Guest Risk Posted July 15, 2013 Partager Posted July 15, 2013 moi je dois encore contre le temps patienter une heure pour savourer tout les bienfaits terrestre du moment avec, tu a raison, un pseudo à jeter aux enfers............................. patiente patiente, le temps de rompre est dans pas longtemps non! ne jettes rien surtout, il n'est de chose inutile ici voyons :D Citer Link to post Share on other sites
hadès 10 Posted July 15, 2013 Partager Posted July 15, 2013 Hadès est ce que Percéphone est chez toi ? Ou bien chez sa mère ? :D c'est la mon soucis, elle est dans la cuisine à remuer le couteau dans la plaie :mdr: Citer Link to post Share on other sites
hadès 10 Posted July 15, 2013 Partager Posted July 15, 2013 Vas l'aider machooooo vaaaaa ! :mad: . je ne voudrais pas l'importuner dans ses taches coutumières:D:music_whistling::music_whistling: Citer Link to post Share on other sites
hadès 10 Posted July 17, 2013 Partager Posted July 17, 2013 Au diable Ou diable cours-tu comme ça Ne vois tu pas le temps pleurer Le devenir devant toi, trépassera A trop fuir devant le passé Je ne sais ce qu’il faut faire ou dire Pour que tu retrouve un jour Sans pour autant tout enlaidir Ce qui faisait l’essence du bonheur Tu erre sans but consacré De jours comme de nuit, insolente Faisant fi de ces prières exaltées Comme un spectre, qu’une image hante Là-bas, au loin, se profile l’espoir Ce souvenir brulant réchauffe les cœurs Même si des blessures au sang noir Entachent encore des pensées en fureur Pour ma part, je reste la, assis Ressassant de sombres idées indolentes Le cœur transi par le froid de la nuit Attendant sans espoir, la lueur absente Ma peau, au souvenir douloureux S’écaille sur des serments d’hier Semant, de-ci de-là, aux amoureux Le sel poivré de douces prières Je veux retrouver la chaleur de ta peau Me blottir dans la tendresse de tes bras Goutter aux délices de ta bouche en feu Et me réveiller, chaque matin, repu, près de toi momo 18 Citer Link to post Share on other sites
hadès 10 Posted July 17, 2013 Partager Posted July 17, 2013 Je veux un poeme :closedeyes: :mdr::mdr: KABYLIE Le souffle majestueux de l’aigle Hante encore les cimes du Djurjura Aussi loin que porte le regard royal La montagne épique engrange les hourras A chaque jour suffit sa peine, Miissy Toi, digne héritière de la reine DIHYA Comme elle, tu accueil l’invité en ami Mais jamais, devant quiconque, ne pliera La fierté coule dans tes veines Comme des plaintes dévalant la pente Rocailleuse pour vénérer à l’ancienne Le sacrifice sacré de tes nobles ancêtres Plutôt l’exile, que la honte soumission Sacrifié volontaire sur l’autel des ténèbres Le corps d’un coté de la mer d’addictions Et le cœur se consumant dans la pénombre KABYLIE aimante et tourmenter Le chant de la rivière des souffrances Témoigne encore de la grandeur passée La peur l’évite, de peur de l’affronter de face Miissy, belle Miissy, la terre qui s’offre à tes yeux Célèbre par ton regard, les louanges des cieux Ton pied enraciné, ignore la colère des dieux Aussi, je t’offre cet asfrou, faute de mieux momo18 :p Citer Link to post Share on other sites
hadès 10 Posted July 17, 2013 Partager Posted July 17, 2013 Ohhhhhhhhhh :o:o:o Merci tonton il est magnifique ! :eek:ah, pour une fois, tu a été rapide, :mdr: merci, tu est une source d'inspiration :o Citer Link to post Share on other sites
lindo 10 Posted July 18, 2013 Partager Posted July 18, 2013 :eek:ah, pour une fois, tu a été rapide, :mdr: merci, tu est une source d'inspiration :o vous en avez pas un pour moi :20: Citer Link to post Share on other sites
Guest Risk Posted July 18, 2013 Partager Posted July 18, 2013 vous en avez pas un pour moi :20: ho qu'il est bo le bébé qui roupille paisible même s'il mouille ses couches d'ici peu il se réveillera, tournera comme une toupille après l’avoir changé, n'oublie pas de prendre une douche ho? il poussera comme un joueur de basket il commencera à dire pourquoi oui, pourquoi non pourquoi si, pourquoi quoi et goutera sa kh'nouna dans pas longtemps dors petit démon, savoure ce bref moment de trêve là où tu es, parfois tu souris...je me demande de quoi tu rêve. voilà, emballé et servi. Citer Link to post Share on other sites
lindo 10 Posted July 18, 2013 Partager Posted July 18, 2013 ho qu'il est bo le bébé qui roupille paisible même s'il mouille ses couches d'ici peu il se réveillera, tournera comme une toupille après l’avoir changé, n'oublie pas de prendre une douche ho? il poussera comme un joueur de basket il commencera à dire pourquoi oui, pourquoi non pourquoi si, pourquoi quoi et goutera sa kh'nouna dans pas longtemps dors petit démon, savoure ce bref moment de trêve là où tu es, parfois tu souris...je me demande de quoi tu rêve. voilà, emballé et servi. OH merci un poeme rien que pour moi bon ou pour le bb en moi :35: vous etes un risk gentil :cloud9: Citer Link to post Share on other sites
hadès 10 Posted July 20, 2013 Partager Posted July 20, 2013 d'un revers léger de la main elle chasse l'opportun osé tel un insecte insignifiant devant ses yeux bleu perlés c'est son jour aujourd'hui un jours naissant, nouvelle année une année qui meurt à minuit une autre, tendrement, prend le relais 40 printemps se sont depuis écoulés avec leurs lots de joies et tristesses une ivresse de souvenirs racontés sur le parchemin du temps qui passe 40 années passer à guerroyer contre sois même parfois laissant aux autres abonnées l'illusion d'une victoire de choix mais une reine, ne se donne pas faisant fi des convenances aboyés avec un sourire, sur le pauvre s'apitoie et toise avec dédain, le préposé de sa plume, elle pique, elle touche de mots simples à double sens Muse des poètes en herbe, par bravache elle houspille les vers abêtissant ma chère RIHAME, mon amie une étape viens d'être franchie d'autres, je l'espère, le seront aussi pour le plus grand plaisir, de nous, tes ami(e)s avec un peu de retard, bon anniversaire momo18 Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted July 23, 2013 Partager Posted July 23, 2013 Si mon regard vers elle se porte C’est pour cacher mes larmes Si ma parole à elle s’adresse C’est ton cœur qui les dicte Quand ta vérité ce fait mensonge Ma blessure devient brulure Les caresses, une indécence Aux sentiments, fiel parjure La vérité prend bien des chemins Certaines retournent au néant Le mensonge, sa cible toujours atteint Quand ses flèches, par ton cœur décochant Quand ta vérité ce fait mensonge Ma blessure devient brulure Tes caresses, une indécence Aux sentiments, fiel parjure Sur du brouillard, j’écris l’avenir Un rayon de soleil l’a vite dissipé Tu as déserté mon cœur sans un sourire Et un orphelin, sur la route abandonné Quand ta vérité ce fait mensonge Ma blessure devient brulure Tes caresses, une indécence Aux sentiments, fiel parjure Que me reste-t-il de ces instants Une lueur fugace dans le lointain Un cri, une morsure, une impression Sans toi, que me reste-t-il, rien Quand ta vérité ce fait mensonge Ma blessure devient brulure Tes caresses, une indécence Aux sentiments, fiel parjure momo 18 Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted July 23, 2013 Partager Posted July 23, 2013 Quelle est cette mélancolie qui habite tes pensées ce trouble qui court, tel un reptile sur ton coeur abîmé? (virtuellement bien-sûr ;)) merci Momo. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted July 23, 2013 Partager Posted July 23, 2013 Quelle est cette mélancolie qui habite tes pensées ce trouble qui court, tel un reptile sur ton coeur abîmé? (virtuellement bien-sûr ;)) merci Momo. la mélancolie est une mer fertile par elle, vague après vague elle trouble de plaisirs virtuelles comme la houle sur le rivage si elle serpente entre les cœurs c'est pour mieux se couvrir s’arrêter, c'est craindre la peur seul le mouvement crée le soupir sur le topic, j’étale mes serments un instantané qui fuit le passé dans le rêve, je scrute le temps d’arrêter sa course tant imploré virtuel ou réelle, la frontière est mince un clic vaut battement de paupières il me suffit de croire qu'une étoile danse pour que brille dans mes yeux, mille année-lumière :p Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted July 23, 2013 Partager Posted July 23, 2013 Continue à croire qu'elle danse ton étoile, qu'elle fasse flamboyer dans tes yeux mille ans de lumière.. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted July 25, 2013 Partager Posted July 25, 2013 Sanglot Sanglots d’écume, une dérive invisible Mer informelle emportant par vagues Les soupirs mêlés aux sens en troubles Vers des rivages nues, qu’un rien divague La lune, en spectatrice impertinente Caresse de ses lueurs, l’éphémère. Complice volontaire de douces fêtes Ou ne jaillit parfois, que troubles amères Je regarde ta main, posé sur moi Une douce chaleur en émane Je reste intrigué, un je ne sais quoi Qui me prend les trippes, les malmènent Le vent se décompose, la voix embué Un effluve embaume l’air, un peu blasé Les éléments ne font qu’un, osmose aéré Un soupçon de liberté, soudain confessé Sur tes yeux perle d’acajou Une larme prend naissance Cadeau abstrait après-coup Ou chavirement de liesse Je cherche un nouveau souffle Dans tes bras, les maux se meurent Tes prunelles fécondes m’affolent Ardant effeuillage d’une ferveur amère Demain, peut être, dans un élan Le regard embué par le néant Apaisé, épuisé de plaisirs francs Le secret de nos cœurs abdiquant momo18 Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted July 27, 2013 Partager Posted July 27, 2013 l'amour est dans le cœur et la folie dans le corps il ne faut point avoir peur de ce qui t'attend dehors la passion se vit en couleur avec des hauts et des bas et dans ses yeux une lueur tendrement te réchauffera il y a des tatouages visibles et d'autres imperceptibles les premiers se montrent les seconds te rongent les souvenirs alimentent le brasier de la vie tant que le feu brule l'espoir s’amplifie je n'ai qu'un regret c'est de n'avoir pas sue résister et aimer ma belle dans l'absolue momo 18 Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted July 27, 2013 Partager Posted July 27, 2013 Une mémoire pour l'oubli ... Quand je croirai qu'il m'est donné de croire Que ces deux lèvres sont ouvertes pour moi. Pour qui, sinon ? Pour une voix surgie d'une constellation lointaine. Sais-tu que tes yeux peuvent donner à la nuit, Les couleurs que tu veux ? Embrasse-moi ! La pluie derrière la vitre, une braise de l'autre côté. Pourquoi faut-il qu'il pleuve autant ? Pour que tu restes en moi ... La plaisir naît du plaisir. La pluie qui ne cesse, un feu qui ne s'éteint, Un corps qui ne finit. Un désir qui disperse les ombres et les membres. Nous ne dormons que pour être éveillés Par le sel assoiffé de miel, Par l'odeur du café à peine brûlé Par les embrasements du marbre. Glaciale et torride est cette nuit, Glaciale et torride est cette plainte. Me brûle une soie que rien ne peut froisser, Qui se tend davantage chaque fois Qu'elle rencontre ma peau et crisse. L'air est une pelote d'aiguilles, Caresse humide et tiède entre mes orteils, Sur mes épaules comme une vipère Qui se dresse et siffle sur les braises. Une bouche qui dévore les présents du corps. Ne reste de la langue que le cri De la chambre close Où s'ébattent des animaux familiers. Mort que nous nous donnons l'un l'autre, De l'autre côté de la fenêtre. Mahmoud Darwich Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted July 29, 2013 Partager Posted July 29, 2013 Tempête Un souffle de vent, éclat éphémère Passe le temps, sur la rive, chatoye Une lune à l’horizon, larme de joie Tempête furieuse, océan austère L’écume aux lèvres brise la garde Les flots d’azur sur tes seins altiers Tanguent le navire pour houspiller La houle furibarde qui s’y hasarde Emporte au loin l’orage stérile Folâtres joutes, jeux amoureux Enfer paradisiaque bienheureux Le bien et le mal, cœurs en idylles Quand se languit, le soupir embrasé Le jour et la nuit épousent le plaisir Derrière les paupières closes à mourir Un feu nourrit, enflamme le désir Dieu, que je suis heureux De ce doux breuvage au calice perlé Je vole de lieu en lieu enfiévré Par une âme, au gout savoureux momo 18 Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted July 29, 2013 Partager Posted July 29, 2013 Une mémoire pour l'oubli ... Quand je croirai qu'il m'est donné de croire Que ces deux lèvres sont ouvertes pour moi. Pour qui, sinon ? Pour une voix surgie d'une constellation lointaine. Sais-tu que tes yeux peuvent donner à la nuit, Les couleurs que tu veux ? Embrasse-moi ! La pluie derrière la vitre, une braise de l'autre côté. Pourquoi faut-il qu'il pleuve autant ? Pour que tu restes en moi ... La plaisir naît du plaisir. La pluie qui ne cesse, un feu qui ne s'éteint, Un corps qui ne finit. Un désir qui disperse les ombres et les membres. Nous ne dormons que pour être éveillés Par le sel assoiffé de miel, Par l'odeur du café à peine brûlé Par les embrasements du marbre. Glaciale et torride est cette nuit, Glaciale et torride est cette plainte. Me brûle une soie que rien ne peut froisser, Qui se tend davantage chaque fois Qu'elle rencontre ma peau et crisse. L'air est une pelote d'aiguilles, Caresse humide et tiède entre mes orteils, Sur mes épaules comme une vipère Qui se dresse et siffle sur les braises. Une bouche qui dévore les présents du corps. Ne reste de la langue que le cri De la chambre close Où s'ébattent des animaux familiers. Mort que nous nous donnons l'un l'autre, De l'autre côté de la fenêtre. Mahmoud Darwich L’oubli ... le voir pour le croire, à quoi bon Quand mon cœur, ne bat que pour toi Il ne me sert à rien, il est à toi Depuis sa naissance d’antant Ne pense à rien, sinon au temps présent Les couleurs de l’amour dans tes yeux Embrasent d’un feu ardant, les cieux Laissant aux dieux, pâle couchant Tu es ma terre au parfum fertile semant au grès du temps qui passe Des caprices fleuries, aux caresses, enveloppés de désirs subtiles Ton corps est mon corps, soudés Deux ombres entrelacées, brulées par des rêves au relent passé assoiffées de sources miellées Les plaintes sur des toiles exposées Glacent d’effrois la vertu outragé mille et une nuits de contes narrées Ne suffisent au plaisir naufragé Sur ta peau, s’écrivent les poèmes des mots qui enfantent l’oubli Une rencontre semé dans la nuit ou roucoule, l’amour et la haine momo 18 Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted July 29, 2013 Partager Posted July 29, 2013 ferme les yeux et songe songe a ce sourire d'ange a la caresse du vent dans tes cheveux a ce regard qui te perce les yeux ferme les yeux et songe songe a cette pensée qui te ronge au sable chaud sous tes pieds a cet être qui te languissais ferme les yeux et rêve rêve à cet instant si brève ou la caresse d'une fleur a fait chavirer ton cœur ferme les yeux et rêve rêve au gout sucré de ses lèvres a la douceur de ses mains a cette nuit sans lendemain ouvre les yeux et vois vois la réalité en toi MOMO est tu le perçois le meilleur choix pour toi momo 18 :p Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted September 5, 2013 Partager Posted September 5, 2013 J'étais à toi ... J'étais à toi peut-être avant de t'avoir vu, Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ; Ton nom m'en avertit par un trouble imprévu ; Ton âme s'y cachait pour éveiller la mienne. Je l'entendis un jour et je perdis la voix ; Je l'écoutai longtemps, j'oubliai de répondre ; Mon être avec le tien venait de se confondre : Je crus qu'on m'appelait pour la première fois. Savais-tu ce prodige ? Eh bien ! sans te connaître, J'ai deviné par lui mon amant et mon maître, Et je le reconnus dans tes premiers accents, Quand tu vins éclairer mes beaux jours languissants. Ta voix me fit palîr, et mes yeux se baissèrent. Dans un regard muet nos âmes s'embrassèrent ; Au fond de ce regard ton nom se révéla, Et sans le demander j'avais dit : "Le voilà !" Dès lors il ressaisit mon oreille étonnée ; Et Y devint soumise, elle y fut enchaînée. J'exprimais par lui seul mes plus doux sentiments ; Je l'unissais au mien pour signer mes serments. Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes, Et je versais des larmes. D'un éloge enchanteur toujours environné, A mes yeux éblouis il s'offrait couronné. Je l'écrivais ... bientôt je n'osait plus l'écrire. Et mon timide amour le changeait en sourire. Il me cherchait la nuit, il berçait mon sommeil, Il résonnait encore autour de mon réveil : Il errait dans mon souffle, et, lorsque je soupire, C'est lui qui me caresse et que mon coeur respire. Nom chéri ! nom charmant ! oracle de mon sort ! Hélas ! que tu me plais, que ta grâce me touche ! Tu m'annonças la vie, et, mêlé dans la mort, Comme un dernier baiser tu fermeras ma bouche. Marceline Desbordes-Valmore Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted September 10, 2013 Partager Posted September 10, 2013 J'étais à toi ... J'étais à toi peut-être avant de t'avoir vu, Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ; Ton nom m'en avertit par un trouble imprévu ; Ton âme s'y cachait pour éveiller la mienne. Je l'entendis un jour et je perdis la voix ; Je l'écoutai longtemps, j'oubliai de répondre ; Mon être avec le tien venait de se confondre : Je crus qu'on m'appelait pour la première fois. Savais-tu ce prodige ? Eh bien ! sans te connaître, J'ai deviné par lui mon amant et mon maître, Et je le reconnus dans tes premiers accents, Quand tu vins éclairer mes beaux jours languissants. Ta voix me fit palîr, et mes yeux se baissèrent. Dans un regard muet nos âmes s'embrassèrent ; Au fond de ce regard ton nom se révéla, Et sans le demander j'avais dit : "Le voilà !" Dès lors il ressaisit mon oreille étonnée ; Et Y devint soumise, elle y fut enchaînée. J'exprimais par lui seul mes plus doux sentiments ; Je l'unissais au mien pour signer mes serments. Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes, Et je versais des larmes. D'un éloge enchanteur toujours environné, A mes yeux éblouis il s'offrait couronné. Je l'écrivais ... bientôt je n'osait plus l'écrire. Et mon timide amour le changeait en sourire. Il me cherchait la nuit, il berçait mon sommeil, Il résonnait encore autour de mon réveil : Il errait dans mon souffle, et, lorsque je soupire, C'est lui qui me caresse et que mon coeur respire. Nom chéri ! nom charmant ! oracle de mon sort ! Hélas ! que tu me plais, que ta grâce me touche ! Tu m'annonças la vie, et, mêlé dans la mort, Comme un dernier baiser tu fermeras ma bouche. Marceline Desbordes-Valmore Je suis à toi ... Ma vie n’est qu’un éternellement recommencement Tout née de toi pour revenir mourir en toi Chaque cellule de mon âme au gout sanglant Se nourrie au trouble frémissant de ton émoi Je retrouve chaque soir des rêves moribonds Des espoirs noyés de chagrins joyeux Ou des nuits et des jours languissant Se confondent aux ombres noires des cieux Quel prodige ? dit tu, une folie Un accent posé sur la ligne de vie Ou une parenthèse entre deux plis Seul compte pour moi ton avis Le souffle rauque de ta voix caresse De mille baisées mes pensées vagabondes Une brulure de plaisir ou ne naissent Que souvenirs de voluptés furibondes Jadis, devant mon étonnement ingénu Un sourire taquin sur tes lèvres nacrées Eveillait en ce corps des idées saugrenus Une osmose des sens aux ailes déployées Ce charme n’était point caprice Juste une larme de sang versé Sur des chemins de traverses Que sillonne un silence hurlé Demain, sur le parchemin ridé de ta peau J’écrirai le requiem d’un rêve oublié A l’ombre d’une nuit sans lune suppôt Je m’en irai rejoindre le passé. Citer Link to post Share on other sites
caprice 10 Posted September 12, 2013 Partager Posted September 12, 2013 Bon retour le poète ... Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted September 13, 2013 Partager Posted September 13, 2013 Bon retour le poète ... merci Embrasement Embrasement du feu de l’enfer L’orage, chahuté par un ciel en ivresse Gronde sa fureur infinie, souvenance austère D’un naufrage amoureux sur la mer en détresse Doucement les flots folâtrent, destin agité L’horizon clos, cœur mutin sacrifié Sur l’autel craintif d’une perle scellé Fertile trésor, stérile trophée La plainte murmure, amante désir Sous la paupière close, laisse dériver Les débris paresseux de fragiles soupirs Ondoiement fébrile de plaisirs insensés Véhémente folie, finalité létale Le dos courbé par le poids du temps Je cherche dans l’oubli un tendre asile S’assoupir aux aurores aux souvenirs d’antant Les doigts se tendent, cierges divins Attendant dans la joie, l’ennuie promis Seule une larme de sang scelle un destin Echo puéril d’une lente agonie Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted September 15, 2013 Partager Posted September 15, 2013 désir Je ne cherche le trouble que dans l'oubli L’aventure, dans les méandres de tes pensées Une ligne blanche sur une peau au sang impie Ou ce côtoie de part en part, l'avenir et le passé Les mots de mes maux s’écrivent à l'envers Une inversion des sens sur des rives floutés Un paysage érodé par le souffle calvaire D’un désespoir à la plume acidulé Défaillir, je ne puis ici bas Pourtant, combien de fois j'ai failli Devant l'abime de tes yeux en émoi Céder à l'invite d'un regard alangui Ce n'est point égoïsme que d’espérer Dans la clarté noire d'une nuit désertée Voir surgir du gouffre d'un cœur aveuglé La lumière blafarde d'un désir oublié Citer Link to post Share on other sites
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