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Serment d'Amour


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moi je dois encore contre le temps

patienter une heure pour savourer

tout les bienfaits terrestre du moment

avec, tu a raison, un pseudo à jeter

 

aux enfers.............................:)

 

patiente patiente, le temps de rompre est dans pas longtemps

non! ne jettes rien surtout, il n'est de chose inutile ici voyons :D

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Au diable

 

Ou diable cours-tu comme ça

Ne vois tu pas le temps pleurer

Le devenir devant toi, trépassera

A trop fuir devant le passé

 

Je ne sais ce qu’il faut faire ou dire

Pour que tu retrouve un jour

Sans pour autant tout enlaidir

Ce qui faisait l’essence du bonheur

 

Tu erre sans but consacré

De jours comme de nuit, insolente

Faisant fi de ces prières exaltées

Comme un spectre, qu’une image hante

 

Là-bas, au loin, se profile l’espoir

Ce souvenir brulant réchauffe les cœurs

Même si des blessures au sang noir

Entachent encore des pensées en fureur

 

Pour ma part, je reste la, assis

Ressassant de sombres idées indolentes

Le cœur transi par le froid de la nuit

Attendant sans espoir, la lueur absente

 

Ma peau, au souvenir douloureux

S’écaille sur des serments d’hier

Semant, de-ci de-là, aux amoureux

Le sel poivré de douces prières

 

Je veux retrouver la chaleur de ta peau

Me blottir dans la tendresse de tes bras

Goutter aux délices de ta bouche en feu

Et me réveiller, chaque matin, repu, près de toi

 

momo 18

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Je veux un poeme :closedeyes:

 

:mdr::mdr:

 

KABYLIE

 

Le souffle majestueux de l’aigle

Hante encore les cimes du Djurjura

Aussi loin que porte le regard royal

La montagne épique engrange les hourras

 

A chaque jour suffit sa peine, Miissy

Toi, digne héritière de la reine DIHYA

Comme elle, tu accueil l’invité en ami

Mais jamais, devant quiconque, ne pliera

 

La fierté coule dans tes veines

Comme des plaintes dévalant la pente

Rocailleuse pour vénérer à l’ancienne

Le sacrifice sacré de tes nobles ancêtres

 

Plutôt l’exile, que la honte soumission

Sacrifié volontaire sur l’autel des ténèbres

Le corps d’un coté de la mer d’addictions

Et le cœur se consumant dans la pénombre

 

KABYLIE aimante et tourmenter

Le chant de la rivière des souffrances

Témoigne encore de la grandeur passée

La peur l’évite, de peur de l’affronter de face

 

Miissy, belle Miissy, la terre qui s’offre à tes yeux

Célèbre par ton regard, les louanges des cieux

Ton pied enraciné, ignore la colère des dieux

Aussi, je t’offre cet asfrou, faute de mieux

 

momo18 :p

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vous en avez pas un pour moi :20:

 

ho qu'il est bo le bébé qui roupille

paisible même s'il mouille ses couches

 

d'ici peu il se réveillera, tournera comme une toupille

après l’avoir changé, n'oublie pas de prendre une douche

 

ho? il poussera comme un joueur de basket

il commencera à dire pourquoi oui, pourquoi non

 

pourquoi si, pourquoi quoi et

goutera sa kh'nouna dans pas longtemps

 

dors petit démon, savoure ce bref moment de trêve

là où tu es, parfois tu souris...je me demande de quoi tu rêve.

 

 

voilà, emballé et servi.

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ho qu'il est bo le bébé qui roupille

paisible même s'il mouille ses couches

 

d'ici peu il se réveillera, tournera comme une toupille

après l’avoir changé, n'oublie pas de prendre une douche

 

ho? il poussera comme un joueur de basket

il commencera à dire pourquoi oui, pourquoi non

 

pourquoi si, pourquoi quoi et

goutera sa kh'nouna dans pas longtemps

 

dors petit démon, savoure ce bref moment de trêve

là où tu es, parfois tu souris...je me demande de quoi tu rêve.

 

 

voilà, emballé et servi.

OH merci un poeme rien que pour moi bon ou pour le bb en moi :35: vous etes un risk gentil :cloud9:

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d'un revers léger de la main

elle chasse l'opportun osé

tel un insecte insignifiant

devant ses yeux bleu perlés

 

c'est son jour aujourd'hui

un jours naissant, nouvelle année

une année qui meurt à minuit

une autre, tendrement, prend le relais

 

40 printemps se sont depuis écoulés

avec leurs lots de joies et tristesses

une ivresse de souvenirs racontés

sur le parchemin du temps qui passe

 

40 années passer à guerroyer

contre sois même parfois

laissant aux autres abonnées

l'illusion d'une victoire de choix

 

mais une reine, ne se donne pas

faisant fi des convenances aboyés

avec un sourire, sur le pauvre s'apitoie

et toise avec dédain, le préposé

 

de sa plume, elle pique, elle touche

de mots simples à double sens

Muse des poètes en herbe, par bravache

elle houspille les vers abêtissant

 

ma chère RIHAME, mon amie

une étape viens d'être franchie

d'autres, je l'espère, le seront aussi

pour le plus grand plaisir, de nous, tes ami(e)s

 

avec un peu de retard, bon anniversaire

momo18

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Si mon regard vers elle se porte

C’est pour cacher mes larmes

Si ma parole à elle s’adresse

C’est ton cœur qui les dicte

 

Quand ta vérité ce fait mensonge

Ma blessure devient brulure

Les caresses, une indécence

Aux sentiments, fiel parjure

 

La vérité prend bien des chemins

Certaines retournent au néant

Le mensonge, sa cible toujours atteint

Quand ses flèches, par ton cœur décochant

 

Quand ta vérité ce fait mensonge

Ma blessure devient brulure

Tes caresses, une indécence

Aux sentiments, fiel parjure

 

Sur du brouillard, j’écris l’avenir

Un rayon de soleil l’a vite dissipé

Tu as déserté mon cœur sans un sourire

Et un orphelin, sur la route abandonné

 

Quand ta vérité ce fait mensonge

Ma blessure devient brulure

Tes caresses, une indécence

Aux sentiments, fiel parjure

 

Que me reste-t-il de ces instants

Une lueur fugace dans le lointain

Un cri, une morsure, une impression

Sans toi, que me reste-t-il, rien

 

Quand ta vérité ce fait mensonge

Ma blessure devient brulure

Tes caresses, une indécence

Aux sentiments, fiel parjure

 

momo 18

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Quelle est cette mélancolie qui habite tes pensées

ce trouble qui court, tel un reptile sur ton coeur abîmé?

(virtuellement bien-sûr ;))

merci Momo.

 

la mélancolie est une mer fertile

par elle, vague après vague

elle trouble de plaisirs virtuelles

comme la houle sur le rivage

 

si elle serpente entre les cœurs

c'est pour mieux se couvrir

s’arrêter, c'est craindre la peur

seul le mouvement crée le soupir

 

sur le topic, j’étale mes serments

un instantané qui fuit le passé

dans le rêve, je scrute le temps

d’arrêter sa course tant imploré

 

virtuel ou réelle, la frontière est mince

un clic vaut battement de paupières

il me suffit de croire qu'une étoile danse

pour que brille dans mes yeux, mille année-lumière :p

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Sanglot

 

Sanglots d’écume, une dérive invisible

Mer informelle emportant par vagues

Les soupirs mêlés aux sens en troubles

Vers des rivages nues, qu’un rien divague

 

La lune, en spectatrice impertinente

Caresse de ses lueurs, l’éphémère.

Complice volontaire de douces fêtes

Ou ne jaillit parfois, que troubles amères

 

Je regarde ta main, posé sur moi

Une douce chaleur en émane

Je reste intrigué, un je ne sais quoi

Qui me prend les trippes, les malmènent

 

Le vent se décompose, la voix embué

Un effluve embaume l’air, un peu blasé

Les éléments ne font qu’un, osmose aéré

Un soupçon de liberté, soudain confessé

 

Sur tes yeux perle d’acajou

Une larme prend naissance

Cadeau abstrait après-coup

Ou chavirement de liesse

 

Je cherche un nouveau souffle

Dans tes bras, les maux se meurent

Tes prunelles fécondes m’affolent

Ardant effeuillage d’une ferveur amère

 

Demain, peut être, dans un élan

Le regard embué par le néant

Apaisé, épuisé de plaisirs francs

Le secret de nos cœurs abdiquant

 

momo18

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l'amour est dans le cœur

et la folie dans le corps

il ne faut point avoir peur

de ce qui t'attend dehors

 

la passion se vit en couleur

avec des hauts et des bas

et dans ses yeux une lueur

tendrement te réchauffera

 

il y a des tatouages visibles

et d'autres imperceptibles

les premiers se montrent

les seconds te rongent

 

les souvenirs alimentent

le brasier de la vie

tant que le feu brule

l'espoir s’amplifie

 

je n'ai qu'un regret

c'est de n'avoir pas sue

résister et aimer

ma belle dans l'absolue

 

momo 18

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Une mémoire pour l'oubli ...

 

Quand je croirai qu'il m'est donné de croire

Que ces deux lèvres sont ouvertes pour moi.

Pour qui, sinon ?

Pour une voix surgie d'une constellation lointaine.

Sais-tu que tes yeux peuvent donner à la nuit,

Les couleurs que tu veux ?

Embrasse-moi !

La pluie derrière la vitre, une braise de l'autre côté.

Pourquoi faut-il qu'il pleuve autant ?

Pour que tu restes en moi ...

La plaisir naît du plaisir.

La pluie qui ne cesse, un feu qui ne s'éteint,

Un corps qui ne finit.

Un désir qui disperse les ombres et les membres.

Nous ne dormons que pour être éveillés

Par le sel assoiffé de miel,

Par l'odeur du café à peine brûlé

Par les embrasements du marbre.

Glaciale et torride est cette nuit,

Glaciale et torride est cette plainte.

Me brûle une soie que rien ne peut froisser,

Qui se tend davantage chaque fois

Qu'elle rencontre ma peau et crisse.

L'air est une pelote d'aiguilles,

Caresse humide et tiède entre mes orteils,

Sur mes épaules comme une vipère

Qui se dresse et siffle sur les braises.

Une bouche qui dévore les présents du corps.

Ne reste de la langue que le cri

De la chambre close

Où s'ébattent des animaux familiers.

Mort que nous nous donnons l'un l'autre,

De l'autre côté de la fenêtre.

 

Mahmoud Darwich

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Tempête

 

Un souffle de vent, éclat éphémère

Passe le temps, sur la rive, chatoye

Une lune à l’horizon, larme de joie

Tempête furieuse, océan austère

 

L’écume aux lèvres brise la garde

Les flots d’azur sur tes seins altiers

Tanguent le navire pour houspiller

La houle furibarde qui s’y hasarde

 

Emporte au loin l’orage stérile

Folâtres joutes, jeux amoureux

Enfer paradisiaque bienheureux

Le bien et le mal, cœurs en idylles

 

Quand se languit, le soupir embrasé

Le jour et la nuit épousent le plaisir

Derrière les paupières closes à mourir

Un feu nourrit, enflamme le désir

 

Dieu, que je suis heureux

De ce doux breuvage au calice perlé

Je vole de lieu en lieu enfiévré

Par une âme, au gout savoureux

 

momo 18

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Une mémoire pour l'oubli ...

 

Quand je croirai qu'il m'est donné de croire

Que ces deux lèvres sont ouvertes pour moi.

Pour qui, sinon ?

Pour une voix surgie d'une constellation lointaine.

Sais-tu que tes yeux peuvent donner à la nuit,

Les couleurs que tu veux ?

Embrasse-moi !

La pluie derrière la vitre, une braise de l'autre côté.

Pourquoi faut-il qu'il pleuve autant ?

Pour que tu restes en moi ...

La plaisir naît du plaisir.

La pluie qui ne cesse, un feu qui ne s'éteint,

Un corps qui ne finit.

Un désir qui disperse les ombres et les membres.

Nous ne dormons que pour être éveillés

Par le sel assoiffé de miel,

Par l'odeur du café à peine brûlé

Par les embrasements du marbre.

Glaciale et torride est cette nuit,

Glaciale et torride est cette plainte.

Me brûle une soie que rien ne peut froisser,

Qui se tend davantage chaque fois

Qu'elle rencontre ma peau et crisse.

L'air est une pelote d'aiguilles,

Caresse humide et tiède entre mes orteils,

Sur mes épaules comme une vipère

Qui se dresse et siffle sur les braises.

Une bouche qui dévore les présents du corps.

Ne reste de la langue que le cri

De la chambre close

Où s'ébattent des animaux familiers.

Mort que nous nous donnons l'un l'autre,

De l'autre côté de la fenêtre.

 

Mahmoud Darwich

 

L’oubli ...

 

le voir pour le croire, à quoi bon

Quand mon cœur, ne bat que pour toi

Il ne me sert à rien, il est à toi

Depuis sa naissance d’antant

 

Ne pense à rien, sinon au temps présent

Les couleurs de l’amour dans tes yeux

Embrasent d’un feu ardant, les cieux

Laissant aux dieux, pâle couchant

 

Tu es ma terre au parfum fertile

semant au grès du temps qui passe

Des caprices fleuries, aux caresses,

enveloppés de désirs subtiles

 

Ton corps est mon corps, soudés

Deux ombres entrelacées, brulées

par des rêves au relent passé

assoiffées de sources miellées

 

Les plaintes sur des toiles exposées

Glacent d’effrois la vertu outragé

mille et une nuits de contes narrées

Ne suffisent au plaisir naufragé

 

Sur ta peau, s’écrivent les poèmes

des mots qui enfantent l’oubli

Une rencontre semé dans la nuit

ou roucoule, l’amour et la haine

 

momo 18

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ferme les yeux et songe

songe a ce sourire d'ange

a la caresse du vent dans tes cheveux

a ce regard qui te perce les yeux

ferme les yeux et songe

songe a cette pensée qui te ronge

au sable chaud sous tes pieds

a cet être qui te languissais

ferme les yeux et rêve

rêve à cet instant si brève

ou la caresse d'une fleur

a fait chavirer ton cœur

ferme les yeux et rêve

rêve au gout sucré de ses lèvres

a la douceur de ses mains

a cette nuit sans lendemain

ouvre les yeux et vois

vois la réalité en toi

MOMO est tu le perçois

le meilleur choix pour toi

 

momo 18 :p

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  • 1 month later...

J'étais à toi ...

 

J'étais à toi peut-être avant de t'avoir vu,

Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ;

Ton nom m'en avertit par un trouble imprévu ;

Ton âme s'y cachait pour éveiller la mienne.

Je l'entendis un jour et je perdis la voix ;

Je l'écoutai longtemps, j'oubliai de répondre ;

Mon être avec le tien venait de se confondre :

Je crus qu'on m'appelait pour la première fois.

Savais-tu ce prodige ? Eh bien ! sans te connaître,

J'ai deviné par lui mon amant et mon maître,

Et je le reconnus dans tes premiers accents,

Quand tu vins éclairer mes beaux jours languissants.

Ta voix me fit palîr, et mes yeux se baissèrent.

Dans un regard muet nos âmes s'embrassèrent ;

Au fond de ce regard ton nom se révéla,

Et sans le demander j'avais dit : "Le voilà !"

Dès lors il ressaisit mon oreille étonnée ;

Et Y devint soumise, elle y fut enchaînée.

J'exprimais par lui seul mes plus doux sentiments ;

Je l'unissais au mien pour signer mes serments.

Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes,

Et je versais des larmes.

D'un éloge enchanteur toujours environné,

A mes yeux éblouis il s'offrait couronné.

Je l'écrivais ... bientôt je n'osait plus l'écrire.

Et mon timide amour le changeait en sourire.

Il me cherchait la nuit, il berçait mon sommeil,

Il résonnait encore autour de mon réveil :

Il errait dans mon souffle, et, lorsque je soupire,

C'est lui qui me caresse et que mon coeur respire.

Nom chéri ! nom charmant ! oracle de mon sort !

Hélas ! que tu me plais, que ta grâce me touche !

Tu m'annonças la vie, et, mêlé dans la mort,

Comme un dernier baiser tu fermeras ma bouche.

 

Marceline Desbordes-Valmore

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J'étais à toi ...

 

J'étais à toi peut-être avant de t'avoir vu,

Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ;

Ton nom m'en avertit par un trouble imprévu ;

Ton âme s'y cachait pour éveiller la mienne.

Je l'entendis un jour et je perdis la voix ;

Je l'écoutai longtemps, j'oubliai de répondre ;

Mon être avec le tien venait de se confondre :

Je crus qu'on m'appelait pour la première fois.

Savais-tu ce prodige ? Eh bien ! sans te connaître,

J'ai deviné par lui mon amant et mon maître,

Et je le reconnus dans tes premiers accents,

Quand tu vins éclairer mes beaux jours languissants.

Ta voix me fit palîr, et mes yeux se baissèrent.

Dans un regard muet nos âmes s'embrassèrent ;

Au fond de ce regard ton nom se révéla,

Et sans le demander j'avais dit : "Le voilà !"

Dès lors il ressaisit mon oreille étonnée ;

Et Y devint soumise, elle y fut enchaînée.

J'exprimais par lui seul mes plus doux sentiments ;

Je l'unissais au mien pour signer mes serments.

Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes,

Et je versais des larmes.

D'un éloge enchanteur toujours environné,

A mes yeux éblouis il s'offrait couronné.

Je l'écrivais ... bientôt je n'osait plus l'écrire.

Et mon timide amour le changeait en sourire.

Il me cherchait la nuit, il berçait mon sommeil,

Il résonnait encore autour de mon réveil :

Il errait dans mon souffle, et, lorsque je soupire,

C'est lui qui me caresse et que mon coeur respire.

Nom chéri ! nom charmant ! oracle de mon sort !

Hélas ! que tu me plais, que ta grâce me touche !

Tu m'annonças la vie, et, mêlé dans la mort,

Comme un dernier baiser tu fermeras ma bouche.

 

Marceline Desbordes-Valmore

 

Je suis à toi ...

 

Ma vie n’est qu’un éternellement recommencement

Tout née de toi pour revenir mourir en toi

Chaque cellule de mon âme au gout sanglant

Se nourrie au trouble frémissant de ton émoi

 

Je retrouve chaque soir des rêves moribonds

Des espoirs noyés de chagrins joyeux

Ou des nuits et des jours languissant

Se confondent aux ombres noires des cieux

 

Quel prodige ? dit tu, une folie

Un accent posé sur la ligne de vie

Ou une parenthèse entre deux plis

Seul compte pour moi ton avis

 

Le souffle rauque de ta voix caresse

De mille baisées mes pensées vagabondes

Une brulure de plaisir ou ne naissent

Que souvenirs de voluptés furibondes

 

Jadis, devant mon étonnement ingénu

Un sourire taquin sur tes lèvres nacrées

Eveillait en ce corps des idées saugrenus

Une osmose des sens aux ailes déployées

 

Ce charme n’était point caprice

Juste une larme de sang versé

Sur des chemins de traverses

Que sillonne un silence hurlé

 

Demain, sur le parchemin ridé de ta peau

J’écrirai le requiem d’un rêve oublié

A l’ombre d’une nuit sans lune suppôt

Je m’en irai rejoindre le passé.

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Bon retour le poète ... :)

 

merci :)

 

Embrasement

 

Embrasement du feu de l’enfer

L’orage, chahuté par un ciel en ivresse

Gronde sa fureur infinie, souvenance austère

D’un naufrage amoureux sur la mer en détresse

 

Doucement les flots folâtrent, destin agité

L’horizon clos, cœur mutin sacrifié

Sur l’autel craintif d’une perle scellé

Fertile trésor, stérile trophée

 

La plainte murmure, amante désir

Sous la paupière close, laisse dériver

Les débris paresseux de fragiles soupirs

Ondoiement fébrile de plaisirs insensés

 

Véhémente folie, finalité létale

Le dos courbé par le poids du temps

Je cherche dans l’oubli un tendre asile

S’assoupir aux aurores aux souvenirs d’antant

 

Les doigts se tendent, cierges divins

Attendant dans la joie, l’ennuie promis

Seule une larme de sang scelle un destin

Echo puéril d’une lente agonie

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désir

 

Je ne cherche le trouble que dans l'oubli

L’aventure, dans les méandres de tes pensées

Une ligne blanche sur une peau au sang impie

Ou ce côtoie de part en part, l'avenir et le passé

 

Les mots de mes maux s’écrivent à l'envers

Une inversion des sens sur des rives floutés

Un paysage érodé par le souffle calvaire

D’un désespoir à la plume acidulé

 

Défaillir, je ne puis ici bas

Pourtant, combien de fois j'ai failli

Devant l'abime de tes yeux en émoi

Céder à l'invite d'un regard alangui

 

Ce n'est point égoïsme que d’espérer

Dans la clarté noire d'une nuit désertée

Voir surgir du gouffre d'un cœur aveuglé

La lumière blafarde d'un désir oublié

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