Jump to content

Yasmina Khadra répond à Nordine Aït-Hamouda


Recommended Posts

Depuis longtemps, j’ai décidé de ne pas réagir aux ragots et autres diffamations qui tentent de chahuter mon image, persuadé que la schizophrénie qui caractérise mes détracteurs est irréversible. Et lorsque cette attitude se conjugue à la rétention d’informations concernant mon mérite et à la diffusion de ce qui pourrait le torpiller, j’ai trouvé dérisoire et inutile d’espérer une quelconque présence d’esprit là où la conscience est proscrite. J’ai appris une chose : pour avancer dans la vie, il ne faut pas s’attarder sur les crottes qui minent le chemin du salut. Toutefois, je tiens à dire à Monsieur Nordine Aït Hamouda que je ne mange pas à tous les râteliers, encore moins à celui du régime algérien.

Monsieur Aït Hamouda ne me connaît pas et je l’invite à me rappeler où il m’a entendu vanter le système. Il me reproche mon silence. Je tiens à lui dire que ce sont justement des raccourcis comme ceux qu’il emprunte qui coupent court à ma parole. Je ne suis pas un politique comme lui, et je ne siège pas dans une Assemblée comme lui. S’il y a quelqu’un bien placé pour se prêter au jeu de la démocratie en Algérie, c’est Monsieur Aït Hamouda. N’est-il pas député de la république ? Je ne suis qu’un romancier qui a accepté de diriger le CCA pour servir la culture de son pays. Mon programme est transparent et libre. En sa qualité d’acteur politique, M. Aït Hamouda devrait faire l’effort de vérifier ses sources avant de se lancer dans des a priori réducteurs et stupides. Il y a deux ans déjà, il a rué dans les brancards en affirmant que j’avais refusé de célébrer Moufdi Zakaria au Centre. Quelle ânerie ! Aujourd’hui, il prétend que je mange dans la paume du pouvoir. Quelle sottise ! Comprenez, cher ami, que lorsqu’on a la chance d’avoir une renommée comme la mienne et les moyens de sa liberté, lorsqu’on s’est construit tout seul contre vents et marées, malgré les clichés et les malveillances éhontées, on se situe au-dessus des allégeances et des récupérations. Mon salaire de directeur représente un infime pourcentage de mes droits d’auteur, et ma fonction ne saurait rivaliser un seul instant avec mon statut d’écrivain. Les gens comme moi, on ne les achète pas puisqu’aucun poste ne saurait leur offrir des privilèges aussi honorables que le bonheur que leur procurent leurs lecteurs. Aussi, et afin d’arrêter ici une polémique qui m’insupporte, je prierais M. Aït Hamouda de ne pas me mêler à ses coups de gueule. Je n’appartiens ni à un clan ni à un sérail. Je reste dans mon petit coin et j’essaye de donner le meilleur de moi-même dans ce que j’entreprends. Les joutes oratoires ne m’emballent aucunement. Encore moins la chorale des singes-hurleurs. M. Aït Hamouda a des comptes à régler avec le pouvoir, qu’il ne se trompe pas grossièrement de cible. Et qu’il médite ceci : ce n’est pas parce que les autres ont tort que l’on a forcément raison.

Yasmina Khadra

Source : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/03/14/article.php?sid=114247&cid=2

Link to post
Share on other sites
  • Réponses 76
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

J'ai lu cet article de l'hermaphrodite Yasmina Khadra! Mais je n'ai aucune confiance au caniche de Boutef. Donc, il s'agit d'un mandat de plus par le gouvernement algérien à son suppôt et enfant du FLN Khadra pour nuire à un Kabyle. Honte à lui qui a bouffé dans la gammelle servie par le FLN!

Link to post
Share on other sites
Guest mackiavelik
J'ai lu cet article de l'hermaphrodite Yasmina Khadra! Mais je n'ai aucune confiance au caniche de Boutef. Donc, il s'agit d'un mandat de plus par le gouvernement algérien à son suppôt et enfant du FLN Khadra pour nuire à un Kabyle. Honte à lui qui a bouffé dans la gammelle servie par le FLN!

 

il est peut etre le caniche de Boutef, je ne le connais pas et je ne le lis pas

mais de l'autre coté , on a des caniches de Toufik aussi!

Link to post
Share on other sites
il est peut etre le caniche de Boutef, je ne le connais pas et je ne le lis pas

mais de l'autre coté , on a des caniches de Toufik aussi!

 

J'espère que Aït Hamouda plagiera Boutef par la question: "C'est qui Yasmina Khadra?". Celui-ci (Khadra) n'est qu'en employé algérien en France et doit obéir aux ordres du gouvernement!

 

Clin à l'attention de Khadra par Boudjedra qui est d'une autre trempe:

 

"En chacun de nous sommeille un censeur car la société est basée sur le mensonge et l’intellectuel n’est pas un sauveur, c’est quelqu’un qui peut proposer des idées." Ce qu’il pense du troisième mandat de Bouteflika ? Boudjedra indique qu’il n’est ni pour le premier ni pour le deuxième et encore moins pour un troisième. "Je suis de gauche et lui de droite, c’est un honneur pour moi qu’il ait un jour cité tous les écrivains algériens sauf moi preuve que je suis honorable et qu’il n’y a rien à bouffer avec moi ". Ne perdant pas espoir de voir un jour l’Algérie renouer avec l’écriture et les arts, l’hôte de Igelfan avoue avoir un peu de culpabilité envers l’Algérie : "Je peux vivre partout dans le monde où je suis traduit dans 32 langues, mais je ne peux pas quitter mon pays", concluant qu’"il faut dire le mal de l’Algérie ici et pas là-bas au risque de devenir louche".

Link to post
Share on other sites
Guest mackiavelik
J'espère que Aït Hamouda plagiera Boutef par la question: "C'est qui Yasmina Khadra?". Celui-ci (Khadra) n'est qu'en employé algérien en France et doit obéir aux ordres du gouvernement!

 

Clin à l'attention de Khadra par Boudjedra qui est d'une autre trempe:

 

"En chacun de nous sommeille un censeur car la société est basée sur le mensonge et l’intellectuel n’est pas un sauveur, c’est quelqu’un qui peut proposer des idées." Ce qu’il pense du troisième mandat de Bouteflika ? Boudjedra indique qu’il n’est ni pour le premier ni pour le deuxième et encore moins pour un troisième. ".

 

oui , je vois...disant que la guéguerre de clans continue!

Link to post
Share on other sites
oui , je vois...disant que la guéguerre de clans continue!

 

Je suis à moitié kabyle si c'est cela que tu entends dire. Cepedant, je serai toujours du côté des progressistes et démocrates algériens qu'importe leurs origines régionales.

Link to post
Share on other sites
Guest mackiavelik
Je suis à moitié kabyle si c'est cela que tu entends dire. Cepedant, je serai toujours du côté des progressistes et démocrates algériens qu'importe leurs origines régionales.

je ne parle pas de kabyles, ni d'arabes, ni de régions...

la guéguerre des clans est entre les pros-boutef(Khadra) et les pros Toufik(Ait Hamouda)

Link to post
Share on other sites
je ne parle pas de kabyles, ni d'arabes, ni de régions...

la guéguerre des clans est entre les pros-boutef(Khadra) et les pros Toufik(Ait Hamouda)

 

 

C'est qui Toufik? Le cirque donc continu dans la science-fiction en Algérie?

Link to post
Share on other sites

Peu importe son orientation politique ce qu'on peut surtout reprocher à Khadra c'est de faire des romans de gare indigestes. C'est de chatouiller les fantasmes de l'occidental dans le sens du poil.

 

Obole parlait de Boudjedra. Lui a compris que c'était trop facile, il a compris qu'il se faisait récupérer. Alors, étant un peu jusqu'au-bout-iste, il en est venu à écrire en Arabe... Mais bon on ne s'improvise pas écrivain dans une langue du jour au lendemain. Quoi qu'il en soit Boudjedra a fait son auto-critique et c'est ce que devrait faire Khadra (idha istattaâa ilayha sabilan).

 

Khadra patauge dans les sujets politiques pour faire son pain (je parle de l'écrivain, le reste n'a aucun intérêt). C'est normal que les politiques le prennent pour cible.

Link to post
Share on other sites
salut, il aurait fallu, a mon avis, noter aussi le sujet de discorde

là y'a une réponse, plutôt virulente, mais pourquoi ??????? !

 

Je me suis posé la même question,j'ai cherché "l'objet du litige" et voila ce que j'ai trouvé:

 

 

 

Il y a des chasseurs de têtes, des chasseurs de primes et d’autres ont traqué les anciens nazis. Je vais devoir me spécialiser dans la chasse aux imposteurs. J’ai du pain sur la planche.

Et en matière d’imposture sur les droits de l’homme, M. Bouchachi n’a pas son égal. Commençons par le commencement.

Dans les années 1980, des femmes et des hommes décident de créer une Ligue algérienne des droits de l’homme.

J’ai eu l’honneur et le privilège de faire partie des membres fondateurs qui ont connu la répression. A peu de choses près, j’ai le même âge que vous, M. Bouchachi, et ni moi ni mes amis codétenus n’avons le souvenir de vous avoir entendu alors vous engager ou parler des droits de l’homme. Je ne vous fais pas grief de votre retrait.

C’était l’époque du parti unique.

Les risques étaient réels et la peur compréhensible. Mon interpellation ne concerne pas votre engagement tardif mais votre culot à détourner une ligue pour l’offrir à un pouvoir dont la stratégie a été et demeure de torpiller toute initiative dérangeante.

Vous connaissez mes positions sur l’extrémisme religieux. Bien qu’ayant démissionné de la Ligue dès que je me suis engagé dans mon parti, je n’ai jamais manqué de m’élever en tant que militant ou parlementaire face aux abus de l’Etat quelles que soient les opinions de la victime. Or, en bon militant du FLN, vous avez méticuleusement éliminé les membres fondateurs de la Ligue qui, depuis le retrait de Maître Ali Yahia, n’en compte plus aucun avant de transformer cette structure en boutique où se soldent honteusement les principes pour lesquels nous nous sommes battus.

 

Avant de passer en revue la chorégraphie de votre danse du ventre, je voudrais renvoyer le lecteur à l’excellent numéro du 4 mars 2011 du journal français le Monde diplomatique qui donne la manière avec laquelle vous avez été missionné pour infiltrer et déstabiliser la CNCD.

Je reviens au fond, M. Bouchachi. Vous et vos acolytes déclarez ne plus vouloir travailler avec les partis politiques après avoir composé avec eux pendant trois semaines.

Le RCD avait décidé d’investir la rue dès le début janvier pour ne pas laisser le pouvoir enfermer la contestation populaire dans l’émeute. Il concrétise sa décision le 22 janvier.

La question n’est pas de se livrer à une guéguerre sur la paternité des marches mais ce rappel est important car il permet de vous démasquer et de dévoiler votre jeu. Le 22 janvier, je me trouvais au siège du parti à la rue Didouche-Mourad en pleins affrontements avec les services de sécurité. En milieu d’après-midi, vous vous présentez chez nous pour vous associer à la dynamique. Contrairement à ce que vous claironnez, ce n’est pas le RCD qui est venu à vous mais le contraire, Monsieur Bouchachi.

Qui vous a demandé de vous incruster dans une dynamique de contestation de rue lancée par un parti ?

Qui vous a expliqué, après trois semaines, que la fréquentation de certains partis était interdite et qu’il fallait «assumer cette rupture» ? Les services spécialisés dans la répression et la censure appellent cela de l’infiltration. J’ai entendu dire d’ailleurs que depuis votre retrait, les débats à la CNCD, qui compte une trentaine d’organisations, sont plus clairs et plus sains.

Faut-il s’en étonner ? Mais votre compromission est telle que vous n’avez même pas pris le temps de faire oublier votre première mission avant de replonger – toujours au nom de la Ligue — dans une autre aventure en vous affichant dans un meeting d’un autre parti, organisé sous la bénédiction d’un notable du FLN qui est le symbole même de la transmission des méthodes et de la reproduction des clientèles du système.

 

Vous êtes donc un militant des droits de l’homme qui a des vagues à l’âme quand il conteste avec l’opposition et qui se félicite de servir un homme qui a été ambassadeur d’Algérie à Paris quand un certain Ali Mécili avait été assassiné par la sécurité militaire.

Votre sponsor d’aujourd’hui est le représentant des meurtriers d’hier. Il ne peut pas nier cette fonction car il n’a ni démissionné à l’époque des faits ni écrit ce qu’il sait de ce crime.

Mais pour vous, l’appartenance régionale, seule facteur de solidarité effective, transcende tous les clivages et autorise toutes les compromissions.

 

Dans notre malheureux pays, j’ai eu l’occasion de rencontrer toute sorte d’opportunistes et d’escrocs, mais votre capacité à digérer vos contradictions dépasse l’imagination.

Depuis des mois, des journaux fabriqués par ceux-là mêmes qui vous actionnent lancent quotidiennement des campagnes de racisme, de haine et de division.

Les plaintes en diffamation déposées contre eux sont systématiquement étouffées. En tant que président d’une Ligue des droits de l’homme, vous n’avez ni relevé ni condamné ces appels au crime

 

Quand nous étions en prison, le pouvoir avait lancé des ligues pour semer la confusion dans le pays et à l’étranger. Je suis désolé de vous le dire, Monsieur Bouchachi, malgré leurs accointances, les animateurs de ces structures étaient plus dignes que vous.

Un responsable politique est agressé par arme blanche en plein capitale à l’occasion d’une marche pacifique, vous vous taisez au motif qu’il n’appartient pas à votre clan.

Et c’est vous qui faites la leçon aux autres quant à la nécessité de défendre les droits des citoyens quelle que soit l’opinion de la personne agressée ! Vous aviez justifié votre mutisme en disant qu’il n’y a pas que vous à avoir gardé le silence sur cette tentative d’assassinat.

«Même les intellectuels se sont tus», avez-vous expliqué. Que MM. Boudjedra, Yasmina Khadra ou d’autres habitués au mangeoire du régime réservent leur énergie aux attaques de ceux qui luttent depuis toujours sur le terrain est dans l’ordre des choses. Comme tant d’autres, ils doivent bien justifier leur démission. Ils appartiennent au système et se doivent d’essayer de disqualifier toute proposition de changement radical pour mériter les prébendes dont ils bénéficient. Ces intellectuels organiques et autres meddahs du système peuvent s’exciter en démentis et autres dénégations, rien ne changera la réalité.

La leçon est préparée et rodée depuis longtemps : «L’opposition est minoritaire, elle n’est pas crédible, elle n’est pas visible…»

Et comme l’a si bien dit récemment l’ambassadeur d’Algérie à Paris : «Chez nous, il n’y a ni fraudes, ni corruption, ni censure ni... émeutes.» Les indicateurs qui pullulent dans les bars et les marchés ne disent d’ailleurs rien d’autre.

Mais contrairement à vous, ces personnes ne revendiquent pas la fonction de donneur de leçons sur les droits de l’homme.

Vous appartenez à ce qu’il y a de pire dans le système par ce que vous n’essayez même plus de maquiller vos nuisances.

Comme vous, un de vos amis proches, ministre-poussah qui, dans un pays digne de ce nom, aurait dû être en prison depuis longtemps pour détournement de financements destinés à la paysannerie vient de se fendre d’une déclaration condamnant «les traîtres à la nation qui vont chercher leurs ordres en France».

Lui a volé l’argent de l’Etat, vous, vous monnayez ouvertement les souffrances et les sacrifices des citoyens.

D’ici peu, votre complice aura lui aussi la réponse qu’il mérite. Depuis le départ de Me Ali Yahia, des membres de la Ligue vous accusent d’avoir transformé leur organisation en agence de voyage, des associations de disparus vous reprochent de vouloir vous substituer à elles, notamment en matière de subventions…

La liste de vos trahisons est longue, Monsieur Bouchachi. Je vais m’arrêter là, car je sais que je ne peux pas vous ébranler.

J’ai fini par comprendre que vous ne savez pas ce que veut dire et implique la notion des droits de l’homme.

Pour vous, c’est une filière comme une autre qui permet de construire une carrière.

Vous avez longtemps essayé les kasma du FLN sans grand succès ; vous chevauchez les droits de l’homme en espérant que, cette fois, votre intégration pleine dans le système sera enfin possible.

Ce pouvoir qui menace l’Algérie a déjà pourri bien des dossiers. Mais en prostituant le combat pour les droits de l’homme, vous avez dépassé toutes les limites.

Au fond, je vous remercie de vous être éloigné de nous et je vais même vous faire une proposition. A un universitaire nomade politique qui l’invitait à rejoindre Mehri pour restructurer le système de l’intérieur, Me Ali Yahia Abdenour répondit : «Mange et tais-toi.»

Vous avez trahi son combat. Essayez de méditer sa recommandation.

Nordine Aït Hamouda, député RCD

 

 

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/03/10/article.php?sid=114074&cid=2

Link to post
Share on other sites
J'ai lu cet article de l'hermaphrodite Yasmina Khadra! Mais je n'ai aucune confiance au caniche de Boutef. Donc, il s'agit d'un mandat de plus par le gouvernement algérien à son suppôt et enfant du FLN Khadra pour nuire à un Kabyle. Honte à lui qui a bouffé dans la gammelle servie par le FLN!

 

..perso j'oserai le mot "Transexuel" ! ..un intellect digne de ce nom prend des positions sur le moment, sur le tas, pas après qu'on l'ait interpellé ! et Ait hamouda avait eu raison de l'interpellé car après avoir été instrumentalisé par le Système pour dénigrer les Islamistes ( innocents ) les taxant tous d'être des Barbares sanguinaires,..il se tait quand il s'agit de Démocrates, surtout Kabyles,..en tout cas, la réponse n'a fait que nous révèler son nouveau camp ( le camp du plat de couscous tlemcenien ) !!!

Link to post
Share on other sites
..perso j'oserai le mot "Transexuel" ! ..un intellect digne de ce nom prend des positions sur le moment, sur le tas, pas après qu'on l'ait interpellé ! et Ait hamouda avait eu raison de l'interpellé car après avoir été instrumentalisé par le Système pour dénigrer les Islamistes ( innocents ) les taxant tous d'être des Barbares sanguinaires,..il se tait quand il s'agit de Démocrates, surtout Kabyles,..en tout cas, la réponse n'a fait que nous révèler son nouveau camp ( le camp du plat de couscous tlemcenien ) !!!

 

"Islamistes innocents" c'est la position officielle du rcd ??

Link to post
Share on other sites
"Islamistes innocents" c'est la position officielle du rcd ??

 

..Perso, j'en connais des Islamistes lli rahou ghlaT,..oui, ALLAH yarhamhoum !..et que Yasmina Khadra pour le besoin de la cause pour laquelle il est payé, assimile et confond avec ces Terroristes Sanguinaires !

Link to post
Share on other sites
Depuis longtemps, j’ai décidé de ne pas réagir aux ragots et autres diffamations qui tentent de chahuter mon image, persuadé que la schizophrénie qui caractérise mes détracteurs est irréversible. Et lorsque cette attitude se conjugue à la rétention d’informations concernant mon mérite et à la diffusion de ce qui pourrait le torpiller, j’ai trouvé dérisoire et inutile d’espérer une quelconque présence d’esprit là où la conscience est proscrite. J’ai appris une chose : pour avancer dans la vie, il ne faut pas s’attarder sur les crottes qui minent le chemin du salut. Toutefois, je tiens à dire à Monsieur Nordine Aït Hamouda que je ne mange pas à tous les râteliers, encore moins à celui du régime algérien.

Monsieur Aït Hamouda ne me connaît pas et je l’invite à me rappeler où il m’a entendu vanter le système. Il me reproche mon silence. Je tiens à lui dire que ce sont justement des raccourcis comme ceux qu’il emprunte qui coupent court à ma parole. Je ne suis pas un politique comme lui, et je ne siège pas dans une Assemblée comme lui. S’il y a quelqu’un bien placé pour se prêter au jeu de la démocratie en Algérie, c’est Monsieur Aït Hamouda. N’est-il pas député de la république ? Je ne suis qu’un romancier qui a accepté de diriger le CCA pour servir la culture de son pays. Mon programme est transparent et libre. En sa qualité d’acteur politique, M. Aït Hamouda devrait faire l’effort de vérifier ses sources avant de se lancer dans des a priori réducteurs et stupides. Il y a deux ans déjà, il a rué dans les brancards en affirmant que j’avais refusé de célébrer Moufdi Zakaria au Centre. Quelle ânerie ! Aujourd’hui, il prétend que je mange dans la paume du pouvoir. Quelle sottise ! Comprenez, cher ami, que lorsqu’on a la chance d’avoir une renommée comme la mienne et les moyens de sa liberté, lorsqu’on s’est construit tout seul contre vents et marées, malgré les clichés et les malveillances éhontées, on se situe au-dessus des allégeances et des récupérations. Mon salaire de directeur représente un infime pourcentage de mes droits d’auteur, et ma fonction ne saurait rivaliser un seul instant avec mon statut d’écrivain. Les gens comme moi, on ne les achète pas puisqu’aucun poste ne saurait leur offrir des privilèges aussi honorables que le bonheur que leur procurent leurs lecteurs. Aussi, et afin d’arrêter ici une polémique qui m’insupporte, je prierais M. Aït Hamouda de ne pas me mêler à ses coups de gueule. Je n’appartiens ni à un clan ni à un sérail. Je reste dans mon petit coin et j’essaye de donner le meilleur de moi-même dans ce que j’entreprends. Les joutes oratoires ne m’emballent aucunement. Encore moins la chorale des singes-hurleurs. M. Aït Hamouda a des comptes à régler avec le pouvoir, qu’il ne se trompe pas grossièrement de cible. Et qu’il médite ceci : ce n’est pas parce que les autres ont tort que l’on a forcément raison.

Yasmina Khadra

Source : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/03/14/article.php?sid=114247&cid=2

 

trop classe ce monsieur

 

une réponse ki a du chien

Link to post
Share on other sites
..Perso, j'en connais des Islamistes lli rahou ghlaT,..oui, ALLAH yarhamhoum !

 

 

Et dans ton post précédent tu dis

Ait hamouda avait eu raison de l'interpellé car après avoir été instrumentalisé par le Système pour dénigrer les Islamistes ( innocents ) les taxant tous d'être des Barbares sanguinaires

 

Il y a de l'ambiguité dans tes propos ....

Link to post
Share on other sites
trop classe ce monsieur

 

une réponse ki a du chien

 

..pfff, pour un romancier qui se donne pour pseudo un prénom féminin !!! perso, il m'a jamais plu ! d'ailleurs même son ascension fulgurante est doûteuse,...je crois même qu'il a été accusé de "plagiat" par un américain ! mais bon,...ce monsieur ne plait qu'aux imbéciles !

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...