Apulee 10 Posted March 16, 2011 Partager Posted March 16, 2011 Bahreïn: des milliers de manifestants dans la rue, état d'urgence décrété pour 3 mois Des milliers de manifestants se dirigeaient mardi après-midi vers l'ambassade saoudienne à Manama pour dénoncer l'arrivée de troupes saoudiennes dans le royaume, selon un journaliste de l'AFP. Le roi de Bahreïn Hamad Ben Issa Al-Khalifa a proclamé l'état d'urgence pour trois mois, au lendemain de l'arrivée de troupes du Golfe venues l'aider à contenir la contestation chiite. "En raison des circonstances que traverse Bahreïn (...) le roi proclame l'état d'urgence pour une période de trois mois", a annoncé un communiqué retransmis par la télévision officielle. Selon ce communiqué, le roi a chargé le commandant des forces armées de rétablir l'ordre en faisant appel à l'armée, aux forces de police, aux unités de la Garde nationale et "toute autre force, si cela s'avère nécessaire". Cette dernière mention semble faire référence aux unités envoyées à Bahreïn par ses partenaires de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. L'Iran a officiellement protesté mardi contre l'envoi à Bahreïn de troupes des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en convoquant l'ambassadeur saoudien, l'ambassadeur suisse (représentant les intérêts américains en Iran) et le chargé d'affaire bahreïni, selon le site de la télévision d'Etat. lepoint.fr Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted March 16, 2011 Author Partager Posted March 16, 2011 À Bahreïn, les frondeurs attendent l'assaut saoudien Le roi de Bahreïn a décrété mardi l'état d'urgence pour tenter de mettre fin aux manifestations. Sous une tente battue par le vent, le docteur Ahmed Abdulnabi, 47 ans, souffle un peu, entre deux blessés à soigner. «Depuis que les troupes saoudiennes sont entrées à Bahreïn, on s'attend à ce qu'elles viennent nous déloger. Nous les accueillerons avec nos mains nues», se résigne cet employé du ministère de la Santé, qui a abandonné son travail pour se porter volontaire aux côtés des jeunes manifestants sur la place de la Perle. Mardi, l'épicentre de la contestation contre la monarchie sunnite qui dirige Bahreïn a vécu au rythme des rumeurs d'un coup de force imminent des troupes du Conseil de coopération du Golfe (CCG), arrivées la veille pour restaurer l'ordre dans l'archipel, après plus d'un mois de protestation menée par la majorité chiite du royaume, qui s'estime victime de discriminations. Dans les allées de ce square dominé par deux tours futuristes, les regards trahissaient l'inquiétude face aux informations d'un prochain ultimatum lancé par les autorités. Dans une ambiance de veillée d'armes, les jeunes opposants, portable à l'oreille, venaient aux nouvelles, tandis que d'autres suivaient al-Alam, la chaîne de télévision iranienne en arabe. «Regardez sur l'île de Sitra (au sud de Manama, la capitale, NDLR), un de nos jeunes a encore été tué», s'écrie Aidi, un chauffeur de taxi de 22 ans. Mais nous ne partirons pas de là. On mourra ici», jure cet activiste, qui rejette toute idée de négociations de dernière minute pour éviter un bain de sang. Fitna, le risque d'une division sunnite-chiite Mardi matin, un haut responsable du Wifaq, la principale formation chiite, aurait pourtant rencontré le prince héritier Salman. Dans l'après-midi, des dignitaires du clergé chiite, de leur côté, ont cherché à convaincre les «frondeurs» de lever le camp. Mais à la nuit tombée, ces derniers ne montraient aucun signe de renoncement. Au fil des jours, la rue se radicalise. «Nous devons obtenir des résultats concrets avant d'entamer des négociations», soutient le docteur Nader Dawani, également de corvée dans le dispensaire improvisé. Tous sont pourtant conscients que, depuis le déploiement des troupes du CCG à Bahreïn, une énorme pression s'exerce désormais sur eux. D'autant que mardi le roi Hamad Ben Issa al-Khalifa a proclamé l'état d'urgence pour trois mois. Selon le communiqué diffusé par le palais royal, le chef d'état-major des armées est autorisé à prendre «toutes les mesures nécessaires» pour ramener le calme. Combien de temps encore le monarque bahreïnien, désormais soutenu par ses pairs du Golfe, pourra-t-il supporter de voir des «shebabs» (jeunes) tenir des barrages en plein centre de la capitale de son royaume, devenue une ville fantôme? Mais en s'engageant à ses côtés, l'Arabie saoudite prend de gros risques. Le premier est d'apparaître comme la force qui aggrave la «fitna», la division sunnite-chiite dans le monde arabo-musulman. Des blindés contre les jeunes Mardi après-midi, brandissant le drapeau rouge et blanc bahreïnien, des milliers de manifestants sont allés protester devant l'ambassade du royaume saoudien, en criant justement: «Chiites, sunnites, nous sommes tous unis.» «Qu'est-ce que cela veut dire d'envoyer des blindés face à nous, s'insurge Jaffar, qui accueille les journalistes place de la Perle. Nous n'avons aucune arme. Nous manifestons pacifiquement pour arracher nos droits légitimes, nous n'avons pas envahi un pays étranger», constate benoîtement cet ingénieur en télécommunications, qui raconte sa mésaventure à la sortie de l'université: «J'ai cherché à rentrer dans l'armée, on m'a dit: va donc chez Batelco, la compagnie de téléphonie mobile.» Traduction: les autorités n'ont pas confiance dans les chiites. Le second risque encouru par Riyad est celui de jouer les pompiers pyromanes. Car, désormais, chacun redoute le premier mort bahreinïen tombé sous une balle des forces du CCG. Que feront alors les 20% de chiites saoudiens des provinces pétrolières limitrophes de Bahreïn, où le mécontentement couve sous la cendre? Mardi, le gros des troupes du CCG est resté cantonné autour du palais royal dans le quartier périphérique de Riffa. Mais le communiqué du souverain laisse peu de place au doute. Inquiets, les États-Unis, dont le siège de leur Ve Flotte dans le Golfe est à Bahreïn, ont exprimé hier leur «profonde préoccupation». De son côté, l'Iran, jugeant «inacceptable» l'entrée des forces saoudiennes à Bahreïn, a convoqué l'ambassadeur saoudien à Téhéran. Le dangereux face-à-face de la place de la Perle risque de se doubler d'un autre combat entre les deux pôles de l'islam. lefigaro.fr Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted March 16, 2011 Author Partager Posted March 16, 2011 Bahreïn: appel des religieux chiites Des dignitaires chiites bahreïnis ont en appelé à la communauté internationale et au monde musulman, afin d'éviter un "massacre" dans le royaume, où le roi a proclamé l'état d'urgence et où des troupes du Golfe sont venues l'aider à contenir la contestation chiite. "Nous pressons notre Hawzah (autorité religieuse chiite, NDLR) (...), la Ligue islamique mondiale et le Conseil de sécurité des Nations unies (...) d'intervenir immédiatement pour sauver ceux qui sont visés par cette catastrophe", ont-ils déclaré dans un communiqué. Les dignitaires ont averti qu'un "horrible massacre était attendu sur la place de la Perle (à Manama) contre le peuple de ce culte (chiite), simplement parce qu'il réclame ses droits". lefigaro.fr Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted March 16, 2011 Author Partager Posted March 16, 2011 L'Egypte invite les Bahreïnis à suivre son exemple Les nouvelles autorités égyptiennes ont invité mardi les manifestants bahreïnis qui réclament plus de démocratie dans ce royaume chiite gouverné par une dynastie sunnite à suivre l'exemple des militants de la place Tahrir, au Caire, qui ont renversé le régime du président Hosni Moubarak. "En ce qui concerne Bahreïn, cet Etat est un pays ami. L'Egypte soutient entièrement toute nation qui se bat pour plus de liberté", a dit le nouveau chef de la diplomatie égyptienne, Nabil Alaraby, lors de sa première déclaration publique depuis sa nomination. "Tout ce que nous demandons, c'est que cela se déroule de manière pacifique comme l'ont fait les jeunes de la place Tahrir", a expliqué le ministre égyptien des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse commune avec son homologue américaine Hillary Clinton. La secrétaire d'Etat a quant à elle plaidé pour le dialogue. "Nous conseillons à toutes les parties de prendre maintenant des mesures pour négocier une solution politique. Les questions de sécurité sont bien sûr importantes, parce qu'un environnement stable et sûr est nécessaire au bon déroulement de ces négociations", a-t-elle déclaré. La diplomate, qui effectuait sa première visite au Caire depuis la chute d'Hosni Moubarak le 11 février, s'est par ailleurs réjouie de la dissolution de l'appareil sécuritaire du "raïs" déchu en Egypte. Ouvrant la conférence de presse, Alaraby a déclaré: "Nous espérons que notre relation de grande proximité avec les Etats-Unis se poursuivra en se développant à l'avenir". Maroua Aouad et Arshad Mohammed; Jean-Loup Fiévet et Jean-Philippe Lefief pour le service français Par Reuters lexpress.fr Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted March 16, 2011 Author Partager Posted March 16, 2011 Bahreïn : Les forces anti-émeutes délogent les manifestants de la place de la Perle [YOUTUBE]uioF7fbEbek[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted March 16, 2011 Author Partager Posted March 16, 2011 L'invasion par les troupes de l'Arabie-Saoudite [YOUTUBE]eSpR1eWKM4s[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
Guest mackiavelik Posted March 16, 2011 Partager Posted March 16, 2011 démission du ministre de la santé selon plusieurs médias des milliers de manifestants en Arabie Saoudite! Citer Link to post Share on other sites
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