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Serment d'Amour


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Constatation

 

 

Je n'ai que moi

En chaque jour

Pour accueillir l'aube nouvelle

Mais dès qu'au songe je m'attèle

Je n'ai que toi.

 

Je n'ai que moi

Pour encaisser

De toute la vie les escarres

Mais dès qu'en rêve je m'égare

Je n'ai que toi.

 

Je n'ai que moi

Lorsque j'épie

De l'avenir l'heure qui chante

Mais dans mes prières ardentes

Je n'ai que toi.

 

Je n'ai que toi

Pour m'éblouir

Et pour embellir les images

Mais dès que j'ai tourné les pages

Je n'ai que moi.

 

Esther Granek

 

Constatation

 

 

ce n’est que par toi que je vois

l’amour de nos cœurs se levé

et si la nuit, je rêve parfois

ce songe ne parle que de l’aimé

Qui n’est que toi

 

je n’ai que toi, vers qui me tourner

sans chichi ni tristes mesquineries

caresser des yeux l’azur bleuté

Pour déchirer les voiles de l’oubli

Rien que pour toi

 

je n’ai que toi, pour penser à moi

en âme sœur, sans un caprice

une muse qui trône quelques fois

dans une prière aux bon auspices

Juste pour moi

 

et ce soir, rien que de toi a moi

en toute simplicité, ici avouer

tu es ma muse, rien qu’à moi

et tant pis pour les chagrinés

Je n’ai que toi

 

demain peut-être

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Je me souviens

 

Je me souviens de ce petit matin brumeux

Le soleil peinait à y trouver son chemin

La terre, dans sa nudité pleine de chagrin

Tendait les bras vers des cieux miséricordieux

 

Sur une marche, le chat attendait, tressaillant

Qu’une main salvatrice, ouvre la porte du logis

Dans l’âtre rougeoyant, un fumet implorant

Titille des narines encore et toujours endormies

 

La triste nature est riche de misères

Verte au nord et aride dans le sud

Un partage en dents de scie, pas très claire

Une écriture mal ordonnée, qu’un rien dénude

 

L’aurore aux divines phalanges volées

Sème d’esprit, le bleu au ciel azuré

Sur la céleste voute, trône l’outragé

Des mots sur des maux en rimes insensées

 

Une mélodie parfois, étanche sa soif

Sur la cime sacrilège, les naïades accablées

Entonnent en chœur, une dance de coiffe

Pour attirer les foudres, de l’azur doré

 

Au concert des flots épousant l’océan

Répond de courbe en courbe, l’onde sibylline

Étreinte fertile de bel esprit accouchant

Sans ombrages, en harmonie ondine

 

Je me souviens de cette main inconnue

Recueillant des yeux, une larme de joie

De cette fleur au cœur parfum soutenu

Embaumant les sens, de désirs maladroits

 

Je me souviens de ces soupirs palpitants

Qu’une humide étincelle, rendit chancelante

De cet adieu sous la pluie du matin

Arrachant au cœur, son ultime plainte

 

demain peut-être

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L'élue

 

il fut un temps, pas très lointain

sur une toile aux confins floutés

ton regard par-dessus l’épaule jeté

à saisi à la volé, un cœur incertain

 

tes yeux au doux reflet azurés

ont parlés à mon cœur oublié

avec des mots, pour moi inventés

des mots qui font, parfois tout renié

 

je regarde pardessus le ciel et les mers

humant, de-ci, de- la, un parfum amer

allongée sur ta couche austère

je caresse cette image éphémère

 

point besoin de mots entre nous

le silence nous saoule de caresses

une farandole de sens en liesses

qui chaque nuit, joue et rejoue

 

Prend le vent en vol commun

laisse toi porter par tes émotions

ce sont ces moments de communion

qui font naitre, les lendemains

 

Tes mots commandent à ma main

dessinant sur le sable mouillé

des courbes autrefois épousées

sur cette plage, par l’air marin

 

 

Il a suffit d’une simple étincelle

Pour éclairer l’élue de mon cœur

 

demain peut-être

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Mektoub

 

Dans le ciel enjoué, brille une étoile

Née d’une larme d’amour

Elle est partie par une nuit noire totale

Pour éclairer d’amour, un monde de peur

 

Aujourd’hui, on me dit, c’est le Mektoub

Un écrit dont on se serrait bien passé

Il existe tant de chemins et routes en courbes

Pourquoi prendre, le premier visage présenté

 

Tu pardonne à ce cœur qui pleure

Moi, je renie ce dieu sans cœur

Volé l’innocence aux premières lueurs

Est un signe d’une sécheresse d’amour

 

J’ai juré à mon cœur de t’oublier

D’étouffé mes prières hurlées

Tant de fois mon cœur t’a cherché

Et c’est vers elle, que tu t’es précipité

 

Dans la nuit noire, tu nous l’as enlevé

Ne laissant, que de pauvres orphelins

Et dans le gouffre sombre de l’oubli

Erre, un monde sans lendemain

 

Oh ma princesse de tendresse

Que de haine mon cœur engrange

J’ai prié mille et une fois sans cesse

Le ciel pour qu’il renonce à son gage

 

On me dit, c’est le Mektoub, on n’y peut rien

Comme je hais, ce mot qu’on ne peut effacer

D’une joute entre le mal et le bien

Ses yeux malicieux, servent de trophées

 

Elle est partie dans la nuit noire

Emportant dans ses petites mains

Toutes nos peines et nos espoirs

Mais c’est notre Mektoub, à tous.

 

demain peut-être

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Je mens

 

Je mens à mon cœur

Car il c’est une chose sensible et fragile

Je mens à mon cœur

De peur de lui faire une peine terrible

 

Je mens à mon cœur

Il est jeune et sans expérience

Je mens à mon cœur

Car tout ce qui brille, ici trépasse

 

Je mens à mon cœur

Dans la vie réelle ou virtuelle

Je mens à mon cœur

Pour le préservé des amours cruels

 

Je mens à mon cœur

Quand la solitude le tue

Je mens à mon cœur

Jusqu’à ce qu’il trouve l’Élue

De son cœur

 

demain peut-être

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Si j’avais su

 

ah ma belle, si tu savais comme mon cœur

pleure chaque jours à chaude larmes

ce cœur, si plein de toi n’a qu’une terreur

laisser filer le moindre souffle de ton âme

la suffisance qu’il a pris lui fait horreur

aucune nourriture terrestre ne le calme

seule le miel de tes lèvres était douceur

Plus tôt mourir que faire couler ta larme

 

si l’espoir avait un passé

sans détour, j’y plongerai

dans tes yeux, j’ai espéré

Dans tes bras, j’ai savouré

Une fièvre m’a enflammé

Brisant ce corps lacéré

mais la crainte m’a possédée

Rejetant mon âme supplicié

 

si j’avais su combien de nuits

j’errerai dans les abimes de la folie

si j’avais su, que seule ta voix ici

Retiens mes pensées impies

si j’avais su à ton sourire ravie

Le bienfait d’un regard attendri

si j’avais su ma tendre amie…..

J’aurai scellé mon cœur à ta vie

 

demain peut-être

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