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L’éducation et l’école ouverte en Algérie.


Guest Zancko

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« Celui qui est maître de l’éducation peut changer la face du monde. » [Leibniz]

 

Cette citation nous démontre si besoin est que l’éducation est comme l’affirmait Danton le premier besoin de l’homme après son pain. Maslow place également l’éducation dans les besoins primaires de l’humain. Et chaque année, le premier budget des plus grandes nations telles que la Suède ou la Corée du sud est consacré au secteur de l’éducation.

 

En Algérie, le taux de scolarisation pour le primaire atteint les 97%, mais selon un rapport de la FOREM en 2008, il y a également 500.000 cas de désertion scolaire chaque année. Durant la même année, une conférence récompensant les enseignants innovants (créant par exemple des logiciels pour faciliter l’apprentissage des élèves) eut lieu à Alger, et les intervenants ne cessaient de répéter la même litanie : passer d’une école fermée à une école ouverte.

 

Mais qu’est-ce qu’une école ouverte ? La pédagogie Montessori, du nom d’une pédagogue italienne, est un exemple parfait de l’école ouverte. Cela consiste à impliquer l’élève dans l’enseignement et se focaliser sur son développement plutôt qu’inciter à l’absorbation d’une quantité inutile d’informations.

 

La plupart des pays développés se tournent vers une école ouverte, c’est ainsi qu’en Suisse par exemple, les élèves sont amenés à juger et noter leurs professeurs et l’enseignement qu’ils dispensent. L’Angleterre n’est pas en reste, du moment qu’elle incite les élèves à réfléchir par eux-mêmes et développer toutes leurs capacités (deux heures par jour sont consacrées à l’apprentissage de la musique, du dessin, du cinéma ou encore du sport).

 

L’Algérie vers une école ouverte ?

 

Mais qu’en est-il en Algérie ? Selon un rapport de l’UNESCO de 2005, l’Algérie consacre 12% du PIB par habitant en dépenses publiques annuelles pour l’éducation (cycle du primaire). Selon les chiffres du ministère de l’éducation nationale, il y avait en 2010, 8 millions d’écoliers et plus d’1 million d’étudiants, soit environ 25% de la population totale.

 

Un chiffre qui fait rêver si ce n’était le niveau d’une génération post-école fermée, n’ayant eu généralement droit qu’à un bourrage de cervelle durant de longues années. Durant la conférence de 2008, des intervenants avaient d’ailleurs avoué à demi-mot que le secteur avait formé des analphabètes trilingues.

 

La problématique de l’éducation en Algérie dépend de nombreux paramètres et facteurs et ne saurait être résolue qu’après un véritable travail d’accompagnement de l’élève et de la refonte du système éducatif, qui commence d’ailleurs à prendre forme.

 

Mais comme le réclamait Comenius (philosophe qui passe pour être le père de la pédagogie moderne), il ne faut point pousser l’élève à mémoriser, mais plutôt à apprendre à bien penser.

 

Ci-dessous une petite infographie :

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Source : Jam-Mag

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