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Serment d'Amour


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Lorsque

 

Lorsque tes pas, par un soir de juillet

Se mêlant à ceux d’une foule pressée

Te guidèrent sans le savoir vers cette jetée

Ou venaient se briser des vagues enchainées

Je su que c’était toi

 

Lorsque ton regard fouilla le moindre recoin

A la recherche d’un je ne sais quoi

Traversa le temps d’un instant

L’espace et le temps d’un corps pantois

Je su que c’était toi

 

Lorsque tes mains, dans ce passage étroit

Osèrent frôler de leurs touchers ardant

Ma peau encore étourdie d’émois

Ne laissant que gémissements d’enfant

Je su que c’était toi

 

Lorsque ce doux ondoiement au lourd parfum

De ces courbes que la nature jalouse

Embrumèrent de larmes, mon horizon incertain

Et que mes pieds, chancelants, refusèrent toute ruse

Je su que c’était toi

 

Lorsque chaque jours que dieu fasse

Je viens ici, respirer l’air, par toi expiré

L’angoisse polissonne, brule des cierges d’espérance

Comme un languissamment infini vers des cieux implorés

Je su que c’était toi

 

Lorsque ton souvenir devient silence

Et que cet hymne à l’amour souvent décrié

S’élève vers les cimes, tel l’ange d’indifférence

Alors, ma voix se tait, pour ne point te prier

Car je sais, que c’est toi

 

demain peut-être

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aller, rien que pour toi

 

Couleur sang

 

Rien n’est plus beau que l’imparfait

Dans un monde un peu trop lisse

Mon cœur t’a aimé contre mon gré

Et laisser dans sa place, un abysse

 

Il y a des jours ou tout me lasse

J’ai beau me dire que demain sera autre

Seul le silence enveloppe ton indifférence

Ce soir, le ciel couleur nuit est sans astre

 

Pourquoi la tristesse semble joyeuse

Quand ses larmes noient l’espoir

Quelle importance ces acrimonieuses

Quand le cœur blessé broie du noir

 

Parfois je me dis, tourne la page

Sur le parchemin de la vie, réécris le passé

Laisse errer sur les chemins sans aiguillage

Tous ces anges et démons aux serments oubliés

 

Ce soir, l’ivresse du cœur est couleur sang

Sans complaisance, mais quelle importance

Le destin s’égrène en chapelet abdiquant

Sans remords, juste dans la souffrance

 

demain peut-être

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Entre nous

 

Il y’a entre nous

Une musique, une poésie d’amour

Sans une parole de vains reproches

Ou des défis dans la douleur

Ouvrent des blessures sans attache

 

Pourquoi y’a-t-il entre nous

Une amnésie du passé momentané

Sur des parcelles d’un temps oublié

Des pas sur ce chemin de croix en crise

Ou un sourire efface ces paroles apprises

 

Qui y’a-t-il entre nous

Pour que le temps respire le passé

Sur le tapis d’un rêve d’autrefois

Une caresse de larmes au ciel éclaté

Sous la houle du vent aux lèvres biaisées

 

Entre nous, c’est rien, c’est

Un aveu, une blessure d’une nuit, d’un jour

Une envie, un soupir, d’une brulure autour

De deux corps ballotés aux grès des caprices

D’une mer déchaînée que la folie encense

 

Entre nous, restera toujours

Ces regards qui se fuient d’attirance

Des mains qui se touchent d’innocence

Le parfum d’une errance en transe

Sur des rêves ou il n’y a qu’un face à face

 

demain peut-être

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Nuit câline

 

La lumière azurée caresse le lit

Dans les draps froissés, un corps alangui

La douceur du satin épouse sa peau

Voile sensuel en porte- drapeau

 

La nuit fourbu, à rendu les armes

Devant cette horde de charme

Le fier étendard demande grâce

Sous l’assaut d’une bouche vorace

 

La tête en ébullition perd la raison

Sa peau épicée, tableau des quatre-saisons

S’effeuille aux grès des caresses coquines

Plaisir charnel à l’offrande câline

 

Sur sa poitrine généreuse

Des tétons orgueilleux, osent

Tel des remparts de délices

Se dresser devant des lèvres complices

 

Des mains courageuses, tâtent, explorent

Les contreforts d’une matrice austère

Quand la houle s’invite à la noce

La source du plaisir frise l’insolence

 

Au jardin d’Éden, je découvre

Deux lèvres qu’un rien enivre

Dans cet écrin, un joyeux pistil

Implore grâce à la langue tactile

 

Un frisson parcoure les reins

Quand elle s’empale au glaive d’airain

Une chevauché de sens en perdition

Dans les abysses, rugit une douce Éruption

 

L’osmose des corps s’abandonne

A la folie, à la luxure qui damne

Dans ces draps de satin maudit

Je reprends gout aux plaisirs interdits

 

demain peut-être

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