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Serment d'Amour


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Convulsions

 

Dehors, la tempête semble déchirer le temps

Comme si les éléments dans un brouhaha ordonné

Voulaient graver en mère nature, tout le dédain

Que leurs inspire ce soir, cette côte dévasté

 

Les vagues sur l’océan, rivalisent d’espiègleries

Elles jettent, l’une après l’autre, sur la roche sculptée

Leurs élans amoureux dans une allégorie

Qui frise de jalousie, le ciel tourmenté

 

L’instant semble magique, intemporel

Une rupture des sens, comme un oubli

Une aspiration à l’évasion ascensionnelle

Vers des cieux aux contours infinis

 

Les envies restent cachées à ma vie

Ne manque à cette allégorie picturale

Que le feu de ton regard alangui

Pour mettre à nu, ce cœur théâtral

 

Dans l’âtre, flamboie de tristes reliques

Tous ces adieux, condamnés à l’errance

S’envolent dans une fumée mélancolique

Pour se fondre doucement, dans le silence

 

Tout tourne dans ma tête en absence

Je ne suis qu’une parenthèse, une illusion

Un soupçon de rêve, sans appartenance

Ballotté au gré d’un cœur en convulsions

 

demain peut-être

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  • Réponses 2k
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Top Posters In This Topic

Une valise

 

Je cherche un signe dans le silence

Un geste, un parfum, même volage

Juste un petit clin d’œil au passage

Une étiquette sur une valise en partance

 

Usé, je suis usé, trop épuisé

Trop de tristesse en souvenir

Trop de trains, sur le quai, attendu

Une valise sur le pas de porte jeté

 

Aucune amarre pour me retenir

Le cœur en dérive, trop balloté

La douleur du temps pour passager

Une valise au grès des alizées

 

Juste, versé, quelques pleurs

Sur une histoire pas encore écrite

Des mots en goutte à goutte

En perfusion sur mon cœur

 

Usé, je suis usé, trop épuisé

Des valises plein les yeux

Passe le temps des adieux

Ne reste qu’un souvenir abusé

 

demain peut-être

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  • 4 weeks later...

Laisse le temps au temps

 

Seul, sans repaire, une ombre dans la nuit noire

Passe le temps ou coulent les larmes de l’oubli

Sur le quai d’une gare, s’enfuit le train de l’espoir

Vers ou, nul ne le sais, noire devient ma vie

 

Nuit après nuit, ne reste que tristes souvenirs

Des lignes écrites à l’encre de nos fol soupirs

Comme ces larmes qui viennent parfois, mourir

Dans le creux amer d’une pâle vérité à bannir

 

J’ai un sentiment particulier pour toi

Tendre comme la rosée d’un matin fleuri

Brulant comme le souffle chaud de cet émoi

Exalté sur les contours d’un corps assailli

 

De jour en jour, ne reste qu’une ombre

Regard penché sur un reflet moribond

Ainsi s’estompe doucement les rêves sombres

Emporté par le vent de la grande désillusion

 

Apprend moi à être heureuse, disais-tu

Comme si il suffisait d’un claquement de doigts

Pour faire renaître d’un néant encore assoupi

Le vertige fiévreux d’un bonheur d’autrefois

 

Le temps reste au temps,……….intemporel

Il égrène seconde après seconde

Un goutte à goutte de serments éternels

Pour nourrir une mer d’amour furibonde

 

demain peut-être

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Requiem

 

derrière le rideau noir, des larmes enfantent

de tristes mots sur des lèvres mordu au sang

dehors, la pluie complice, entonne un refrain

Pour accompagner, ses peines en déraisons

 

aux abords du ruisseau, bruisse le doux printemps

cherchant dans le reflet du temps, ce frêle instant

ou le vent amoureux, effeuille fébrilement les fleurs

Comme un adolescent dont le cœur, tremble de peur

 

les sentiments s’évanouissent, portés au fil de l’eau

au loin, la brume mensongère, accueille tous ces maux

refuge des âmes solitaires, aux amours encore oubliés

Sur les bords décharnés d’une berge au cœur déserté

 

la blessure de l’âme brûle profondément la chair

gravant dans les entrailles des souvenirs amers

comme les rameaux aux beaux jours naissant

n’éveillent devant le soleil, que songes d’antan

 

bientôt, la saison des moissons, apportant avec elle

son lot de compromissions, des offrandes en rituelles

déposées sur l’autel des vanités comme une gerbe

Devant le monument de nos amours en herbe

 

dans mon cœur déserté, s’élève un chant funèbre

ode enivrante sur des rêves qu’on démembre

nul baiser sur ces lèvres autrefois accueillantes

Ne saura remplacer, ces soupirs qui me hante

 

comme la montagne aux cimes glacé d’effrois

par les caprices d’une nature aux reflets de toi

l’oublie recouvre de son noir manteau

Mes amours et mes espoirs encore tout chaud

 

demain peut-être

 

Écrit 11/05 2014 à 12H30

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celui ci

 

"comme la montagne aux cimes glacé d’effrois

par les caprices d’une nature aux reflets de toi

l’oublie recouvre de son noir manteau

Mes amours et mes espoirs encore tout chaud "

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Guest L'observateur
Requiem

 

derrière le rideau noir, des larmes enfantent

de tristes mots sur des lèvres mordu au sang

dehors, la pluie complice, entonne un refrain

Pour accompagner, ses peines en déraisons

 

aux abords du ruisseau, bruisse le doux printemps

cherchant dans le reflet du temps, ce frêle instant

ou le vent amoureux, effeuille fébrilement les fleurs

Comme un adolescent dont le cœur, tremble de peur

 

les sentiments s’évanouissent, portés au fil de l’eau

au loin, la brume mensongère, accueille tous ces maux

refuge des âmes solitaires, aux amours encore oubliés

Sur les bords décharnés d’une berge au cœur déserté

 

la blessure de l’âme brûle profondément la chair

gravant dans les entrailles des souvenirs amers

comme les rameaux aux beaux jours naissant

n’éveillent devant le soleil, que songes d’antan

 

bientôt, la saison des moissons, apportant avec elle

son lot de compromissions, des offrandes en rituelles

déposées sur l’autel des vanités comme une gerbe

Devant le monument de nos amours en herbe

 

dans mon cœur déserté, s’élève un chant funèbre

ode enivrante sur des rêves qu’on démembre

nul baiser sur ces lèvres autrefois accueillantes

Ne saura remplacer, ces soupirs qui me hante

 

comme la montagne aux cimes glacé d’effrois

par les caprices d’une nature aux reflets de toi

l’oublie recouvre de son noir manteau

Mes amours et mes espoirs encore tout chaud

 

demain peut-être

 

Écrit 11/05 2014 à 12H30

Salut Momo ;

Excellent comme toujours

 

la blessure de l’âme brûle profondément la chair

gravant dans les entrailles des souvenirs amers

comme les rameaux aux beaux jours naissant

n’éveillent devant le soleil, que songes d’antan

 

J'ai aimé ce passage ,ca évoque des souvenirs :rolleyes:

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Le silence moqueur

 

Le silence moqueur, ce soir ordonne

A mes dernières larmes de se t’airent

Aux plaisirs amers, je m’abandonne

Laissant mourir, l’amour éphémère

 

Ne reste sur le rivage complice

Que les brisants d’une mer déchaînée

Rongeant de leurs houles accusatrices

Les reliefs d’une passion oubliée

 

Dans les contours de ta tour d’ivoire

Une cacophonie de désirs hostiles

Seuls les caprices d’un temps inquisiteur

Semblent étancher cette soif tactile

 

Pourquoi file-t-il aux quatre vents

Ce cœur contrit, aux nuits d’illusions

Chevauchant l’azur en astre brulant

Semant derrière lui, peines et désolations

 

Mon rêve se languit de sa muse rebelle

Enfermé dans son écrin nacré de solitude

A ses joutes amoureuses, qu’un rien amoncelle

Je donnerai mon âme en guise de gratitude

 

demain peut-être

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Guest réflexions

Un poème d'amour très parlant .... poème qui autrefois ... berça mes nuit ....

 

Voici un poème de Charles-Augustin Sainte-Beuve

 

« Vous le savez, j'ai le malheur de ne pouvoir être jeune. »

Étienne Pivert de Senancour, Obermann.

 

Vierge longtemps rêvée, amante, épouse, amie.

Charmant fantôme, à qui mon enfance endormie

Dut son premier réveil ;

Qui bien des fois mêlas, jeune et vive Inconnue,

À nos jeux innocents la caresse ingénue

De ton baiser vermeil ;

 

Qui depuis, moins folâtre et plus belle avec l'âge,

De loin me souriais dans l'onde de la plage,

Dans le nuage errant ;

Dont j'entendais la voix, de nuit, quand tout repose,

Et dont je respirais sur le sein de la rose

Le soupir odorant ;

 

Étoile fugitive et toujours poursuivie ;

Ange mystérieux, qui marchais dans ma vie,

Me montrant le chemin,

Et qui, d'en haut, penchant ton cou frais de rosée,

Un doigt vers l'avenir, à mon âme épuisée

Semblais dire : Demain ! —

 

Demain n'est pas venu ; je n'ose plus l'attendre.

Mais si pourtant encor, fantôme doux et tendre,

Demain pouvait venir ;

Si je pouvais atteindre ici-bas ton image,

D'un cœur rempli de toi mettre à tes pieds l'hommage,

Ô vierge, et t'obtenir !...

 

Ah ! ne l'espère point ;... ne crains point que je veuille

Entre tes doigts fleuris sécher la verte feuille

Du bouton que tu tiens,

Verser un souffle froid sur tes destins rapides,

Un poison dans ton miel, et dans tes jours limpides

L'amertume des miens.

 

Un mal longtemps souffert me consume et me tue ;

Le chêne, dont toujours l'enfance fut battue

Par d'affreux ouragans,

Le tronc nu, les rameaux tout noircis, n'est pas digne

D'enlacer en ses bras et d'épouser la vigne

Aux festons élégants.

 

Non ; c'en est fait, jamais ! ni son regard timide,

Où de l'astre d'amour tremble un rayon humide,

Ni son chaste entretien,

Propos doux comme une onde, ardents comme une flamme,

Serments, soupirs, baisers, son beau corps, sa belle âme,

Non, rien, je ne veux rien !

 

Rien, excepté l'aimer, l'adorer en silence ;

Le soir, quand le zéphir plus mollement balance

Les rameaux dans les bois,

Suivre de loin ses pas sur l'herbe défleurie,

Épier les détours où fuit sa rêverie,

L'entrevoir quelquefois ;

 

Et puis la saluer, lui sourire au passage,

Et, par elle chargé d'un frivole message,

Obéir en volant ;

Dans un mouchoir perdu retrouver son haleine,

Baiser son gant si fin ou l'amoureuse laine

Qui toucha son cou blanc ;

 

Mais surtout, cher objet d'une plainte éternelle,

Autour de toi veiller, te couvrir de mon aile,

Prier pour ton bonheur,

Comme, auprès du berceau d'une fille chérie,

Une veuve à genoux veille dans l'ombre et prie

La mère du Seigneur !

 

Ce sont là tous mes vœux, et j'en fais un encore :

Qu'un jeune homme, à l'œil noir, dont le front se décore

D'une mâle beauté ;

Qui rougit en parlant ; au cœur noble et fidèle ;

Le même que souvent j'ai vu s'asseoir près d'elle

Et lire à son côté ;

 

Qu'un soir il la rencontre au détour d'une allée,

Surprise, et cachant mal l'émotion voilée

De son sein palpitant ;

Qu'alors un regard vienne au regard se confondre,

Écho parti d'une âme et pressé de répondre

À l'âme qui l'attend !

 

Aimez-vous, couple heureux, et profitez de l'heure ;

Pour plus d'un affligé qui souffre seul et pleure

Ce soir semblera long ;

Allez ; l'ombre épaissie a voilé la charmille,

Et les sons de l'archet appellent la famille

Aux danses du salon.

 

Confiez vos soupirs aux forêts murmurantes,

Et, la main dans la main, avec des voix mourantes

Parlez longtemps d'amour ;

Que d'ineffables mots, mille ardeurs empressées,

Mille refus charmants gravent dans vos pensées

L'aveu du premier jour !

 

Et moi, qui la verrai revenir solitaire,

Passer près de sa mère, et rougir, et se taire,

Et n'oser regarder ;

Qui verrai son beau sein nager dans les délices,

Et de ses yeux brillants les humides calices

Tout prêts à déborder ;

 

Comme un vieillard, témoin des plaisirs d'un autre âge,

Qui sourit en pleurant et ressent moins l'outrage

De la caducité,

Me laissant, un instant, ravir à son ivresse,

J'adoucirai ma peine et noierai ma tristesse

En sa félicité.

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Un poème d'amour très parlant .... poème qui autrefois ... berça mes nuit ....

 

Voici un poème de Charles-Augustin Sainte-Beuve

 

« Vous le savez, j'ai le malheur de ne pouvoir être jeune. »

Étienne Pivert de Senancour, Obermann.

 

Vierge longtemps rêvée, amante, épouse, amie.

Charmant fantôme, à qui mon enfance endormie

Dut son premier réveil ;

Qui bien des fois mêlas, jeune et vive Inconnue,

À nos jeux innocents la caresse ingénue

De ton baiser vermeil ;

 

Qui depuis, moins folâtre et plus belle avec l'âge,

De loin me souriais dans l'onde de la plage,

Dans le nuage errant ;

Dont j'entendais la voix, de nuit, quand tout repose,

Et dont je respirais sur le sein de la rose

Le soupir odorant ;

 

Étoile fugitive et toujours poursuivie ;

Ange mystérieux, qui marchais dans ma vie,

Me montrant le chemin,

Et qui, d'en haut, penchant ton cou frais de rosée,

Un doigt vers l'avenir, à mon âme épuisée

Semblais dire : Demain ! —

 

Demain n'est pas venu ; je n'ose plus l'attendre.

Mais si pourtant encor, fantôme doux et tendre,

Demain pouvait venir ;

Si je pouvais atteindre ici-bas ton image,

D'un cœur rempli de toi mettre à tes pieds l'hommage,

Ô vierge, et t'obtenir !...

 

Ah ! ne l'espère point ;... ne crains point que je veuille

Entre tes doigts fleuris sécher la verte feuille

Du bouton que tu tiens,

Verser un souffle froid sur tes destins rapides,

Un poison dans ton miel, et dans tes jours limpides

L'amertume des miens.

 

Un mal longtemps souffert me consume et me tue ;

Le chêne, dont toujours l'enfance fut battue

Par d'affreux ouragans,

Le tronc nu, les rameaux tout noircis, n'est pas digne

D'enlacer en ses bras et d'épouser la vigne

Aux festons élégants.

 

Non ; c'en est fait, jamais ! ni son regard timide,

Où de l'astre d'amour tremble un rayon humide,

Ni son chaste entretien,

Propos doux comme une onde, ardents comme une flamme,

Serments, soupirs, baisers, son beau corps, sa belle âme,

Non, rien, je ne veux rien !

 

Rien, excepté l'aimer, l'adorer en silence ;

Le soir, quand le zéphir plus mollement balance

Les rameaux dans les bois,

Suivre de loin ses pas sur l'herbe défleurie,

Épier les détours où fuit sa rêverie,

L'entrevoir quelquefois ;

 

Et puis la saluer, lui sourire au passage,

Et, par elle chargé d'un frivole message,

Obéir en volant ;

Dans un mouchoir perdu retrouver son haleine,

Baiser son gant si fin ou l'amoureuse laine

Qui toucha son cou blanc ;

 

Mais surtout, cher objet d'une plainte éternelle,

Autour de toi veiller, te couvrir de mon aile,

Prier pour ton bonheur,

Comme, auprès du berceau d'une fille chérie,

Une veuve à genoux veille dans l'ombre et prie

La mère du Seigneur !

 

Ce sont là tous mes vœux, et j'en fais un encore :

Qu'un jeune homme, à l'œil noir, dont le front se décore

D'une mâle beauté ;

Qui rougit en parlant ; au cœur noble et fidèle ;

Le même que souvent j'ai vu s'asseoir près d'elle

Et lire à son côté ;

 

Qu'un soir il la rencontre au détour d'une allée,

Surprise, et cachant mal l'émotion voilée

De son sein palpitant ;

Qu'alors un regard vienne au regard se confondre,

Écho parti d'une âme et pressé de répondre

À l'âme qui l'attend !

 

Aimez-vous, couple heureux, et profitez de l'heure ;

Pour plus d'un affligé qui souffre seul et pleure

Ce soir semblera long ;

Allez ; l'ombre épaissie a voilé la charmille,

Et les sons de l'archet appellent la famille

Aux danses du salon.

 

Confiez vos soupirs aux forêts murmurantes,

Et, la main dans la main, avec des voix mourantes

Parlez longtemps d'amour ;

Que d'ineffables mots, mille ardeurs empressées,

Mille refus charmants gravent dans vos pensées

L'aveu du premier jour !

 

Et moi, qui la verrai revenir solitaire,

Passer près de sa mère, et rougir, et se taire,

Et n'oser regarder ;

Qui verrai son beau sein nager dans les délices,

Et de ses yeux brillants les humides calices

Tout prêts à déborder ;

 

Comme un vieillard, témoin des plaisirs d'un autre âge,

Qui sourit en pleurant et ressent moins l'outrage

De la caducité,

Me laissant, un instant, ravir à son ivresse,

J'adoucirai ma peine et noierai ma tristesse

En sa félicité.

 

c'est magnifique, un peu long, mais délicieux à lire, merci du partage

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les autres sont trop............chaud :confused: impubliable

 

Je vois

 

Je vois mes doigts pianotant

Une symphonie de soupirs exaltés

Parcourant au grès du miel abondant

La vallée au jardin sublimé

 

Je vois ce corps en fièvre glacé

Se couvrir de perles nacrées

Ses yeux au regard révulsé

Dévoraient l'intrus d'un trait

 

Je vois tes mains se crispées

S’agrippant aux rêves fuyant

Cherchant dans les draps satinés

L’espoir d'un renouveau payant

 

Je vois sur tes lèvres gercées

Par des baisers trop mal données

L’invite muette d'une alliance mesurée

Le temps d'un soupir engendré

 

Je vois sur mon corps lacéré

Par des ongles en bataille jeté

Les prémices de joutes endiablées

Au son d'une musique exécuté

 

demain peut-être

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L’éternité en fuite

 

Quand tes yeux me mentaient

Mon cœur blasé, le sentait

Ce regard à en perdre la tête

Met mes pensées en émeutes

 

Quand tes lèvres sur mes lèvres

S’offrent en partage de fièvre

Des promesses de richesses

Au quidam en quête de jouissance

 

Quand tes mains aux serres acérées

Dessinent des arabesques tatouées

Mon corps, en parchemin froissé

Offre l’encre par son sang souillé

 

Quand tes caresses éveillent le feu

De l’antre ou git le malheureux

N’oublie pas que quelques fois

Le futile, prend sur le reste, le pas

 

Quand tes larmes me sourient

D’un éclat couleur d’incompris

Des fragments de temps perdu

Me rappellent au souvenir défendu

 

Quand la raison devient folie

Le jour fait couche à la nuit

Sur des serments trop souvent versés

L’éternité amoureuse s’enfuit, affolée

 

demain peut-être

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  • 2 weeks later...

ramadan

 

oh que j'aime ces moments exquis

le temps qui égrène ses secondes

le doux fumé qui embaume l'esprit

et titille malicieusement les papilles

 

au tour de la table réunie

l’œil rivé sur la trotteuse

le temps à cet instant précis

semble suspendre sa course

 

une voix au loin s'élève

autorisant la rupture du jeune

des doigts fébriles s’animent

autours des mets suaves

 

la première gorgé d'un café brulant

réanime ce corps endormie

les pensées s’entrechoque un instant

enivrées par tant de félicité

 

la vie reprend ses droits

on se félicite de ce bonheur

oublié les soucis du jour

seule a droit de cité, la joie

 

les victuailles circulent, nombreuses

les pâtisseries foisonnent, succulentes

ce n'est pas un repas, c'est une orgie

ce n'est pas une rupture, c'est une communion de vie

 

bien plus tard, la panse repue

disparue ces migraines

envolé ces épiques colères

ne reste que l'instant vécut

 

oh que j'aime ce rituel

ou la nuit suspend sa course étoilé

dans un firmament virtuel

remplie de rêves espérés

 

bénit sois ses moments de communion

entre l'esprit et le corps

ce mois sacré, par ces privations

engendre en moi, l'extase de l'effort

 

demain peut-être

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Momo, le jeûne te réussit

 

bravo.

 

merci Miss, mais cela fait déjà un moment que je l'ai écris celui-la mais comme en ce moment, je n'arrive pas à aligner deux mots et qu'il était de circonstance, je l'ai poster. merci de ton passage :)

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