour retarder le temps

Un temps complice de nombreux assaut

Sous la voute étoilé de tous nos serments

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Tourner la page

 

Je tourne la page de mes souvenirs

Quand la pluie lessive ce gout amer

Plus rien à offrir, juste à souffrir

Une prière sur un chemin solitaire

 

Des illusions semées au vent d’hivers

Glaçant en moi, peines et dérisions

La morsure cruelle du temps d’hier

Ravive de troubles accusations

 

Comme au premier jour, nulle question

Rien qui puisse, sans conséquence

Juste un regard jeté sans raison

Sur des courbes en indécences

 

Mais quelle importance, ce soir

La futilité use et divise le miroir

Ou un cœur se mire dans l’espoir

D’y voir, un reflet sans âme noire

 

Une page est tournée pour de bon

L’avenir se conjugue au pluriel

Des maux sur des mots en abandons

Pour retrouvé ce qui fait, l’existentiel

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Le chemin sinueux

 

Un chemin sinueux serpente devants mes yeux

Au loin, déambule une ombre, couleurs passées

Le temps semble figé, mes pas, au sol, enlacés

Entament en solitaire, une danse au gout amer

 

Sur un arbre dénudé par les frimas glacés de l’hiver

Un oiseau noir, perché, se complait en ambitieux

Il attend, que la proie, de son pas gracieux

Vienne s’offrir corps et âme au pied du calvaire

 

Sans prières vers les cieux implorés

Sans larmes sur des souvenirs versées

Une promesse de braise dans l’âtre brulé

Finie en cendre, vers le ciel envolé

 

Une errance sans marche arrière

Vague après vague, en mer déchainé

Les soupirs se brisent sur le cœur peiné

Comme une trainé de plaisirs amers

 

Le silence enveloppe doucement le remord

Oubliant le tumulte des baisers d’été

L’oiseau sur la branche, c’est envolé

Vers d’autres proies, vers d’autres corps

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La sincère

 

Veux-tu l'acheter ?

Mon coeur est à vendre.

Veux-tu l'acheter,

Sans nous disputer ?

 

Dieu l'a fait d'aimant ;

Tu le feras tendre ;

Dieu l'a fait d'aimant

Pour un seul amant !

 

Moi, j'en fais le prix ;

Veux-tu le connaître ?

Moi, j'en fais le prix

N'en sois pas surpris.

 

As-tu tout le tien ?

Donne ! et sois mon maître.

As-tu tout le tien,

Pour payer le mien ?

 

S'il n'est plus à toi,

Je n'ai qu'une envie ;

S'il n'est plus à toi

Tout est dit pour moi.

 

Le mien glissera,

Fermé dans la vie ;

Le mien glissera

Et Dieu seul l'aura !

 

Car, pour nos amours,

La vie est rapide ;

Car, pour nos amours,

Elle a peu de jours.

 

L'âme doit courir

Comme une eau limpide ;

L'âme doit courir,

Aimer ! et mourir.

 

Marceline Desbordes-Valmore

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Cœur qu'on achève

 

Il pleure sur mes souvenirs

Ce soir, tu le sais, c'est fini

Et c'est pourquoi, je te dis

Laisse-moi, sans regret, partir

 

Comme un ombre sous tes pas

La nuit se retire sans te saisir

Dans tes désirs sans plaisirs

Je me noie jusqu'à trépas

 

Triste certitude sans florilège

Pas à pas, blanche solitude

J’oublie, manies et habitudes

Ne reste rien après le déluge

 

Non, non, ne dis plus rien

Oublie jusqu'à l'image brisée

Brisé comme un cœur négligé

Sur le bas coté, laissé tel un chien

 

Ce soir c'est mon dernier rêve

Une illusion sur des jours heureux

La nuit, comme seul terreau

Ou ne poussent, que des cœurs qu'on..............achève

 

............bsr momo

 

...............comme tjrs j'adore t'es écris :o

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Une valise

 

Je cherche un signe dans le silence

Un geste, un parfum, même volage

Juste un petit clin d’œil au passage

Une étiquette sur une valise en partance

 

Usé, je suis usé, trop épuisé

Trop de tristesse en souvenir

Trop de train, sur le quai, attendu

Une valise sur le pas de porte jeté

 

Aucune amarre pour me retenir

Le cœur en dérive, trop balloté

La douleur du temps pour passager

Une valise au grès des alizées

 

Juste, versé, quelques pleurs

Sur une histoire pas encore écrite

Des mots en goutte à goutte

En perfusion sur mon cœur

 

Usé, je suis usé, trop épuisé

Des valises plein les yeux

Passe le temps des adieux

Ne reste que jeunesse abusé

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Momo :p j'en veux un demain c mon anniv :p :D

 

Zaama netfechech mdrrr :D

 

demain je ne serai pas la, alors bonne anniversaire MIISSY

 

dix neuf printemps et des poussières

qu'il est loin, pour moi, ce temps la

ce temps d'une insouciance légère

comme le soleil baignant le Djurdjura

 

qu'il est doux ce temps bénie

ou la douleur triste des regrets

n'est que rire joyeux déployés

au souvenir de l'innocence fleurie

 

ni esclave, ni rebelle, juste fierté

héritage familiale ou nostalgie rêvé

un feu brulant dans des veines blessées

au parfum énamouré de la terre sacré

 

belle comme le jour et la nuit réunie

offrant l'encens qui enivre l'esprit

à tes vingt printemps, mariage promis

alors, profite de ton age d'aujourd'hui

 

demain, peut-être, devants le temps effeuiller

l'innocence de ton aurore défilera

un sourire sur tes lèvres brillera

au souvenir de ce jour de joie :p

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