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Hanoune fustige la répression et dénonce l’intervention étrangère, Libye : la croisade de trop


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Hanoune fustige la répression et dénonce l’intervention étrangère,Libye : la croisade de trop

 

 

La patronne du PT s’en est longuement prise au dirigeant qui réprime son peuple et aux puissances qui en profitent pour faire d’un pays maghrébin un autre Irak. L’intervention étrangère en Libye, sous couvert d’un mandat de l’ONU, a été au centre de son intervention hier à Tipasa.

 

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a longuement discouru hier sur les développements gravissimes en Libye.

 

Dans son allocution d’ouverture, lors d’un rassemblement des cadres du PT à Tipasa, Mme Hanoune a déclaré que son parti condamne vigoureusement l’intervention militaire étrangère qui a déjà fait plusieurs dizaines de morts, depuis samedi dernier, suite aux premières attaques françaises et américaines, considérant que «le Conseil de sécurité de l’ONU vient, à travers sa résolution numéro 1973 qui permet à tous les pays qui le désirent de frapper militairement la Libye, de démontrer une fois de plus qu’il n’est qu’un instrument des va-t-en-guerre, les impérialismes français, américain et britannique dont les pays sont secoués par des crises majeures, conséquence de la crise profonde qui ébranle le système capitaliste qu’ils dirigent».

 

Dans la foulée, Louisa Hanoune condamne fermement «la répression sanglante engagée par le régime du colonel Maamar Kadhaffi à l’encontre des populations libyennes et qui a servi de prétexte à l’intervention militaire étrangère». Elle rappelle que «ceux-là mêmes qui prétendent défendre aujourd’hui le peuple libyen ont soutenu Kadhafi lorsqu’il leur a offert ses services et privatisé tous azimuts, bien qu’il interdisait toute forme d’expression et d’organisation indépendantes».

 

Louisa Hanoune affirme, les expériences en Irak et en Afghanistan à l’appui, que «le respect des droits de l’homme et des libertés en Libye n’est qu’un honteux alibi qui ne saurait cacher les véritables desseins des fauteurs de guerre impérialistes, à savoir le pillage des richesses de la Libye, l’imposition d’une présence militaire étrangère dans la région et la garantie de marchés de la reconstruction des infrastructures qu’ils auront détruit».

 

Pour le PT, «ces développements qui rejoignent les plans américains dits GMO et PanSahel, visant à dépecer les nations du Pakistan à la Mauritanie, et le projet d’installation des bases américain Africom visent par la même à encercler la révolution tunisienne et le processus révolutionnaire en Egypte et constituent un très grave danger pour note pays et pour l’ensemble de la région».

 

Les plus grandes incertitudes pèsent désormais sur le Maghreb, dit-elle, alors que déjà l’Afrique est ravagée par les guerres, produit du pillage par la dette et les PAS. Louisa Hanoune réaffirme le droit du peuple Libyen de disposer de son sort et de ses richesses, souverainement, sans ingérence ni intervention militaire étrangères.

 

Elle a dénoncé fermement les régimes arabes «valets de l’impérialisme qui ont annoncé leur participation directe ou indirecte dans les frappes militaires contre la Libye, ainsi que la décision prise par la majorité des membres de la Ligue arabe (sauf l’Algérie et la Syrie), d’appeler à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, qui a constitué le prélude à l’agression militaire.

 

Tout en enregistrant la position de l’UA qui appelle à l’arrêt immédiat des raids contre la Libye, Louisa Hanoune considère la position indépendante de l’Etat algérien qui «s’est démarquée de la position servile de la Ligue arabe, sur la base du principe intangible du respect des souverainetés nationales».

 

Elle appelle le gouvernement à «se démarquer franchement de tout regroupement qui légitime la politique guerrière du Conseil de sécurité de l’ONU et des impérialismes français, britannique et américain et leurs supplétifs arabes et autres, et à déployer tous les efforts, comme le fait le gouvernement vénézuélien, pour faire cesser l’agression militaire de manière à permettre aux libyens de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes».

 

Enfin, Louisa Hanoune appelle les Algériennes et Algériens «à exprimer leur rejet de cette guerre impérialiste et le pillage qui menacent l’intégralité de tous les pays de la région».

 

 

 

Mohamed Lalaouis

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La patronne du PT s’en est longuement prise au dirigeant qui réprime son peuple et aux puissances qui en profitent pour faire d’un pays maghrébin un autre Irak. L’intervention étrangère en Libye, sous couvert d’un mandat de l’ONU, a été au centre de son intervention hier à Tipasa.

 

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a longuement discouru hier sur les développements gravissimes en Libye.

 

Dans son allocution d’ouverture, lors d’un rassemblement des cadres du PT à Tipasa, Mme Hanoune a déclaré que son parti condamne vigoureusement l’intervention militaire étrangère qui a déjà fait plusieurs dizaines de morts, depuis samedi dernier, suite aux premières attaques françaises et américaines, considérant que «le Conseil de sécurité de l’ONU vient, à travers sa résolution numéro 1973 qui permet à tous les pays qui le désirent de frapper militairement la Libye, de démontrer une fois de plus qu’il n’est qu’un instrument des va-t-en-guerre, les impérialismes français, américain et britannique dont les pays sont secoués par des crises majeures, conséquence de la crise profonde qui ébranle le système capitaliste qu’ils dirigent».

 

Dans la foulée, Louisa Hanoune condamne fermement «la répression sanglante engagée par le régime du colonel Maamar Kadhaffi à l’encontre des populations libyennes et qui a servi de prétexte à l’intervention militaire étrangère». Elle rappelle que «ceux-là mêmes qui prétendent défendre aujourd’hui le peuple libyen ont soutenu Kadhafi lorsqu’il leur a offert ses services et privatisé tous azimuts, bien qu’il interdisait toute forme d’expression et d’organisation indépendantes».

 

Louisa Hanoune affirme, les expériences en Irak et en Afghanistan à l’appui, que «le respect des droits de l’homme et des libertés en Libye n’est qu’un honteux alibi qui ne saurait cacher les véritables desseins des fauteurs de guerre impérialistes, à savoir le pillage des richesses de la Libye, l’imposition d’une présence militaire étrangère dans la région et la garantie de marchés de la reconstruction des infrastructures qu’ils auront détruit».

 

Pour le PT, «ces développements qui rejoignent les plans américains dits GMO et PanSahel, visant à dépecer les nations du Pakistan à la Mauritanie, et le projet d’installation des bases américain Africom visent par la même à encercler la révolution tunisienne et le processus révolutionnaire en Egypte et constituent un très grave danger pour note pays et pour l’ensemble de la région».

 

Les plus grandes incertitudes pèsent désormais sur le Maghreb, dit-elle, alors que déjà l’Afrique est ravagée par les guerres, produit du pillage par la dette et les PAS. Louisa Hanoune réaffirme le droit du peuple Libyen de disposer de son sort et de ses richesses, souverainement, sans ingérence ni intervention militaire étrangères.

 

Elle a dénoncé fermement les régimes arabes «valets de l’impérialisme qui ont annoncé leur participation directe ou indirecte dans les frappes militaires contre la Libye, ainsi que la décision prise par la majorité des membres de la Ligue arabe (sauf l’Algérie et la Syrie), d’appeler à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, qui a constitué le prélude à l’agression militaire.

 

Tout en enregistrant la position de l’UA qui appelle à l’arrêt immédiat des raids contre la Libye, Louisa Hanoune considère la position indépendante de l’Etat algérien qui «s’est démarquée de la position servile de la Ligue arabe, sur la base du principe intangible du respect des souverainetés nationales».

 

Elle appelle le gouvernement à «se démarquer franchement de tout regroupement qui légitime la politique guerrière du Conseil de sécurité de l’ONU et des impérialismes français, britannique et américain et leurs supplétifs arabes et autres, et à déployer tous les efforts, comme le fait le gouvernement vénézuélien, pour faire cesser l’agression militaire de manière à permettre aux libyens de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes».

 

Enfin, Louisa Hanoune appelle les Algériennes et Algériens «à exprimer leur rejet de cette guerre impérialiste et le pillage qui menacent l’intégralité de tous les pays de la région».

 

 

 

Mohamed Lalaouis

 

 

 

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