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La révolution Facebook n’a pas eu lieu ce samedi : Nouvel échec d’une tentative de marche à Alger


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Les opposants à l'opposition qui mettaient les échecs des marches sur le dos des politiques et en particulier du RCD seront fortement déçus.

 

A méditer.

 

======

Nouvel échec d’une tentative de marche à Alger

 

La révolution Facebook n’a pas eu lieu ce samedi

 

 

 

 

 

 

 

marcheFB_19.JPG

 

La tentative de marche des jeunes, lancée sur Facebook, montre une nouvelle fois à quel point toute initiative populaire dans la rue reste impossible. En cette matinée du samedi 19 mars, combien étaient‑ils à avoir fait le déplacement devant la Grande Poste dans le centre-ville d'Alger ? Impossible à dire.

 

Intimidés par l'importance du service d'ordre déployé tôt dans la matinée, empêchés et harcelés par la police chaque fois qu'ils tentaient de se regrouper, les jeunes n'ont jamais pu se rassembler. Certains ont pris la parole, immédiatement encerclés par des dizaines de journalistes... et des policiers qui voulaient les disperser.

 

Sur les marches de la Grande Poste, Kader Fares Affak, membre fondateur du groupe Bezzef, tente ainsi d'expliquer ses revendications : « Nous demandons le changement de la Constitution et la dissolution de toute la classe politique. Et des élections nouvelles, sur les bases de la vraie démocratie. Les libertés d'expression, d'association et politique doivent pouvoir s'exprimer clairement. Mais toutes les initiatives sont bonnes, il n'y a pas de pensée ou d'action unique. Que celui qui veut se mobiliser juste pour qu'on augmente son salaire, qu'il le fasse, que celui qui veut se mobiliser pour un changement radical, qu'il le fasse ».

 

Autour de lui, les fonctionnaires qui font la queue à la poste pour retirer leur paie mensuelle se contentent d’observer avec passivité, visiblement peu concernés par le rassemblement. La circulation n'a pas été bloquée et les magasins n'ont pas fermé. A quelques mètres à peine de la Grande Poste, les passants vaquent à leurs occupations, comme si de rien n'était. Seuls les camions bleus de la police et des forces antiémeute témoignent de la menace d'un rassemblement.

 

En bas des marches de la Grande Poste quelques jeunes entonnent des « barakat, barakat », et se dirigent vers la rue Larbi ben M'Hidi. Ils sont rapidement encerclés et repoussés par les policiers. « Notre idée est de rassembler les jeunes qui ne croient plus dans les partis politiques et qui n'ont pas confiance pour qu'ils puissent s'exprimer librement, chacun avec ses idées, sans méfiance », affirme l'un d'eux.

 

Quelques minutes plus tard, un autre groupe tente une percée sur la place du Forum. Là encore, les hommes en bleu, très nombreux, les repoussent en contrebas vers le boulevard Amirouche. Un harcèlement qui dissuade de se rassembler de nombreux manifestants potentiels. « Il y a plein de groupes de deux ou trois personnes qui traînent dans les parages, mais ils n'osent pas nous rejoindre », explique Walid, un jeune qui a rejoint le mouvement sur Facebook. Certains sont attablés dans les cafés voisins et attendent de voir comment la situation évolue.

 

A midi passé, les policiers sont toujours présents sur les lieux, comme pour décourager les jeunes de tenter un nouveau rassemblement. Ces derniers se sont éparpillés. La révolution Facebook en Algérie n’a pas eu lieu ce samedi 19 mars. Plus loin, à la Place du 1er Mai, l’appel à la marche lancé par la CNCD‑partis politiques a une nouvelle fois échoué, selon un scénario désormais classique.

 

TSA

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Un policier aux manifestants Facebook à Alger

 

« Rentrez à la maison et connectez-vous sur Facebook... c'est mieux ! »

 

 

 

 

Ils étaient quelques dizaines de personnes à avoir répondu, ce samedi 19 mars, à l’appel lancé au début du mois sur Facebook pour une marche « de la jeunesse algérienne ». La marche devait aller de la Grande poste à El Mouradia. Mais elle n’a pas eu lieu.

A proximité de la Grande Poste, il était difficile de reconnaître les marcheurs potentiels. Les marcheurs eux‑mêmes arrivaient difficilement à se reconnaitre entre eux. Mais pas pour la police. Ainsi, certains initiateurs ou animateurs de groupes sur la toile étaient scrupuleusement suivis et surveillés par des policiers en civil, présents en force aux côtés des éléments antiémeute.

 

« On les connait tous. On connaît leurs noms, prénoms et adresses », s’amuse un policier en civil rencontré sur place. Avant de désigner du regard quelques animateurs qui cherchaient pourtant à rester discrets : « si vous voulez les interviewer, n’hésitez pas ». Certains animateurs ont même fait l’objet d’interpellations. « Ils m’ont interpellé pendant quelques minutes. Ils m’ont pris les tracts avant de me relâcher », indique Amine Menadi, initiateur du groupe Algérie Pacifique présent lors de cette marche.

 

La nervosité et l’agacement des policiers, constatés lors des précédentes manifestations à Alger, a fait place à l'ironie et à la dérision. Les quelques manifestants qui sont restés malgré le harcèlement de la police étaient priés de quitter la place. « Allez SVP ! Rentrez à la maison et connectez-vous sur Facebook... c'est mieux ! », lance un policier sur un ton quelque peu ironique à un jeune étudiant venu manifester. Comme les gentilles sorties de la CNCD les samedis à Alger, la manifestation Facebook ne semble pas faire peur à un pouvoir habitué à la répression depuis maintenant plus de 22 ans.

 

TSA

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Guest mackiavelik

cette manif Facebook a aussi été associée au CNCD (partis politiques)et au RCD

 

ils ont loué le Samedi pour eux...a 10 h du matin et le résultat sera le meme

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Au lieu de voir le nombre de participants, il est intéressant de s'attarder sur la fréquence des mobilisations qui a augmenté de manière assez importante.

Il y a un ras-le-bol social, maintenant ne faudrait-il pas que nous revoyons notre manière de nous mobiliser, nos revendications?

Ne faudrait-il pas commencer par demander que le pouvoir législatif (donc le parlement) soit renforcé, pour ensuite passer à un changement plus en profondeur du système?

Un exécutif fort ne peut constituer qu'une menace pour les algériens et algériennes.

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cette manif Facebook a aussi été associée au CNCD (partis politiques)et au RCD

 

ils ont loué le Samedi pour eux...a 10 h du matin et le résultat sera le meme

 

C'est faux, cette manif' n'avait aucun lien avec les politiques et encore moins avec le RCD, relis l'article :

 

 

"Nous demandons le changement de la Constitution et la dissolution de toute la classe politique

 

...

 

Notre idée est de rassembler les jeunes qui ne croient plus dans les partis politiques et qui n'ont pas confiance pour qu'ils puissent s'exprimer librement, chacun avec ses idées, sans méfiance "

 

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Guest mackiavelik
C'est faux, cette manif' n'avait aucun lien avec les politiques et encore moins avec le RCD, relis l'article :

 

 

"Nous demandons le changement de la Constitution et la dissolution de toute la classe politique

 

...

 

Notre idée est de rassembler les jeunes qui ne croient plus dans les partis politiques et qui n'ont pas confiance pour qu'ils puissent s'exprimer librement, chacun avec ses idées, sans méfiance "

 

c'est mon erreur...j'ai le réflexe d'associer toute manif du Samedi au CNRCD

bref, étonnant de la faire un Samedi au meme temps que celui des partis politiques

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