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ILS ONT RÉUSSI À SE RASSEMBLER DEVANT LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE


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Actualités : ILS ONT RÉUSSI À SE RASSEMBLER DEVANT LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

Les étudiants reçus au palais d’El-Mouradia

 

Venus de différentes universités et écoles supérieures du pays, une centaine d’étudiants ont réussi, hier, à se rassembler pacifiquement, devant le palais d’El-Mouradia. Six délégués représentant les différents départements universitaires ont été reçus, en fin de matinée, à la présidence de la République.

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Contrairement à leur dernier rassemblement, excessivement réprimé par la police, devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur, pour cette fois-ci, les étudiants, en provenance de différentes universités du pays (Annaba, Constantine, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Alger, Mostaganem, Oran et Tlemcen), ont pu manifester devant le Palais d’El- Mouradia sans le moindre obstacle. Les policiers qui étaient, d’abord, peu nombreux, sur les lieux, ont laissé faire. Les étudiants protestataires ont, en effet, commencé à arriver par petits groupes à partir de 9h30, avant de se rassembler subitement, à 11h, devant le fleuriste mitoyen au siège de la présidence de la République. Les policiers se sont contentés de leur demander de rester sur le trottoir pour ne pas gêner la circulation automobile. Un moment après, un fonctionnaire est venu s’adresser aux étudiants leur demandant de désigner un délégué pour être reçu à la présidence. Cependant, les manifestants ont exigé la désignation de six délégués représentant les différentes régions et départements universitaires du pays, exigence finalement acceptée. Les six délégués sont entrés négocier à la présidence aux environs de 11h30, alors que leurs camarades les attendaient sur les lieux brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «L’élite de la société algérienne est au chômage», «Insertion immédiate et inconditionnelle des titulaires de diplômes universitaires», «l’Université algérienne en crise, nous voulons des réponses concrètes»… Dans leur plateforme de revendications qu’ils présentent sous forme de lettre ouverte au président de la République, les étudiants regrettent le fait que «de grands moyens financiers et matériels ont été mis à la disposition de l’université algérienne, mais cette dernière reste malheureusement gérée de manière hasardeuse où l’improvisation et le bricolage l’emportent sur la concertation et la réflexion». Pour ces derniers, les conséquences de cette politique défaillante sont multiples, à savoir «la dégradation de la qualité de formation, la création et la généralisation tous azimuts de nouvelles formations, dont l’absence de cohérence et d’uniformisation par rapport aux standards universels est criante», d’autant plus, soulignent- ils, que ces formations qu’ils estiment élaborées de façon superficielle et dans la précipitation, «ne sont nullement en adéquation avec les besoins actuels de l’industrie algérienne ni encore avec les priorités nationales en matière de recherche scientifique». Les étudiants contestent également «le manque de communication entre la tutelle et la famille universitaire, le manque d’évaluation pédagogique du système de l’enseignement supérieur et des réformes introduites, l’évaluation se faisant dans l’approximation absolue, ainsi que la dégradation du cadre socio-pédagogique des étudiants, entre autres l’accueil, l’hébergement, la bourse, la restauration, les activités culturelles, le sport et les loisirs».

M. M.

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Les étudiants reçus au palais d’El-Mouradia

 

Venus de différentes universités et écoles supérieures du pays, une centaine d’étudiants ont réussi, hier, à se rassembler pacifiquement, devant le palais d’El-Mouradia. Six délégués représentant les différents départements universitaires ont été reçus, en fin de matinée, à la présidence de la République.

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Contrairement à leur dernier rassemblement, excessivement réprimé par la police, devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur, pour cette fois-ci, les étudiants, en provenance de différentes universités du pays (Annaba, Constantine, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Alger, Mostaganem, Oran et Tlemcen), ont pu manifester devant le Palais d’El- Mouradia sans le moindre obstacle. Les policiers qui étaient, d’abord, peu nombreux, sur les lieux, ont laissé faire. Les étudiants protestataires ont, en effet, commencé à arriver par petits groupes à partir de 9h30, avant de se rassembler subitement, à 11h, devant le fleuriste mitoyen au siège de la présidence de la République. Les policiers se sont contentés de leur demander de rester sur le trottoir pour ne pas gêner la circulation automobile. Un moment après, un fonctionnaire est venu s’adresser aux étudiants leur demandant de désigner un délégué pour être reçu à la présidence. Cependant, les manifestants ont exigé la désignation de six délégués représentant les différentes régions et départements universitaires du pays, exigence finalement acceptée. Les six délégués sont entrés négocier à la présidence aux environs de 11h30, alors que leurs camarades les attendaient sur les lieux brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «L’élite de la société algérienne est au chômage», «Insertion immédiate et inconditionnelle des titulaires de diplômes universitaires», «l’Université algérienne en crise, nous voulons des réponses concrètes»… Dans leur plateforme de revendications qu’ils présentent sous forme de lettre ouverte au président de la République, les étudiants regrettent le fait que «de grands moyens financiers et matériels ont été mis à la disposition de l’université algérienne, mais cette dernière reste malheureusement gérée de manière hasardeuse où l’improvisation et le bricolage l’emportent sur la concertation et la réflexion». Pour ces derniers, les conséquences de cette politique défaillante sont multiples, à savoir «la dégradation de la qualité de formation, la création et la généralisation tous azimuts de nouvelles formations, dont l’absence de cohérence et d’uniformisation par rapport aux standards universels est criante», d’autant plus, soulignent- ils, que ces formations qu’ils estiment élaborées de façon superficielle et dans la précipitation, «ne sont nullement en adéquation avec les besoins actuels de l’industrie algérienne ni encore avec les priorités nationales en matière de recherche scientifique». Les étudiants contestent également «le manque de communication entre la tutelle et la famille universitaire, le manque d’évaluation pédagogique du système de l’enseignement supérieur et des réformes introduites, l’évaluation se faisant dans l’approximation absolue, ainsi que la dégradation du cadre socio-pédagogique des étudiants, entre autres l’accueil, l’hébergement, la bourse, la restauration, les activités culturelles, le sport et les loisirs».

M. M.

 

 

 

Gare aux dégâts, car au nom de l'arabité, personne ne peut aider!

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