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Djoudi compte sur l’épargne des Algériens pour éviter l’inflation


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Écrit par Salim Hairouz Jeudi, 24 Mars 2011 15:59

 

Les mesures dépensières du gouvernement algérien en 2011 devraient faire passer la barre des 5% à l'inflation au second semestre de l'année (FMI). Le ministre des Finances Karim Djoudi se veut rassurant devant cette perspective. Pour lui, les Algériens ne vont pas se ruer sur la consommation avec leurs revenus additionnels. Il mise sur une "reconstitution de leur épargne" pour accéder aux formules d'aide au logement.

 

 

Les récentes revalorisations des salaires et les rappels qui en découlent pourraient aggraver l'inflation dans les mois à venir. Cet argent injecté à travers la masse salariale devra conforter le pouvoir d'achat des salariés algériens. Face à cette situation deux possibilités se profilent à l'horizon, selon le ministre des finances, Karim Djoudi. La première est qu'une partie de cette masse salariale se retrouve en épargne, ce qui évitera à l'économie algérienne de subir un choc sur la demande solvable supplémentaire en produits et services. C’est celle qui emporte le pronostic du ministre des finances : "mon sentiment est que les ménages algériens vont utiliser ces rappels de salaires, au titre des régimes indemnitaires sur 2008, 2009 et 2010 pour reconstituer leur épargne dans la perspective de bénéficier des diverses formules de soutien au logement par exemple" a déclaré ce jeudi Karim Djoudi en marge d'une séances de questions orales au sénat. Le second scénario, redouté par les spécialistes, est celui qui verrait donc ce pouvoir d’achat additionnel être dépensé par les ménages dans un même mouvement. Cela provoquera une pression sur la demande interne et une hausse des prix sur certains produits. Selon le ministre des finances, il faut prendre en compte également le rythme de versement de ces rappels sur salaires qui "se fait d'une manière différée". Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d'argent pour avoir beaucoup plus d'actifs en termes de mobilisation de l'épargne.

 

 

La fiscalité ordinaire progresse de 20% l’an

 

Le ministre des finances est revenu également sur la « soutenabilité » par le budget de l’Etat des nouvelles dépenses décidées en conseil des ministres. Il a précisé que la fiscalité ordinaire pourrait amortir le choc de l'augmentation du budget de fonctionnement. "Depuis plus de trois ans, nous avons une fiscalité ordinaire non pétrolière qui augmente de plus de 20% annuellement" a-t-il assuré. Malgré la forte croissance des dépenses de fonctionnement le ministre a avancé que la fiscalité ordinaire couvre prés de 50% des dépenses de fonctionnement.

 

Dans le même cadre, le ministre des finances a justifié le recours, encore une fois, à une loi de finance complémentaire. Celle de 2011 est d'autant plus "indispensable" qu’elle comportera les nouveaux budgets alloués aux diverses mesures adoptées lors du dernier conseil des ministres. " Ces mesures ont un impact financier et elles doivent donc être consacrées en terme de crédit et en terme de dispositions réglementaires qu'il faudra consacrer dans cette nouvelle mouture de la loi de finances" a-t-il expliqué. Toujours d'après le ministre des finances, le recours automatique à une loi de finances n'est pas une preuve de l'incapacité du gouvernement à avoir des prévisions sur une année. Selon Karim Djoudi, la loi de finance complémentaire apporte des correctifs suite à des décisions qui sont prises en cours d’exercice annuel ou à des événements exceptionnels. "La loi de finances complémentaire est comprise dans la loi organique, ce qui fait que la loi de finances et la loi de finances complémentaire ne font en fait qu'une seule loi de finances et je ne vois pas pourquoi on doit se priver d'une loi de finances complémentaire quand on peut le faire" a-t-il soutenu.

 

maghrebemergent.com

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Écrit par Salim Hairouz Jeudi, 24 Mars 2011 15:59

 

Les mesures dépensières du gouvernement algérien en 2011 devraient faire passer la barre des 5% à l'inflation au second semestre de l'année (FMI). Le ministre des Finances Karim Djoudi se veut rassurant devant cette perspective. Pour lui, les Algériens ne vont pas se ruer sur la consommation avec leurs revenus additionnels. Il mise sur une "reconstitution de leur épargne" pour accéder aux formules d'aide au logement.

 

 

Les récentes revalorisations des salaires et les rappels qui en découlent pourraient aggraver l'inflation dans les mois à venir. Cet argent injecté à travers la masse salariale devra conforter le pouvoir d'achat des salariés algériens. Face à cette situation deux possibilités se profilent à l'horizon, selon le ministre des finances, Karim Djoudi. La première est qu'une partie de cette masse salariale se retrouve en épargne, ce qui évitera à l'économie algérienne de subir un choc sur la demande solvable supplémentaire en produits et services. C’est celle qui emporte le pronostic du ministre des finances : "mon sentiment est que les ménages algériens vont utiliser ces rappels de salaires, au titre des régimes indemnitaires sur 2008, 2009 et 2010 pour reconstituer leur épargne dans la perspective de bénéficier des diverses formules de soutien au logement par exemple" a déclaré ce jeudi Karim Djoudi en marge d'une séances de questions orales au sénat. Le second scénario, redouté par les spécialistes, est celui qui verrait donc ce pouvoir d’achat additionnel être dépensé par les ménages dans un même mouvement. Cela provoquera une pression sur la demande interne et une hausse des prix sur certains produits. Selon le ministre des finances, il faut prendre en compte également le rythme de versement de ces rappels sur salaires qui "se fait d'une manière différée". Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d'argent pour avoir beaucoup plus d'actifs en termes de mobilisation de l'épargne.

 

 

La fiscalité ordinaire progresse de 20% l’an

 

Le ministre des finances est revenu également sur la « soutenabilité » par le budget de l’Etat des nouvelles dépenses décidées en conseil des ministres. Il a précisé que la fiscalité ordinaire pourrait amortir le choc de l'augmentation du budget de fonctionnement. "Depuis plus de trois ans, nous avons une fiscalité ordinaire non pétrolière qui augmente de plus de 20% annuellement" a-t-il assuré. Malgré la forte croissance des dépenses de fonctionnement le ministre a avancé que la fiscalité ordinaire couvre prés de 50% des dépenses de fonctionnement.

 

Dans le même cadre, le ministre des finances a justifié le recours, encore une fois, à une loi de finance complémentaire. Celle de 2011 est d'autant plus "indispensable" qu’elle comportera les nouveaux budgets alloués aux diverses mesures adoptées lors du dernier conseil des ministres. " Ces mesures ont un impact financier et elles doivent donc être consacrées en terme de crédit et en terme de dispositions réglementaires qu'il faudra consacrer dans cette nouvelle mouture de la loi de finances" a-t-il expliqué. Toujours d'après le ministre des finances, le recours automatique à une loi de finances n'est pas une preuve de l'incapacité du gouvernement à avoir des prévisions sur une année. Selon Karim Djoudi, la loi de finance complémentaire apporte des correctifs suite à des décisions qui sont prises en cours d’exercice annuel ou à des événements exceptionnels. "La loi de finances complémentaire est comprise dans la loi organique, ce qui fait que la loi de finances et la loi de finances complémentaire ne font en fait qu'une seule loi de finances et je ne vois pas pourquoi on doit se priver d'une loi de finances complémentaire quand on peut le faire" a-t-il soutenu.

 

maghrebemergent.com

 

Quel Langage !!!!! et quel ministre !!!! ce monsieurs parle aux algeriens comme si l´économie algerienne est á l´image de l´économie japonaise ou américaine ou européenne. Faites des épargnes ......................

Comment ya monsieurs le ministre on fait des épargnes dans un pays oú 23 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté avec 2 dollars par jour un pays avec a une économie de bazar qui ne répond pas aux critéres d´une économie standard , un pays ou presque tous indicateurs macroéconomiques y comprit le chiffre méme de l´inflation publiés par l´ONS sont faux .

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Guest yasmi

Il oublie que pour épargner, il faut d'abord avoir de l'argent, des revenus décents. Ce qui n'est pas le cas de la majorité des algériens. A moins qui'il parle de nos milliards qu'on a mis de coté, là c'est plus plausible.

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Les Algériens qui ont de l'argent (donc qui pourraient renflouer les caisses de l'état en liquidités ) ne le feront pas pour deux raisons :

 

1-La crainte d'avoir quelques problèmes avec le FISC voire la DRS .

 

2-Le faible taux d'intérêt accordé et surtout la meilleure rentabilité que procure la pierre et les devises !

 

La seule épargne est celle des modestes revenus et celle ci est vraiment "peu rentable" pour l'économie nationale .

 

Ce ministre est juste un médiocre "fonctionnaire" sans aucun niveau , il dit n'importe quoi comme d'autres ministres !!!!

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Possible poussée inflationniste en 2011, selon le ministre des Finances

 

Le ministre des Finances algérien Karim Djoudi a évoqué jeudi à Alger une possible poussée inflationniste en 2011, engendrée par les augmentations de salaires décidées par les pouvoirs publics.

 

Selon M. Djoudi, cité par l'agence APS, si l'argent injecté dans le cadre de l'augmentation des salaires décidée depuis quatre mois dans la Fonction publique était dépensé d'un seul coup, il pourrait provoquer une pression sur la demande interne et mener à une hausse des prix de certains produits.

Certaines hausses de salaires sont rétroactives, notamment pour les forces de l'ordre, et remontent jusqu'à 2008.

 

Pour échapper à la poussée inflationniste, le ministre a préconisé la transformation des rappels au titre du régime indemnitaire de 2008, 2009 et 2010 en épargne, dans la perspective d'utiliser l'épargne dans les dispositifs de soutien à l'accession au logement.

 

"Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d'argent mais doivent être plus actives en termes de mobilisation de l'épargne", a-t-il préconisé dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance de questions orales à l'Assemblée populaire nationale.

 

En 2010, l'inflation en Algérie s'est établie à 3,9% selon l'Office national des statistiques (ONS), légèrement supérieure aux 3,5% prévus dans la loi de finances.

 

Les protestations sociales et politiques se sont multipliées ces dernières semaines en Algérie, notamment à la suite d'émeutes sanglantes contre la cherté de la vie début janvier qui ont fait 5 morts et quelque 800 blessés.

Le gouvernement a répondu par d'importantes promesses de financement de projets sans avoir réussi à calmer les revendications et grèves dans tout le pays.

 

© Copyright Les Echos

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Le ministre des Finances algérien Karim Djoudi a évoqué jeudi à Alger une possible poussée inflationniste en 2011, engendrée par les augmentations de salaires décidées par les pouvoirs publics.

 

Selon M. Djoudi, cité par l'agence APS, si l'argent injecté dans le cadre de l'augmentation des salaires décidée depuis quatre mois dans la Fonction publique était dépensé d'un seul coup, il pourrait provoquer une pression sur la demande interne et mener à une hausse des prix de certains produits.

Certaines hausses de salaires sont rétroactives, notamment pour les forces de l'ordre, et remontent jusqu'à 2008.

 

Pour échapper à la poussée inflationniste, le ministre a préconisé la transformation des rappels au titre du régime indemnitaire de 2008, 2009 et 2010 en épargne, dans la perspective d'utiliser l'épargne dans les dispositifs de soutien à l'accession au logement.

 

"Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d'argent mais doivent être plus actives en termes de mobilisation de l'épargne", a-t-il préconisé dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance de questions orales à l'Assemblée populaire nationale.

 

En 2010, l'inflation en Algérie s'est établie à 3,9% selon l'Office national des statistiques (ONS), légèrement supérieure aux 3,5% prévus dans la loi de finances.

 

Les protestations sociales et politiques se sont multipliées ces dernières semaines en Algérie, notamment à la suite d'émeutes sanglantes contre la cherté de la vie début janvier qui ont fait 5 morts et quelque 800 blessés.

Le gouvernement a répondu par d'importantes promesses de financement de projets sans avoir réussi à calmer les revendications et grèves dans tout le pays.

 

© Copyright Les Echos

 

Mais les banques algeriennes nagent déjas sur des surliquidités faute bien sur de manque de perspectives d´investissement et abscence d´un marché financier .

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Écrit par Salim Hairouz Jeudi, 24 Mars 2011 15:59

 

Les mesures dépensières du gouvernement algérien en 2011 devraient faire passer la barre des 5% à l'inflation au second semestre de l'année (FMI). Le ministre des Finances Karim Djoudi se veut rassurant devant cette perspective. Pour lui, les Algériens ne vont pas se ruer sur la consommation avec leurs revenus additionnels. Il mise sur une "reconstitution de leur épargne" pour accéder aux formules d'aide au logement.

 

 

Les récentes revalorisations des salaires et les rappels qui en découlent pourraient aggraver l'inflation dans les mois à venir. Cet argent injecté à travers la masse salariale devra conforter le pouvoir d'achat des salariés algériens. Face à cette situation deux possibilités se profilent à l'horizon, selon le ministre des finances, Karim Djoudi. La première est qu'une partie de cette masse salariale se retrouve en épargne, ce qui évitera à l'économie algérienne de subir un choc sur la demande solvable supplémentaire en produits et services. C’est celle qui emporte le pronostic du ministre des finances : "mon sentiment est que les ménages algériens vont utiliser ces rappels de salaires, au titre des régimes indemnitaires sur 2008, 2009 et 2010 pour reconstituer leur épargne dans la perspective de bénéficier des diverses formules de soutien au logement par exemple" a déclaré ce jeudi Karim Djoudi en marge d'une séances de questions orales au sénat. Le second scénario, redouté par les spécialistes, est celui qui verrait donc ce pouvoir d’achat additionnel être dépensé par les ménages dans un même mouvement. Cela provoquera une pression sur la demande interne et une hausse des prix sur certains produits. Selon le ministre des finances, il faut prendre en compte également le rythme de versement de ces rappels sur salaires qui "se fait d'une manière différée". Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d'argent pour avoir beaucoup plus d'actifs en termes de mobilisation de l'épargne.

 

 

La fiscalité ordinaire progresse de 20% l’an

 

Le ministre des finances est revenu également sur la « soutenabilité » par le budget de l’Etat des nouvelles dépenses décidées en conseil des ministres. Il a précisé que la fiscalité ordinaire pourrait amortir le choc de l'augmentation du budget de fonctionnement. "Depuis plus de trois ans, nous avons une fiscalité ordinaire non pétrolière qui augmente de plus de 20% annuellement" a-t-il assuré. Malgré la forte croissance des dépenses de fonctionnement le ministre a avancé que la fiscalité ordinaire couvre prés de 50% des dépenses de fonctionnement.

 

Dans le même cadre, le ministre des finances a justifié le recours, encore une fois, à une loi de finance complémentaire. Celle de 2011 est d'autant plus "indispensable" qu’elle comportera les nouveaux budgets alloués aux diverses mesures adoptées lors du dernier conseil des ministres. " Ces mesures ont un impact financier et elles doivent donc être consacrées en terme de crédit et en terme de dispositions réglementaires qu'il faudra consacrer dans cette nouvelle mouture de la loi de finances" a-t-il expliqué. Toujours d'après le ministre des finances, le recours automatique à une loi de finances n'est pas une preuve de l'incapacité du gouvernement à avoir des prévisions sur une année. Selon Karim Djoudi, la loi de finance complémentaire apporte des correctifs suite à des décisions qui sont prises en cours d’exercice annuel ou à des événements exceptionnels. "La loi de finances complémentaire est comprise dans la loi organique, ce qui fait que la loi de finances et la loi de finances complémentaire ne font en fait qu'une seule loi de finances et je ne vois pas pourquoi on doit se priver d'une loi de finances complémentaire quand on peut le faire" a-t-il soutenu.

 

maghrebemergent.com

 

et pourquoi ne pas penser á réevaluer le dinar algerien , bon je ne veux pas entrer dans les détails mais le dinar est sous-valorisé , une réevaluation diminueras les tensions inflationistes .

c´est une méthode .

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Guest D. ESSERHANE
Beu rien, beu rien, tout le chlaisir est pour moi :D

 

J'espère qu'il lira nos posts le mec

il croit que les algé riens roulent sur des

liasses de billets:confused:

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J'espère qu'il lira nos posts le mec

il croit que les algé riens roulent sur des

liasses de billets:confused:

 

c'est vrai ça ... toujours à croire qu'en algérie il y a soit des hommes d'affaires ou des trabendistes, soit des hauts fonctionnaires ... et rien que des citadins des grandes villes ... il faut aller de temps en temps aller se ressourcer dans l'algérie profonde, celle des petits paysans, des honnetes gens qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, la vraie algérie quoi ....

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Guest D. ESSERHANE
c'est vrai ça ... toujours à croire qu'en algérie il y a soit des hommes d'affaires ou des trabendistes, soit des hauts fonctionnaires ... et rien que des citadins des grandes villes ... il faut aller de temps en temps aller se ressourcer dans l'algérie profonde, celle des petits paysans, des honnetes gens qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, la vraie algérie quoi ....

 

kom moi

j'ai puisé mes cigarettes, je retourne sur mes mégots:confused:

 

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  • 2 months later...
Il oublie que pour épargner, il faut d'abord avoir de l'argent, des revenus décents. Ce qui n'est pas le cas de la majorité des algériens. A moins qui'il parle de nos milliards qu'on a mis de coté, là c'est plus plausible.

 

 

 

je veux bien savoir les vraies démarches afin d'éliminer ce problème d'inflation dans notre pays...

une question, quelle est l'utilité du billet de 2000DA ?

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