La dure réalité de l'existence des fellahs

[obole 10]

Alors que l'Algérie est déficitaire dans tous les domaines alimentaires, le gouvernement n'entreprend aucun effort sérieux afin de ne plus dépendre de l'étranger pour nourrir le peuple. C'est là aussi une manière détournée de la corruption.

 

Or, l'on sait que dépendre d'autrui pour la nourriture est la pire situation pour une nation.

 

Comprendra qui voudra le laxisme algérien en ce secteur?

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Ils ont respectivement 17 et 15 ans. Nous les avons rencontrés au milieu d’un champ de patates, au lieu-dit Firadj, près d’El Amra, à quelque 10 km de Aïn Defla, en train de cultiver de la pomme de terre. Ahmed témoigne : «J’ai arrêté mes études en 1re année moyenne, et depuis, je fais ce travail ‘‘bech nekhdem âla waldiya’’ (pour faire vivre ma famille). Mon père est handicapé et j’ai deux sœurs et un petit frère à charge. Tous les matins, il y a un type qui vient nous chercher au café quand ils ont besoin de main-d’œuvre, et je vais ainsi de champ en champ. Je gagne entre 600 et 700 DA/jour. On est payés à la tâche.

 

(...).

 

«Si les gens n’étudient pas, ils connaîtront le même sort que nous. Nous trimons comme des bêtes de somme. Nous nous levons à 4h du matin au milieu d’un froid terrible. On cravache de 6h du matin à 17h pour un salaire dérisoire. On n’a même pas droit à un repas. Parfois, on ne mange rien de toute la journée.» Aussi, l’ambition de Abdelkader est-elle de changer très vite de métier : «Je vais chercher un autre travail, ‘‘taâ l’intrite’’ (un travail qui me garantisse la retraite)», confie-t-il. Et de préciser : «Rani rayeh n’gagi, neqra bel mourassala (je vais étudier par correspondance et m’engager dans l’armée). Il n’y a que ça pour me garantir un avenir stable. L’avantage dans l’armée est que le salaire est assuré».

[chacalette 124]

quand on voit tous champs en friches dans la mitidja, les jeunes au chômage..... les produits d'importation ds les magasins....

 

c'est désolant.....