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Libye : les geôles souterraines de Kadhafi


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A Benghazi, la population découvre peu à peu l’ampleur de la répression menée par le régime du colonel Kadhafi. Dans l’enceinte de la Katiba, la grande caserne militaire où le colonel Kadhafi résidait lorsqu’il venait dans la ville, les habitants ont découvert, avec horreur, l’existence de prisons souterraines.

 

« Les gars ont entendu du bruit sous la terre. Ils ont fait un trou, et ils ont trouvé des gens. Il y en a un qui était là-dessous depuis vingt ans.

Vingt ans sans voir le soleil… »

 

C’est une petite butte de terre, dans le jardin, à quelques mètres seulement de la résidence du colonel Kadhafi.

Une petite butte de terre sous laquelle les habitants de Benghazi ont trouvé une grande pièce enterrée, avec un soupirail par lequel les geôliers faisaient passer de l’eau et de la nourriture.

 

Gabriel est venu en voisin, il habite juste derrière. Même s’il n’était pas favorable au régime, il a du mal à croire ce qu’il voit.

 

« Je n'aurais jamais imaginé ça, dit il. Même les animaux, on les traite pas comme ça, et c’est ça qu’il fait à son peuple. C’est ça, la vérité. Ce type là, c’est pas un être humain. »

 

Des prisons comme ça, il y en a plusieurs, ici, dans l’enceinte de la caserne. Et tout le monde est persuadé qu’on va en trouver dans tout le pays.

 

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A Benghazi, la population découvre peu à peu l’ampleur de la répression menée par le régime du colonel Kadhafi. Dans l’enceinte de la Katiba, la grande caserne militaire où le colonel Kadhafi résidait lorsqu’il venait dans la ville, les habitants ont découvert, avec horreur, l’existence de prisons souterraines.

 

« Les gars ont entendu du bruit sous la terre. Ils ont fait un trou, et ils ont trouvé des gens. Il y en a un qui était là-dessous depuis vingt ans.

Vingt ans sans voir le soleil… »

 

C’est une petite butte de terre, dans le jardin, à quelques mètres seulement de la résidence du colonel Kadhafi.

Une petite butte de terre sous laquelle les habitants de Benghazi ont trouvé une grande pièce enterrée, avec un soupirail par lequel les geôliers faisaient passer de l’eau et de la nourriture.

 

Gabriel est venu en voisin, il habite juste derrière. Même s’il n’était pas favorable au régime, il a du mal à croire ce qu’il voit.

 

« Je n'aurais jamais imaginé ça, dit il. Même les animaux, on les traite pas comme ça, et c’est ça qu’il fait à son peuple. C’est ça, la vérité. Ce type là, c’est pas un être humain. »

 

Des prisons comme ça, il y en a plusieurs, ici, dans l’enceinte de la caserne. Et tout le monde est persuadé qu’on va en trouver dans tout le pays.

 

p><p> la photo de l

elle évoque le "terrier" d'où les américains avaient sorti SADDAM, en nous promettant le même sort pour KHADAFI

 

cette photo fait partie d'un montage de ce qu' l'on aurait découvert dans une caserne. D'abord la trappe elle même. Elle fut située grâce à l'appel d'un officier qui pour avoir désobéi allait été emprisonné, avec son téléphone portable en poche. Le résistant sorti, les insurgés découvrirent les corps "brulés" de prisonniers exécutés par les milices du dictateur.Des squelettes d'un noir ébène entourés d'une alvéole cendrée étaient exposés comme des perles dans leur écrin.

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