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Pour la quatrième fois depuis janvier 2010 Sonatrach reporte sine die le projet de réalisation de la raffinerie de Tiar


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Guest Nimos

Sonatrach reporte sine die le projet de réalisation de la raffinerie de Tiaret - Economie et Business - Tout sur l'Algérie - page 1

 

 

INFO tsa-algerie.com. Les difficultés s’accumulent pour le secteur pétrolier en Algérie. Pour la quatrième fois consécutive, Sonatrach vient de reporter la date de lancement de l’appel d’offres international pour la réalisation d’une raffinerie à Tiaret, la plus grande d’Algérie. Le montant du projet est estimé à 6 milliards de dollars.

 

Initialement, l’appel d’offres devait être lancé le 3 avril prochain. Mais la commission d’évaluation des offres au sein de la branche Aval de Sonatrach a recommandé, dans un rapport transmis le 17 mars à la direction du groupe pétrolier algérien, d’attendre une période supplémentaire avant le lancement de l’appel d’offres. Aucune nouvelle date n’a été retenue. Mais ce report est le quatrième après ceux de janvier 2010, puis septembre et novembre de la même année.

 

Selon nos informations, la commission d’évaluation a justifié sa recommandation par la nécessité d’accorder un délai supplémentaire à ses membres afin d’avoir « une vision suffisante » concernant la disponibilité des quatre groupes préqualifiés le 19 octobre 2009 pour les études d’ingénierie et de conception (FEED) à se lancer dans la phase de réalisation du plus grand projet pétrochimique algérien. Les quatre groupes sont : Technip (France), Sinopec (Chine) CBI & Lummus (Arabie Saoudite), Saipem/Chiyoda (Italie et Japon).

 

Notre source a précisé que ce nouveau report ne signifie pas l’abandon du projet. Mais ce report vient porter un nouveau coup dur à Sonatrach et au secteur pétrolier en Algérie, après la décision de six groupes pétroliers étrangers de réduire fortement leur présence en Algérie (lire notre article). Les experts sont partagés sur l’interprétation de cette situation. Les plus optimistes affirment que ces difficultés sont conjoncturelles. Mais d’autres estiment qu’il s’agit d’un véritable tournant pour l’Algérie dont les réserves de gaz et de pétrole se réduisent de plus en plus.

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