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Montréal fait la promotion de l'art algérien


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J’ai assisté à une conférence en hommage à l’Algérien feu M’hamed Issiakhem, grand artiste et fondateur dans son pays de la peinture moderne. J’y suis allé pour me réconcilier avec mes pairs que j’ai fuis toute ma vie à cause de leur fanatisme religieux et politique. Le conférencier fit un exposé de la vie de cet artiste à l’aide de diapositives. Je devinais cependant des trous béants dans cette courte biographie, notamment sur la position de l’artiste par rapport à la femme dans la société arabe. Pourtant il avait peint énormément de portraits d’elles, de maternités avec l’enfant. « Des garçons, naturellement! », ne put s’empêcher de lancer derrière moi une femme.

 

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L’autre question que je posais, après celle sur les femmes, portait sur les capacités de l’imaginaire des Algériens, et des Arabes en général, dans la création artiste, picturale en l’occurrence, vu le peu de production dans le passé et le peu d’intérêt que la tradition musulmane partout dans le monde attachait à cet art. Il y a là rien d’étonnant et c’est un lieu commun de savoir que les Arabes musulmans, culturellement, à la suite des chrétiens et des juifs, ont prohibé les images. D’autres interrogations dansaient sur ma langue mais je m’en suis tenu à ces deux-là.

 

Miloud Chennoufi, le conférencier, cinglé dans un costume et une cravate rouge sang, prit mon questionnement comme une insulte. Il ne se priva pas de le faire remarquer à l’assistance. Après avoir bredouillé une réponse évasive qui n’adressait pas directement ma question, il éructa : « Je suis gêné de devoir répondre à une telle question… », et reçut des applaudissements forcenées. Je me suis penché vers ma femme et lui ai glissé à l’oreille : « Bienvenue chez les Algériens! »

 

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C’est ainsi qu’ils font l’histoire et qu’ils aiment débattre de leur culture. Ils sont le plus souvent gênés et cultivent ce complexe à outrance au point de le prendre pour un art de vivre. Tout au long de la conférence, on apprendra que ce qui sous-tend cette manière de vivre et de penser c’est une ancienne tradition marxiste et stalinienne. « Tout le monde peut faire des erreurs », nous expliqua-t-il au sujet de la réforme agraire. Des millions de morts étaient causés par cette conception de la paysannerie et de la propriété en Russie, mais l’Algérie, comme Cuba, dans son ouverture d’esprit intuitive, avait flairé la solution au développement économique. Vous ajoutez l’obsession religieuse par-dessus le marché étatique, et vous avez une pédagogie de l’enseignement nationale dont les relents persistants se ressentent encore de la bouche de Miloud Chennoufi.

 

 

Ce conférencier, m’apprendra ma femme, est un enseignant en politique à Toronto. Sur ma question à propos de la femme, la réponse avait été bien simple également, succinct; comme Issiakhem était de gauche (entendez communiste, certainement, comme lui d’ailleurs, et la plupart des Algériens), il n’avait pas besoin d’y répondre; cela allait de soi qu’Issiakhem était pour la libération de la femme, déclara-t-il du bout des lèvres.

 

Un grand communicateur, il va s’en dire, ce Miloud Chennoufi (sourire).

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  • 4 weeks later...

Miloud Chennoufi, professeur de politique.

 

Miloud-Chennoufi.jpg

 

« J’y suis allé, ai-je écrit plus haut, pour me réconcilier avec mes pairs. Je les ai fuis toute ma vie à cause de leur fanatisme religieux et politique. » Je reviens sur ce sujet (je peux faire de même pour la plupart de mes textes qui sont des bombes à retardement et à fragmentations multiples) car ce que je décris là c’est un pattern généralisé caractéristique aux gens du Maghreb qui ne finissent pas de se péter les bretelles. Étant l’un d’eux, je connais leur mentalité. Un de leur handicap majeur est l’incapacité à l’autocritique. Cette indisposition, évidemment, se retrouve à divers degrés dans toutes les sociétés, mais, chez eux, il y demeure une pathologie fécondée par l’irresponsabilité et l’inconscience des enjeux humains : politique, philosophique, religieux, économique, écologique et culturel. De ce fait, ils restent incapables de se juger et de se prendre en main. Cette attitude répond surtout aux exigences de la religion et à un complexe d’infériorité. Ce dernier a été, et le demeure toujours, compensé par des idéologies rétrogrades, à l’instar du communisme, qui ont nourri leurs espérances. Ce complexe est un résidu, ou un virus, plusieurs fois millénaires, qui touchait les peuples colonisés et qui gruge leur volonté, comme dirait Nietzsche. Ces deux causes -la religion et le complexe d’infériorité- les empêchent de regarder les choses en face et de se soustraire à ce paradigme de la soumission : « Car la crainte, écrivait Nietzsche, c’est le sentiment inné et primordial de l’homme; par la crainte s’explique toute chose, le péché originel et la vertu originelle. » Notre philosophe est allé jusqu’à en faire une science, une science de la peur. Ne dit-on pas que c’est avec une aiguille qu’on retire une écharde? Le vaccin n’est-il pas un poison qui en tue un plus grand? Ne vous méprenez pas, je cite Nietzsche, par ce que c’est un compagnon de route, mais je déplore son athéisme; ceci pour être clair. Il en va de même pour Jean-François Revel. Il écrivait, dans son livre La connaissance inutile, que je recommande à quiconque voudrait fortifier son intelligence : « La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge. »

 

J’ai donc écouté la conférence de ce monsieur, Miloud Chennoufi, professeur de politique.

 

À suivre…

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  • 2 months later...

En tout cas, Miloud-Chennoufi ne m’a pas impressionné du tout, malgré l’annonce faite sur ses qualités et que vous pouvez entendre dans la vidéo. J’ai posé une question tout à fait légitime et culturelle en reprenant une critique formulée par de grands artistes, tels Delacroix et autres, au sujet des peuples du Maghreb et que l’orateur avait répété sans plus de détails; ce faisant il avait mis ces allégations sur le compte de préjugés propres aux Occidentaux des siècles passés. Il n’avait certainement pas tord, le conférencier, s’entend. Dans mon livre à moi, tous les humains, quels qu’ils soient, sont capables d’imagination. Mais je cherchais à comprendre la raison pour laquelle il n’existait pas d’école ou de tradition picturale en Algérie, disons durant la colonisation et avant. Peut-être que les artistes qui remarquèrent ce fait et qu’il nomma avaient raison ? Peut-être pas, il n’avait qu’à éclairer ma lanterne. Cette façon de répondre, cette attitude défensive, ces procédés d’intimidation face à un interlocuteur sceptique et curieux m’ont immédiatement rappelé l’intolérance des Algériens envers la libre expression, envers quiconque touche à leurs valeurs, même dans les communautés à l’extérieur de leur pays. J’ai dit à ma femme qu’ils n’avaient guère évolué d’un iota. Au lieu de prendre sincèrement mes considérations et d’y répondre avec empathie, ce que j’aurais apprécié et, en retour, témoigné ma sympathie, il a cru bon d’ignorer le sens de ma question et de s’en indigner. Dans ces cas-là, je n’ai pas de scrupule, je dénonce cette mentalité rétrograde et suffisante. J’ai une signature que connaissent ceux qui me lisent ici et là : "Je suis gentil avec les gentils, méchant avec les méchants."

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  • 3 years later...

Montréal fait la promotion de l'art marocain

 

Il ne reste plus qu'une semaine avant la fin de l'exposition, avec Benjamin Constant à l'honneur.

 

Ce grand peintre, qui éblouit par son art et sa vision; il capte le merveilleux. (À replacer dans le contexte

colonialiste empreint de préjugé et de racisme.

 

Mais c'est ainsi qu'est fait le monde de chez nous: le grand mange le petit en toute bonne foi. C'est une époque

où l'on peut encore affirmer que chez certaines ethnies les femmes n'ont pas d'âme.

 

Voir les images ci-dessous sinon je les affiche plus loin.

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je n'arrive pas non plus à voir les tableaux

j'en ai regardé quelques uns sur le net et j'aime bien

 

concernant ce que tu dis laziz, c'est bien dommage et c'est assez détestable qu'un conférencier réponde avec indélicatesse à une question du public

c'est pas une joute verbale mais une conférence qui devrait développer le débat...m'enfin....

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Montréal fait la promotion de l'art marocain

 

je n'arrive pas non plus à voir les tableaux

 

concernant ce que tu dis laziz, c'est bien dommage et c'est assez détestable qu'un conférencier réponde avec indélicatesse à une question du public

 

Le conférencier devait avoir de l'intuition; il sentait qu'il avait un opposant culturel et spirituel. Mais, comme

tu dis, il s'y est très mal pris.

S'il avait été gentil, au lieu de me prendre pour la mouche du coche, j'aurais été beaucoup plus conciliant,

et tout le monde aurait profité de mon

intervention. Tout le monde le sait maintenant sur FA: je suis gentil avec les gentils et méchant avec les

méchants.

C'est seulement maintenant que tu lis ce texte publié ici il y a six ans?

Même en cliquant sur les liens tu ne peux pas les voir ? Je vais m'arranger pour les publier d'une autre manière

afin que vous puissiez tous les voir.

 

lody.jpg

 

in8s.jpg

 

a1su.jpg

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Montréal fait la promotion de l'art marocain

 

Ce que je présente là ce sont des détails d'une immense toile qui doit faire, à vue d'oeil, trois mètres de

hauteur sur cinq... L'image ci-dessous se trouve tout en haut du tableau. De là le flou.

 

5eko.jpg

 

tzmi.jpg

 

qg52.jpg

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Guest Mandragora
En tout cas, Miloud-Chennoufi ne m’a pas impressionné du tout, malgré l’annonce faite sur ses qualités et que vous pouvez entendre dans la vidéo. J’ai posé une question tout à fait légitime et culturelle en reprenant une critique formulée par de grands artistes, tels Delacroix et autres, au sujet des peuples du Maghreb et que l’orateur avait répété sans plus de détails; ce faisant il avait mis ces allégations sur le compte de préjugés propres aux Occidentaux des siècles passés. Il n’avait certainement pas tord, le conférencier, s’entend. Dans mon livre à moi, tous les humains, quels qu’ils soient, sont capables d’imagination. Mais je cherchais à comprendre la raison pour laquelle il n’existait pas d’école ou de tradition picturale en Algérie, disons durant la colonisation et avant. Peut-être que les artistes qui remarquèrent ce fait et qu’il nomma avaient raison ? Peut-être pas, il n’avait qu’à éclairer ma lanterne. Cette façon de répondre, cette attitude défensive, ces procédés d’intimidation face à un interlocuteur sceptique et curieux m’ont immédiatement rappelé l’intolérance des Algériens envers la libre expression, envers quiconque touche à leurs valeurs, même dans les communautés à l’extérieur de leur pays. J’ai dit à ma femme qu’ils n’avaient guère évolué d’un iota. Au lieu de prendre sincèrement mes considérations et d’y répondre avec empathie, ce que j’aurais apprécié et, en retour, témoigné ma sympathie, il a cru bon d’ignorer le sens de ma question et de s’en indigner. Dans ces cas-là, je n’ai pas de scrupule, je dénonce cette mentalité rétrograde et suffisante. J’ai une signature que connaissent ceux qui me lisent ici et là : "Je suis gentil avec les gentils, méchant avec les méchants."

 

Bonsoir,

 

Quelle était ta question et quelle était la réponse du conférencier ?

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Guest Mandragora
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J’ai assisté à une conférence en hommage à l’Algérien feu M’hamed Issiakhem, grand artiste et fondateur dans son pays de la peinture moderne. J’y suis allé pour me réconcilier avec mes pairs que j’ai fuis toute ma vie à cause de leur fanatisme religieux et politique. Le conférencier fit un exposé de la vie de cet artiste à l’aide de diapositives. Je devinais cependant des trous béants dans cette courte biographie, notamment sur la position de l’artiste par rapport à la femme dans la société arabe. Pourtant il avait peint énormément de portraits d’elles, de maternités avec l’enfant. « Des garçons, naturellement! », ne put s’empêcher de lancer derrière moi une femme.

 

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L’autre question que je posais, après celle sur les femmes, portait sur les capacités de l’imaginaire des Algériens, et des Arabes en général, dans la création artiste, picturale en l’occurrence, vu le peu de production dans le passé et le peu d’intérêt que la tradition musulmane partout dans le monde attachait à cet art. Il y a là rien d’étonnant et c’est un lieu commun de savoir que les Arabes musulmans, culturellement, à la suite des chrétiens et des juifs, ont prohibé les images. D’autres interrogations dansaient sur ma langue mais je m’en suis tenu à ces deux-là.

 

Miloud Chennoufi, le conférencier, cinglé dans un costume et une cravate rouge sang, prit mon questionnement comme une insulte. Il ne se priva pas de le faire remarquer à l’assistance. Après avoir bredouillé une réponse évasive qui n’adressait pas directement ma question, il éructa : « Je suis gêné de devoir répondre à une telle question… », et reçut des applaudissements forcenées. Je me suis penché vers ma femme et lui ai glissé à l’oreille : « Bienvenue chez les Algériens! »

 

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C’est ainsi qu’ils font l’histoire et qu’ils aiment débattre de leur culture. Ils sont le plus souvent gênés et cultivent ce complexe à outrance au point de le prendre pour un art de vivre. Tout au long de la conférence, on apprendra que ce qui sous-tend cette manière de vivre et de penser c’est une ancienne tradition marxiste et stalinienne. « Tout le monde peut faire des erreurs », nous expliqua-t-il au sujet de la réforme agraire. Des millions de morts étaient causés par cette conception de la paysannerie et de la propriété en Russie, mais l’Algérie, comme Cuba, dans son ouverture d’esprit intuitive, avait flairé la solution au développement économique. Vous ajoutez l’obsession religieuse par-dessus le marché étatique, et vous avez une pédagogie de l’enseignement nationale dont les relents persistants se ressentent encore de la bouche de Miloud Chennoufi.

 

 

Ce conférencier, m’apprendra ma femme, est un enseignant en politique à Toronto. Sur ma question à propos de la femme, la réponse avait été bien simple également, succinct; comme Issiakhem était de gauche (entendez communiste, certainement, comme lui d’ailleurs, et la plupart des Algériens), il n’avait pas besoin d’y répondre; cela allait de soi qu’Issiakhem était pour la libération de la femme, déclara-t-il du bout des lèvres.

 

Un grand communicateur, il va s’en dire, ce Miloud Chennoufi (sourire).

 

Franchement, j'aurais répondu de la même façon. Il a été gentil...

 

Et tu mets les Algériens dans un même sac. Un GoUMbLiX ?

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J’ai assisté à une conférence en hommage à l’Algérien feu M’hamed Issiakhem, grand artiste et fondateur dans son pays de la peinture moderne. J’y suis allé pour me réconcilier avec mes pairs que j’ai fuis toute ma vie à cause de leur fanatisme religieux et politique. Le conférencier fit un exposé de la vie de cet artiste à l’aide de diapositives. Je devinais cependant des trous béants dans cette courte biographie, notamment sur la position de l’artiste par rapport à la femme dans la société arabe. Pourtant il avait peint énormément de portraits d’elles, de maternités avec l’enfant. « Des garçons, naturellement! », ne put s’empêcher de lancer derrière moi une femme.

 

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L’autre question que je posais, après celle sur les femmes, portait sur les capacités de l’imaginaire des Algériens, et des Arabes en général, dans la création artiste, picturale en l’occurrence, vu le peu de production dans le passé et le peu d’intérêt que la tradition musulmane partout dans le monde attachait à cet art. Il y a là rien d’étonnant et c’est un lieu commun de savoir que les Arabes musulmans, culturellement, à la suite des chrétiens et des juifs, ont prohibé les images. D’autres interrogations dansaient sur ma langue mais je m’en suis tenu à ces deux-là.

 

Miloud Chennoufi, le conférencier, cinglé dans un costume et une cravate rouge sang, prit mon questionnement comme une insulte. Il ne se priva pas de le faire remarquer à l’assistance. Après avoir bredouillé une réponse évasive qui n’adressait pas directement ma question, il éructa : « Je suis gêné de devoir répondre à une telle question… », et reçut des applaudissements forcenées. Je me suis penché vers ma femme et lui ai glissé à l’oreille : « Bienvenue chez les Algériens! »

 

37804.jpg

 

C’est ainsi qu’ils font l’histoire et qu’ils aiment débattre de leur culture. Ils sont le plus souvent gênés et cultivent ce complexe à outrance au point de le prendre pour un art de vivre. Tout au long de la conférence, on apprendra que ce qui sous-tend cette manière de vivre et de penser c’est une ancienne tradition marxiste et stalinienne. « Tout le monde peut faire des erreurs », nous expliqua-t-il au sujet de la réforme agraire. Des millions de morts étaient causés par cette conception de la paysannerie et de la propriété en Russie, mais l’Algérie, comme Cuba, dans son ouverture d’esprit intuitive, avait flairé la solution au développement économique. Vous ajoutez l’obsession religieuse par-dessus le marché étatique, et vous avez une pédagogie de l’enseignement nationale dont les relents persistants se ressentent encore de la bouche de Miloud Chennoufi.

 

 

Ce conférencier, m’apprendra ma femme, est un enseignant en politique à Toronto. Sur ma question à propos de la femme, la réponse avait été bien simple également, succinct; comme Issiakhem était de gauche (entendez communiste, certainement, comme lui d’ailleurs, et la plupart des Algériens), il n’avait pas besoin d’y répondre; cela allait de soi qu’Issiakhem était pour la libération de la femme, déclara-t-il du bout des lèvres.

 

Un grand communicateur, il va s’en dire, ce Miloud Chennoufi (sourire).

 

 

Un grand adorateur de la femme ramené à sa stricte utilité, la dite utilité étant le savoir-être made in Allah, une servante, faisant fonction de reproductrice et bonniche, avec un don particulier pour laver les pieds de son maîtred, une femme quoi!!!:mdr::thumbup::bash::bash::bash::bash::bash::bash::bash:

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