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Serment d'Amour


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Souvenir ailé

 

Une rose, sur la dune de sable

Semble tendre ses frêles pétales

Vers une lune où les étoiles

Comme une offrande nuptiale

 

L’aurore est la, dans son habit éloquent

Une Symphonie de sons et lumières

Doucement, l’œuvre de dieu se répand

Par mont et par vaux, démarche altière

 

Sur la place du village abandonné

Une fontaine au chant sanglot

Entonne sa triste mélopée

Le vent, au clocher, sonne l’angelot

 

Au sommet de la colline, trône, majestueux

Un olivier millénaire, seul maitre des lieux

Ses fruits, gorgés de vie, implorent les dieux

De libérer de leur écorce, ce nectar délicieux

 

Devant cet ange qui s’enfuit, ne reste

Qu’une ombre errante, seule survivante

D’un amour, autrefois céleste

Brisé un soir, par des pensées funestes

 

La lumière, doucement chancelle

Avec elle, s’estompent les querelles

Bientôt le froid glacé de la nuit éternelle

Enveloppera, cet amour intemporel

 

demain peur-être

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Plaisir désir

 

Quand, du bout de tes doigts indécis

Tu effleure parfois le sentier interdit

La houle parsemée de désirs affaiblis

Brise les maillons de la chaine d'oublie

 

Quand, gorgées de plaisirs endormis

Ta bouche, épuise l'orage grondant

Le voile noir de la solitude meurtri

Inonde le spectre du ciel accouchant

 

Quand, tes yeux guident mes mains

Vers ces sommets aux pointes hérissées

Le ventre figé, par le temps incertain

Attend l'esquisse, de ce moment jalousé

 

Quand, la chaleur de ton corps alangui

Enfièvre la nuit, mes soupirs vagabonds

Les anges de l’enfer, prient et supplient

Les dieux, de leurs donner, l’absolution

 

Quand, à la source au nectar plaisir

Mes sens s’enivrent et s'émerveillent

La perle en écrin, gonflée de désir

M’invite follement, à l'étreinte fatale

 

demain peut-être

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L’hallali

 

 

Ta silhouette, ombre ondoyante de l’aurore

Se mêle tel un spectre, à la brume matinale

Je perçois par moments, ce soupir, ce trésor

Qui l’évite et monte en offrande vers le ciel

 

Un frisson m’étreint, peut-être de froid

Dans la chambre encore endormie

Une effluve charnel, embaume d’effroi

Mes doigts encore avides d’alchimie

 

Le souvenir de tes lèvres muettes

Assoiffés de désirs qu’un rien abrites

M’a laissé que soupirs en dettes

Et une agonie d’envies affolantes

 

Si je vous disais, très gente Dame

Que le silence de votre absence

Formate mon esprit en larmes

D’images que la morale dénonce

 

N’en rajouter pas à mon tourment

Votre insouciance est ma mélancolie

Et si mon âme s’en ait nourrit un temps

Mon corps, lui, ne réclame que l’hallali

 

demain peut-être

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je viens de le découvrir, et j'ai pas hésité, je le trouve très beau.

 

un jour, je m'en irais

sans un mot, sans un adieu

sur la pointe des pieds

je quitterai ces lieux

 

un jour, je m'en irais

sur les routes de l'oubli

j'y laisserai peine et regret

libre du moindre souci

 

un jour, je m'en irais

le rouge sur la joue

en guise d’épitaphe versé

une page vierge de mots

 

un jour, je te quitterai

pour ne pas avoir à supporter

les affres cruels que tu laisserais

le jour, ou, toi, tu t'en irais

 

demain peut-être

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Ivresse consommé

 

Sous la caresse des alizés

Vogue un amour passager

De vagues en vagues balloté

Vers un horizon au charme désuet

 

Le soleil dépose un baiser

Sur la peau par le sel brulé

Au loin, par l’écume alertée

Le temps, se plaint du silence crié

 

A ses yeux de larmes d’amour parés

Répond un cœur aux veines saignées

Une histoire en papiers mâchés

Étalé sur une mer d’éternité

 

Dans le dédale d’un temps oublié

Erre un doux soupir éreinté

Mais la démone au regard aiguisé

Barricade l’envie à l’huile parfumée

 

La rose des sables aux pétales enserrés

Livre bataille aux assauts répétés

Dans la défaite, nait la victoire sacrée

Et noie sa peine, dans l’ivresse consumée

 

demain peut-être

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Je vois

 

Je vois mes doigts pianotant

Une symphonie de soupirs exaltés

Parcourant au grès du miel abondant

La vallée au jardin sublimé

 

Je vois ce corps en fièvre glacé

Se couvrir de perles nacrées

Ses yeux au regard révulsé

Dévoraient l'intrus d'un trait

 

Je vois tes mains se crispées

S’agrippant aux rêves fuyant

Cherchant dans les draps satinés

L’espoir d'un renouveau payant

 

Je vois sur tes lèvres gercées

Par des baisers trop mal données

L’invite muette d'une alliance mesurée

Le temps d'un soupir engendré

 

Je vois sur mon corps lacéré

Par des ongles en bataille jeté

Les prémices de joutes endiablées

Au son d'une musique exécuté

 

demain peut-être

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Je garde

 

Je garde pour moi cette chaleur

Par son corps brulant partager

La douceur d’une peau couleur

D’un temps, par trop passé

 

Je garde pour moi, la fantaisie

D’un grain en intimité dévoilé

D’un baiser souvent promis

Sous une pudeur en feinte caché

 

Je garde pour moi, le reflet brulant

D’une main sur un sein dressé

Un dialogue sans lendemain

Des maux sur des mots enchainés

 

Je garde pour moi, ce feu de braise

Qui enflamme mes tempes en silence

De ce crépitement, de cette osmose

Qui me couvrent de tendresses

 

Je garde pour moi, geste en mystère

Sur ce désir quand décline le jour

De ce battement de cils fouettant l’air

Sur des yeux perlées de bonheur

 

demain peut-être

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L’exile

 

Es-ce le diable qui ainsi me tente

Ou un esprit tourmenter qui dicte

Es-ce le feu de l’enfer qui brule

Ou le rêve d’une nuit éternelle

 

Pourquoi la main qui te touche

Semble soudain, libre d’attache

Pourquoi ce cœur, à ton approche

Soudain perd raison et se lâche

 

Sur la route de l’exile d’amour

Ses yeux cherchent une lueur

Ce chemin gravé dans la douleur

Commence la ou fini le bonheur

 

De la brume émergent les vœux

Épreuve de doutes en ces lieux

Les prières exaltées aux dieux

Ne trouvent point chemin des cieux

 

Par les sens et la douleur

Par l’ivresse et la douceur

Sur ta peau nait la fureur

D’un corps avide du meilleur

 

demain peut-être

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Pourquoi la main qui te touche

Semble soudain, libre d’attache

Pourquoi ce cœur, à ton approche

Soudain perd raison et se lâche

 

questions auxquelles il n'est pas toujours facile de répondre.. les mains ou le coeur ont des raisons que la raison ....tu connais la suite...

heureux est celui qui connait et ivresse et douleur, peu importe , il VIT!!;)

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Pourquoi la main qui te touche

Semble soudain, libre d’attache

Pourquoi ce cœur, à ton approche

Soudain perd raison et se lâche

 

questions auxquelles il n'est pas toujours facile de répondre.. les mains ou le coeur ont des raisons que la raison ....tu connais la suite...

heureux est celui qui connait et ivresse et douleur, peu importe , il VIT!!;)

 

toi au moins tu sais lire entre les lignes, :p merci de ton passage Séphia :)

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Amours pagaille

 

je ne connais rien de toi

autre que ce mon cœur me dit

c’est un charivari d’effrois

Un océan de plaintes dans la nuit

 

nos regard sans cesse se cherchent

Pour se fuir si tôt qu’ils se trouvent

nos doigts quelque fois s’effleurent

Pour mieux sentir la brulure de l’enfer

 

à ces noces éphémères

les larmes épousent la sueur

l’étreinte sauvage et fière

Embrase le corps de bonheur

 

a cette bataille des sens

aucun n’en sort vainqueur

prisonniers d’une douce sentence

J’attend mon sort, sans peur

 

sur tes lèvres se meurent des silences

conspués par des soupirs feutrés

ta douce peau appelle des caresses

Que mes mains s’empressent d’honoré

 

ce qui nous divise nous grandis

Aux rêves impossibles je quête

en tes bras, tremblant et soumis

Je remets mon âme défaite

 

tu est mon simple désir

Un rêve unique d’amour

ta seule vue ravie mon plaisir

Mais ton absence tue mon bonheur

 

demain peut-être

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je suis sensible à ce que tu écris...

"Amour pagaille", comme dans toute pagaille, il n'y a pas de vainqueur...ou l'imagination peut-être...:)

 

l'imagination est toujours sans limite :p

 

et moi j'aime le désordre, la pluie, la tempête, bref, quand les éléments sont déchainés au sens propre et figuré.:)

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Amours pagaille

 

je ne connais rien de toi

autre que ce mon cœur me dit

c’est un charivari d’effrois

Un océan de plaintes dans la nuit

 

nos regard sans cesse se cherchent

Pour se fuir si tôt qu’ils se trouvent

nos doigts quelque fois s’effleurent

Pour mieux sentir la brulure de l’enfer

 

à ces noces éphémères

les larmes épousent la sueur

l’étreinte sauvage et fière

Embrase le corps de bonheur

 

a cette bataille des sens

aucun n’en sort vainqueur

prisonniers d’une douce sentence

J’attend mon sort, sans peur

 

sur tes lèvres se meurent des silences

conspués par des soupirs feutrés

ta douce peau appelle des caresses

Que mes mains s’empressent d’honoré

 

ce qui nous divise nous grandis

Aux rêves impossibles je quête

en tes bras, tremblant et soumis

Je remets mon âme défaite

 

tu est mon simple désir

Un rêve unique d’amour

ta seule vue ravie mon plaisir

Mais ton absence tue mon bonheur

 

demain peut-être

 

 

magnifique

 

 

sa ma fait penser a ça:

 

Muse amoureuse

 

Une muse pose nue dans une métaphore

Et métamorphose sont poète en peintre

Elle plonge dans un bain parfumé

En empreintant au printemps ça propre emprunte

 

Toi qui me regarde dans les yeux ce soir tu seras cette muse

Comme une étoile danseuse sensuelle et en sueur au cur d'une chorégraphie voluptueuse

 

Pour ne pas que l'horizon nocturne ne nous déçoivent

Je t'offre les fleurs de ma poésie d'une voix douce et suave

Mes mots se posent sur toi comme des jolies dessous de soie

Que je me ferais un plaisir d'oter

 

J'ai la nuit pour parcourir ta peau et je te promet

De compter le nombre exact de tes grains de beauté

Je me plonge dans ton bain et j'entend l'eau de pluie tomber

Correspondance des sables du déserts corps responsable des danses du désir

 

On dit que faire l'amour c'est ne plus sentir

La différence entre donner et prendre du plaisir

Je t'ai créer une pleine page de caresse

Pour que même ta peau aime mes poèmes

 

Je t'ai aimé comme une muse émue

Dans un musée muet

Le lendemain d'une nuit d'émeute

Depuis quand ton prénom se prononce dans la pénombre d'un préau

Sous les yeux d'une âme ou deux

Les océans s'envolent vers le soleil guidé par la plume d'un poète pole et amoureux qui saura t'aimer mieux

 

Une question se pose un grand cur sein de propose ses quelques ration de prose

Mais comment t'écrire l'amour comme il n'a jamais encore été écris

Sans vider des centaines de milliers d'encrier

Comment te dire le plaisir que j'éprouve sans crier

 

Mon miroir émotionnel a garder ton reflet pour que tu deviennes sienne

Un peu comme une parade nuptiale

Quelque part sous le 7ème ciel

J'ai étudier l'oralité en remontant ses origines

Pour faire de tes silences des zones érogènes

 

Pour toi j'ai fais poser sur mes cordes vocales un tapis de velours

Et j'ai fais traduire ton prénom dans ma langue

Tu t'appelles mon amour

 

Souleymane Diamanka

 

c'est les paroles d'une chanson

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