momo 18 24 Posted May 1, 2014 Partager Posted May 1, 2014 Convulsions Dehors, la tempête semble déchirer le temps Comme si les éléments dans un brouhaha ordonné Voulaient graver en mère nature, tout le dédain Que leurs inspire ce soir, cette côte dévasté Les vagues sur l’océan, rivalisent d’espiègleries Elles jettent, l’une après l’autre, sur la roche sculptée Leurs élans amoureux dans une allégorie Qui frise de jalousie, le ciel tourmenté L’instant semble magique, intemporel Une rupture des sens, comme un oubli Une aspiration à l’évasion ascensionnelle Vers des cieux aux contours infinis Les envies restent cachées à ma vie Ne manque à cette allégorie picturale Que le feu de ton regard alangui Pour mettre à nu, ce cœur théâtral Dans l’âtre, flamboie de tristes reliques Tous ces adieux, condamnés à l’errance S’envolent dans une fumée mélancolique Pour se fondre doucement, dans le silence Tout tourne dans ma tête en absence Je ne suis qu’une parenthèse, une illusion Un soupçon de rêve, sans appartenance Ballotté au gré d’un cœur en convulsions demain peut-être Citer Link to post Share on other sites
Guest Miss angel Posted May 1, 2014 Partager Posted May 1, 2014 Momo, encore une fois, tu te transcendes , bravo. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted May 5, 2014 Partager Posted May 5, 2014 ................................... Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted May 8, 2014 Partager Posted May 8, 2014 Une valise Je cherche un signe dans le silence Un geste, un parfum, même volage Juste un petit clin d’œil au passage Une étiquette sur une valise en partance Usé, je suis usé, trop épuisé Trop de tristesse en souvenir Trop de trains, sur le quai, attendu Une valise sur le pas de porte jeté Aucune amarre pour me retenir Le cœur en dérive, trop balloté La douleur du temps pour passager Une valise au grès des alizées Juste, versé, quelques pleurs Sur une histoire pas encore écrite Des mots en goutte à goutte En perfusion sur mon cœur Usé, je suis usé, trop épuisé Des valises plein les yeux Passe le temps des adieux Ne reste qu’un souvenir abusé demain peut-être Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted May 10, 2014 Partager Posted May 10, 2014 ................................... Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted May 11, 2014 Partager Posted May 11, 2014 ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨ Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 3, 2014 Partager Posted June 3, 2014 Laisse le temps au temps Seul, sans repaire, une ombre dans la nuit noire Passe le temps ou coulent les larmes de l’oubli Sur le quai d’une gare, s’enfuit le train de l’espoir Vers ou, nul ne le sais, noire devient ma vie Nuit après nuit, ne reste que tristes souvenirs Des lignes écrites à l’encre de nos fol soupirs Comme ces larmes qui viennent parfois, mourir Dans le creux amer d’une pâle vérité à bannir J’ai un sentiment particulier pour toi Tendre comme la rosée d’un matin fleuri Brulant comme le souffle chaud de cet émoi Exalté sur les contours d’un corps assailli De jour en jour, ne reste qu’une ombre Regard penché sur un reflet moribond Ainsi s’estompe doucement les rêves sombres Emporté par le vent de la grande désillusion Apprend moi à être heureuse, disais-tu Comme si il suffisait d’un claquement de doigts Pour faire renaître d’un néant encore assoupi Le vertige fiévreux d’un bonheur d’autrefois Le temps reste au temps,……….intemporel Il égrène seconde après seconde Un goutte à goutte de serments éternels Pour nourrir une mer d’amour furibonde demain peut-être Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted June 3, 2014 Partager Posted June 3, 2014 Laisse le temps au temps Cervantes avait bien raison...on peut parfois regretter d'avoir agit trop vite... Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 5, 2014 Partager Posted June 5, 2014 Requiem derrière le rideau noir, des larmes enfantent de tristes mots sur des lèvres mordu au sang dehors, la pluie complice, entonne un refrain Pour accompagner, ses peines en déraisons aux abords du ruisseau, bruisse le doux printemps cherchant dans le reflet du temps, ce frêle instant ou le vent amoureux, effeuille fébrilement les fleurs Comme un adolescent dont le cœur, tremble de peur les sentiments s’évanouissent, portés au fil de l’eau au loin, la brume mensongère, accueille tous ces maux refuge des âmes solitaires, aux amours encore oubliés Sur les bords décharnés d’une berge au cœur déserté la blessure de l’âme brûle profondément la chair gravant dans les entrailles des souvenirs amers comme les rameaux aux beaux jours naissant n’éveillent devant le soleil, que songes d’antan bientôt, la saison des moissons, apportant avec elle son lot de compromissions, des offrandes en rituelles déposées sur l’autel des vanités comme une gerbe Devant le monument de nos amours en herbe dans mon cœur déserté, s’élève un chant funèbre ode enivrante sur des rêves qu’on démembre nul baiser sur ces lèvres autrefois accueillantes Ne saura remplacer, ces soupirs qui me hante comme la montagne aux cimes glacé d’effrois par les caprices d’une nature aux reflets de toi l’oublie recouvre de son noir manteau Mes amours et mes espoirs encore tout chaud demain peut-être Écrit 11/05 2014 à 12H30 Citer Link to post Share on other sites
HILAR 10 Posted June 6, 2014 Partager Posted June 6, 2014 Merci pour ce poème il m'a touché au plus profond de moi même merci. Citer Link to post Share on other sites
HILAR 10 Posted June 6, 2014 Partager Posted June 6, 2014 celui ci "comme la montagne aux cimes glacé d’effrois par les caprices d’une nature aux reflets de toi l’oublie recouvre de son noir manteau Mes amours et mes espoirs encore tout chaud " Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 6, 2014 Partager Posted June 6, 2014 Merci pour ce poème il m'a touché au plus profond de moi même merci. si ce poème t'a touché, c'est le plus beau compliment que tu pouvais me faire, merci HILAR Citer Link to post Share on other sites
Guest L'observateur Posted June 6, 2014 Partager Posted June 6, 2014 Requiem derrière le rideau noir, des larmes enfantent de tristes mots sur des lèvres mordu au sang dehors, la pluie complice, entonne un refrain Pour accompagner, ses peines en déraisons aux abords du ruisseau, bruisse le doux printemps cherchant dans le reflet du temps, ce frêle instant ou le vent amoureux, effeuille fébrilement les fleurs Comme un adolescent dont le cœur, tremble de peur les sentiments s’évanouissent, portés au fil de l’eau au loin, la brume mensongère, accueille tous ces maux refuge des âmes solitaires, aux amours encore oubliés Sur les bords décharnés d’une berge au cœur déserté la blessure de l’âme brûle profondément la chair gravant dans les entrailles des souvenirs amers comme les rameaux aux beaux jours naissant n’éveillent devant le soleil, que songes d’antan bientôt, la saison des moissons, apportant avec elle son lot de compromissions, des offrandes en rituelles déposées sur l’autel des vanités comme une gerbe Devant le monument de nos amours en herbe dans mon cœur déserté, s’élève un chant funèbre ode enivrante sur des rêves qu’on démembre nul baiser sur ces lèvres autrefois accueillantes Ne saura remplacer, ces soupirs qui me hante comme la montagne aux cimes glacé d’effrois par les caprices d’une nature aux reflets de toi l’oublie recouvre de son noir manteau Mes amours et mes espoirs encore tout chaud demain peut-être Écrit 11/05 2014 à 12H30 Salut Momo ; Excellent comme toujours la blessure de l’âme brûle profondément la chair gravant dans les entrailles des souvenirs amers comme les rameaux aux beaux jours naissant n’éveillent devant le soleil, que songes d’antan J'ai aimé ce passage ,ca évoque des souvenirs :rolleyes: Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 7, 2014 Partager Posted June 7, 2014 Salut Momo ; Excellent comme toujours J'ai aimé ce passage ,ca évoque des souvenirs :rolleyes: merci mon ami, tes passages sont toujours pour moi un baume de plaisir. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 9, 2014 Partager Posted June 9, 2014 Le silence moqueur Le silence moqueur, ce soir ordonne A mes dernières larmes de se t’airent Aux plaisirs amers, je m’abandonne Laissant mourir, l’amour éphémère Ne reste sur le rivage complice Que les brisants d’une mer déchaînée Rongeant de leurs houles accusatrices Les reliefs d’une passion oubliée Dans les contours de ta tour d’ivoire Une cacophonie de désirs hostiles Seuls les caprices d’un temps inquisiteur Semblent étancher cette soif tactile Pourquoi file-t-il aux quatre vents Ce cœur contrit, aux nuits d’illusions Chevauchant l’azur en astre brulant Semant derrière lui, peines et désolations Mon rêve se languit de sa muse rebelle Enfermé dans son écrin nacré de solitude A ses joutes amoureuses, qu’un rien amoncelle Je donnerai mon âme en guise de gratitude demain peut-être Citer Link to post Share on other sites
Guest Prométhée Posted June 9, 2014 Partager Posted June 9, 2014 Merci poète de toute cette poésie, c'est très beau. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 10, 2014 Partager Posted June 10, 2014 Merci poète de toute cette poésie, c'est très beau. merci à toi d'apprécier :40::40: Citer Link to post Share on other sites
Guest réflexions Posted June 16, 2014 Partager Posted June 16, 2014 Un poème d'amour très parlant .... poème qui autrefois ... berça mes nuit .... Voici un poème de Charles-Augustin Sainte-Beuve « Vous le savez, j'ai le malheur de ne pouvoir être jeune. » Étienne Pivert de Senancour, Obermann. Vierge longtemps rêvée, amante, épouse, amie. Charmant fantôme, à qui mon enfance endormie Dut son premier réveil ; Qui bien des fois mêlas, jeune et vive Inconnue, À nos jeux innocents la caresse ingénue De ton baiser vermeil ; Qui depuis, moins folâtre et plus belle avec l'âge, De loin me souriais dans l'onde de la plage, Dans le nuage errant ; Dont j'entendais la voix, de nuit, quand tout repose, Et dont je respirais sur le sein de la rose Le soupir odorant ; Étoile fugitive et toujours poursuivie ; Ange mystérieux, qui marchais dans ma vie, Me montrant le chemin, Et qui, d'en haut, penchant ton cou frais de rosée, Un doigt vers l'avenir, à mon âme épuisée Semblais dire : Demain ! — Demain n'est pas venu ; je n'ose plus l'attendre. Mais si pourtant encor, fantôme doux et tendre, Demain pouvait venir ; Si je pouvais atteindre ici-bas ton image, D'un cœur rempli de toi mettre à tes pieds l'hommage, Ô vierge, et t'obtenir !... Ah ! ne l'espère point ;... ne crains point que je veuille Entre tes doigts fleuris sécher la verte feuille Du bouton que tu tiens, Verser un souffle froid sur tes destins rapides, Un poison dans ton miel, et dans tes jours limpides L'amertume des miens. Un mal longtemps souffert me consume et me tue ; Le chêne, dont toujours l'enfance fut battue Par d'affreux ouragans, Le tronc nu, les rameaux tout noircis, n'est pas digne D'enlacer en ses bras et d'épouser la vigne Aux festons élégants. Non ; c'en est fait, jamais ! ni son regard timide, Où de l'astre d'amour tremble un rayon humide, Ni son chaste entretien, Propos doux comme une onde, ardents comme une flamme, Serments, soupirs, baisers, son beau corps, sa belle âme, Non, rien, je ne veux rien ! Rien, excepté l'aimer, l'adorer en silence ; Le soir, quand le zéphir plus mollement balance Les rameaux dans les bois, Suivre de loin ses pas sur l'herbe défleurie, Épier les détours où fuit sa rêverie, L'entrevoir quelquefois ; Et puis la saluer, lui sourire au passage, Et, par elle chargé d'un frivole message, Obéir en volant ; Dans un mouchoir perdu retrouver son haleine, Baiser son gant si fin ou l'amoureuse laine Qui toucha son cou blanc ; Mais surtout, cher objet d'une plainte éternelle, Autour de toi veiller, te couvrir de mon aile, Prier pour ton bonheur, Comme, auprès du berceau d'une fille chérie, Une veuve à genoux veille dans l'ombre et prie La mère du Seigneur ! Ce sont là tous mes vœux, et j'en fais un encore : Qu'un jeune homme, à l'œil noir, dont le front se décore D'une mâle beauté ; Qui rougit en parlant ; au cœur noble et fidèle ; Le même que souvent j'ai vu s'asseoir près d'elle Et lire à son côté ; Qu'un soir il la rencontre au détour d'une allée, Surprise, et cachant mal l'émotion voilée De son sein palpitant ; Qu'alors un regard vienne au regard se confondre, Écho parti d'une âme et pressé de répondre À l'âme qui l'attend ! Aimez-vous, couple heureux, et profitez de l'heure ; Pour plus d'un affligé qui souffre seul et pleure Ce soir semblera long ; Allez ; l'ombre épaissie a voilé la charmille, Et les sons de l'archet appellent la famille Aux danses du salon. Confiez vos soupirs aux forêts murmurantes, Et, la main dans la main, avec des voix mourantes Parlez longtemps d'amour ; Que d'ineffables mots, mille ardeurs empressées, Mille refus charmants gravent dans vos pensées L'aveu du premier jour ! Et moi, qui la verrai revenir solitaire, Passer près de sa mère, et rougir, et se taire, Et n'oser regarder ; Qui verrai son beau sein nager dans les délices, Et de ses yeux brillants les humides calices Tout prêts à déborder ; Comme un vieillard, témoin des plaisirs d'un autre âge, Qui sourit en pleurant et ressent moins l'outrage De la caducité, Me laissant, un instant, ravir à son ivresse, J'adoucirai ma peine et noierai ma tristesse En sa félicité. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 16, 2014 Partager Posted June 16, 2014 Un poème d'amour très parlant .... poème qui autrefois ... berça mes nuit .... Voici un poème de Charles-Augustin Sainte-Beuve « Vous le savez, j'ai le malheur de ne pouvoir être jeune. » Étienne Pivert de Senancour, Obermann. Vierge longtemps rêvée, amante, épouse, amie. Charmant fantôme, à qui mon enfance endormie Dut son premier réveil ; Qui bien des fois mêlas, jeune et vive Inconnue, À nos jeux innocents la caresse ingénue De ton baiser vermeil ; Qui depuis, moins folâtre et plus belle avec l'âge, De loin me souriais dans l'onde de la plage, Dans le nuage errant ; Dont j'entendais la voix, de nuit, quand tout repose, Et dont je respirais sur le sein de la rose Le soupir odorant ; Étoile fugitive et toujours poursuivie ; Ange mystérieux, qui marchais dans ma vie, Me montrant le chemin, Et qui, d'en haut, penchant ton cou frais de rosée, Un doigt vers l'avenir, à mon âme épuisée Semblais dire : Demain ! — Demain n'est pas venu ; je n'ose plus l'attendre. Mais si pourtant encor, fantôme doux et tendre, Demain pouvait venir ; Si je pouvais atteindre ici-bas ton image, D'un cœur rempli de toi mettre à tes pieds l'hommage, Ô vierge, et t'obtenir !... Ah ! ne l'espère point ;... ne crains point que je veuille Entre tes doigts fleuris sécher la verte feuille Du bouton que tu tiens, Verser un souffle froid sur tes destins rapides, Un poison dans ton miel, et dans tes jours limpides L'amertume des miens. Un mal longtemps souffert me consume et me tue ; Le chêne, dont toujours l'enfance fut battue Par d'affreux ouragans, Le tronc nu, les rameaux tout noircis, n'est pas digne D'enlacer en ses bras et d'épouser la vigne Aux festons élégants. Non ; c'en est fait, jamais ! ni son regard timide, Où de l'astre d'amour tremble un rayon humide, Ni son chaste entretien, Propos doux comme une onde, ardents comme une flamme, Serments, soupirs, baisers, son beau corps, sa belle âme, Non, rien, je ne veux rien ! Rien, excepté l'aimer, l'adorer en silence ; Le soir, quand le zéphir plus mollement balance Les rameaux dans les bois, Suivre de loin ses pas sur l'herbe défleurie, Épier les détours où fuit sa rêverie, L'entrevoir quelquefois ; Et puis la saluer, lui sourire au passage, Et, par elle chargé d'un frivole message, Obéir en volant ; Dans un mouchoir perdu retrouver son haleine, Baiser son gant si fin ou l'amoureuse laine Qui toucha son cou blanc ; Mais surtout, cher objet d'une plainte éternelle, Autour de toi veiller, te couvrir de mon aile, Prier pour ton bonheur, Comme, auprès du berceau d'une fille chérie, Une veuve à genoux veille dans l'ombre et prie La mère du Seigneur ! Ce sont là tous mes vœux, et j'en fais un encore : Qu'un jeune homme, à l'œil noir, dont le front se décore D'une mâle beauté ; Qui rougit en parlant ; au cœur noble et fidèle ; Le même que souvent j'ai vu s'asseoir près d'elle Et lire à son côté ; Qu'un soir il la rencontre au détour d'une allée, Surprise, et cachant mal l'émotion voilée De son sein palpitant ; Qu'alors un regard vienne au regard se confondre, Écho parti d'une âme et pressé de répondre À l'âme qui l'attend ! Aimez-vous, couple heureux, et profitez de l'heure ; Pour plus d'un affligé qui souffre seul et pleure Ce soir semblera long ; Allez ; l'ombre épaissie a voilé la charmille, Et les sons de l'archet appellent la famille Aux danses du salon. Confiez vos soupirs aux forêts murmurantes, Et, la main dans la main, avec des voix mourantes Parlez longtemps d'amour ; Que d'ineffables mots, mille ardeurs empressées, Mille refus charmants gravent dans vos pensées L'aveu du premier jour ! Et moi, qui la verrai revenir solitaire, Passer près de sa mère, et rougir, et se taire, Et n'oser regarder ; Qui verrai son beau sein nager dans les délices, Et de ses yeux brillants les humides calices Tout prêts à déborder ; Comme un vieillard, témoin des plaisirs d'un autre âge, Qui sourit en pleurant et ressent moins l'outrage De la caducité, Me laissant, un instant, ravir à son ivresse, J'adoucirai ma peine et noierai ma tristesse En sa félicité. c'est magnifique, un peu long, mais délicieux à lire, merci du partage Citer Link to post Share on other sites
Guest réflexions Posted June 16, 2014 Partager Posted June 16, 2014 c'est magnifique, un peu long, mais délicieux à lire, merci du partage Oui long ........ mais j'aime beaucoup moi aussi ... Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 16, 2014 Partager Posted June 16, 2014 les autres sont trop............chaud :confused: impubliable Je vois Je vois mes doigts pianotant Une symphonie de soupirs exaltés Parcourant au grès du miel abondant La vallée au jardin sublimé Je vois ce corps en fièvre glacé Se couvrir de perles nacrées Ses yeux au regard révulsé Dévoraient l'intrus d'un trait Je vois tes mains se crispées S’agrippant aux rêves fuyant Cherchant dans les draps satinés L’espoir d'un renouveau payant Je vois sur tes lèvres gercées Par des baisers trop mal données L’invite muette d'une alliance mesurée Le temps d'un soupir engendré Je vois sur mon corps lacéré Par des ongles en bataille jeté Les prémices de joutes endiablées Au son d'une musique exécuté demain peut-être Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 18, 2014 Partager Posted June 18, 2014 L’éternité en fuite Quand tes yeux me mentaient Mon cœur blasé, le sentait Ce regard à en perdre la tête Met mes pensées en émeutes Quand tes lèvres sur mes lèvres S’offrent en partage de fièvre Des promesses de richesses Au quidam en quête de jouissance Quand tes mains aux serres acérées Dessinent des arabesques tatouées Mon corps, en parchemin froissé Offre l’encre par son sang souillé Quand tes caresses éveillent le feu De l’antre ou git le malheureux N’oublie pas que quelques fois Le futile, prend sur le reste, le pas Quand tes larmes me sourient D’un éclat couleur d’incompris Des fragments de temps perdu Me rappellent au souvenir défendu Quand la raison devient folie Le jour fait couche à la nuit Sur des serments trop souvent versés L’éternité amoureuse s’enfuit, affolée demain peut-être Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 29, 2014 Partager Posted June 29, 2014 ramadan oh que j'aime ces moments exquis le temps qui égrène ses secondes le doux fumé qui embaume l'esprit et titille malicieusement les papilles au tour de la table réunie l’œil rivé sur la trotteuse le temps à cet instant précis semble suspendre sa course une voix au loin s'élève autorisant la rupture du jeune des doigts fébriles s’animent autours des mets suaves la première gorgé d'un café brulant réanime ce corps endormie les pensées s’entrechoque un instant enivrées par tant de félicité la vie reprend ses droits on se félicite de ce bonheur oublié les soucis du jour seule a droit de cité, la joie les victuailles circulent, nombreuses les pâtisseries foisonnent, succulentes ce n'est pas un repas, c'est une orgie ce n'est pas une rupture, c'est une communion de vie bien plus tard, la panse repue disparue ces migraines envolé ces épiques colères ne reste que l'instant vécut oh que j'aime ce rituel ou la nuit suspend sa course étoilé dans un firmament virtuel remplie de rêves espérés bénit sois ses moments de communion entre l'esprit et le corps ce mois sacré, par ces privations engendre en moi, l'extase de l'effort demain peut-être Citer Link to post Share on other sites
Guest Miss angel Posted June 29, 2014 Partager Posted June 29, 2014 Momo, le jeûne te réussit bravo. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted June 29, 2014 Partager Posted June 29, 2014 Momo, le jeûne te réussit bravo. merci Miss, mais cela fait déjà un moment que je l'ai écris celui-la mais comme en ce moment, je n'arrive pas à aligner deux mots et qu'il était de circonstance, je l'ai poster. merci de ton passage Citer Link to post Share on other sites
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