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METAL ZONE:"Le voyage de El AtheM"


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Salutations

 

 

Le périple d'El AtheM commence aux bords du Styx, ou Charon lui parla ainsi:

"Étranger, toi qui veux passer de l'autre coté, as-tu de quoi t’acquitter du droit de passage ? es-tu prêt a faire face aux plus funestes rencontres ? a résister jusqu’à la Porte des Démons ? es-tu sur de vouloir tenter de passer le Cirât, au risque de tomber dans les abysses ?!!".

El AtheM lui répondit, avec une voix qui trahissait doutes, lassitude et empressement:

"Oui! j'ai les deux pièces d'or, et j'apporte , en guise de signe de bonne volonté, mon esprit le moins lâche!", et il pensa en son for intérieur:"du moins je le crois!".

El AtheM s'acquitta du droit de passage, et embarqua sur la noire felouque de Charon.

Cependant qu'ils traversaient le Styx, El AtheM repensa a ce qui avait pu, lui le mécréant hérétique, l'amener a faire ce voyage, lui qui doute même que tout ceci existe réellement, concrètement , et il se remémora cette chanson :

 

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Débarqué sur l'autre rive, El AtheM, marcha longtemps sans rencontrer âme qui vive, "Normal !" pansa-t-il, "je suis au royaume des morts!!!".

Au moment même ou il semblait perdu, El AtheM vit une silhouette s'avancer, et a mesure qu'elle approchait, elle devenait de plus en plus humaine.

"Qui va la!", s’écria t il. Pas de réponse! Il renouvela son injonction, avec dans la voix un mélange de fermeté et de crainte.

"N’aie pas peur ", dit l'homme qui se dressait maintenant devant El AtheM, "Je suis Amir, prince d'une terre ou des cousins se querellent sans cesse, arguant d'un droit divin qui leurs a été donné !".

"Et que fais tu ici?" demanda El AtheM.

"Je suis en exile volontaire !J'ai laissé ces querelles derrière moi. Las et fatigué, j'ai même abdiqué !", et le prince exilé volontaire se mit à chanter:

 

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Le prince en exile regarda El AtheM et lui dit:"Je m'en vais quérir une plus paisible compagnie.veux tu faire un bout de chemin avec moi?"

El AtheM acquiesça, et ils se mirent en route.

Ils marchèrent, alternant moments d'intenses discussions et longs silences.

Ils arrivèrent a un un embranchement, ou plusieurs chemins se présentèrent a eux.

"je prends le chemin de droite, il m'a l'air plus clair!",dit Amir,"veux tu me suivre ?".

"Je crois que je vais te laisser ici, car je choisi celui de gauche, même s'il parait plus sombre et incertain!".

Il se serrèrent la mains, en pensant tous les deux que décidément l'Homme est condamné a une certaine solitude.

 

El AtheM marche maintenant seul sur un chemin plus sombre, plus tourmenté et tourmentant. Il entends des cris stridents, et des chuchotements a peine audibles.Il arriva enfin aux portes d'une cité qu'il ne lui semblait pas inconnue.

Soudain, il se rappela la description que Amir avait fait de sa cité: c’était elle!!!

Il passa sous une grande arche, et vit alors des humains, des ombres, des esprits et des djinns qui semblaient affairés. Ils étaient en pleine cérémonie, tractant un énorme sphinx en or .

Cette théorie faisait s’élever une poussière ocre, et une troupe de prêtres musiciens jouait et entonnait au rythme des tambours et au son des tambûrs ce chant :

 

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El AtheM tomba alors dans un sommeil catatonique.

Enfin El AtheM se réveilla, et comme seul souvenir, une chanson... une voix qui lui parlait, peut être a propre voix ?!

 

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El AtheM se pressa de quitter la Cité, et repris son chemin.

 

Sur sa route, il rencontra une vielle connaissance: Pohorkepik, un jeune solitaire qui, dit on, tombé d'un arbre, n'avait plus toute sa tête!

Ils se saluèrent, et El AtheM remarqua que Pohorkepik ne semblait pas, lui, étonné de le voir, comme si il avait été avec lui tout le temps!

Pohorkepik avait l'air soucieux, mais un peu plus que d'habitude .

"Tu sembles soucieux ", dit El AtheM. "Meme un peu plus que d'habitude ", ajouta-t-il .

"Un peu plus que d'habitude!", avoua Pohorkepik, et il se mit à chanter :

 

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Déjà troublé par son passage dans la Cité, cette complainte de Pohokepik avait mis El AtheM dans un etat bizarre.

Bizarre, parce qu'il y avait comme une petite part de lui qui s'exprimait!

Il relava sa tête pour questionner Pohorkepik, mais celui ci avait disparu comme il était apparu!

Par ce qu'il faut bien continuer, El AtheM reprit sa route, et bientôt, arriva enfin à la Porte des Démons.

Une voix, qui venait d'on ne sait où,tonna ainsi :

 

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Prenant son courage a deux main, El AtheM poussa les lourdes portes, et là il vit l'étroit Cirât, où chaque âme mesure la lourdeur de sa conscience, celle ci pouvant l'entrainer dans une chute dans les abysses d'où personne ne revient !

Ceux qui sont honnêtes envers eux même le passent d'une traite sans vaciller .

Par hardiesse, orgueil, vanité ou bien assurance, El AtheM entreprit la tentative de passage. N’était ce pas cela qu'il cherchait !

Il ferma ses yeux, prit une grande respiration, et au moment de s'engager, une main froide se posa sur son épaule, l’empêchant d'avancer.

Cette main était blanche et pâle, osseuse et sèche, frêle mais ferme: était-ce celle de la Mort ?

En se retournant, El AtheM sentit comme une onde froide qui passa le long de son dos.

Il allait faire face maintenant à la Faucheuse, à Hadès, à la seule vérité qui puisse exister!

A son grand étonnement, ce qui se tenait en face de lui n’était pas ce qu'il s'attendait a voir: une chose monstrueuse, effrayante, pétrifiante .Non, c’était lui qu'il avait en face, ou plutôt son alter ego !

Et cet alter ego se mis à lui crier à la face:

 

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El AtheM se réveilla, tout en sueur...tout ceci n’était que rêve et songe.

"Peut être qu'un jour saurai-je ce que cela voulait dire?" se dit-il.

Probablement jamais .

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Salutations

 

Merci! d'autant plus que les avis ne se bousculent pas!!!

 

lol

 

bon si tu résussis à faire un petit récit avec des morceaux de opeth, anathema, dream theater, apocalyptica, megadeth, tool(:throb:) (je m'arrête là) je posterai plein plein plein de commentaires (genre 2 ou 3, ouais ouais je suis une grande ouf lol) et surtout je te laisserai la vie sauve

 

ps: pour la petite histoire au dessus, bel effort, j'aime bien :)

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Salutations

 

Wech, tu crois que c'est un self-service ou quoi, 3abez issil !!!

 

 

Je déconne!!!

Je relève le défi ( pas pour ma vie, j'ai consulté l'encyclopaedia yodae et le guide du parfait Jedi, ed -21.000 av jc, et c'est clair: ni de super shield ni walou, la Force est imparable...'tain,je devient de plus en plus cultivé en geekeries) , du moins je vais essayer, ça me fait faire un bon exercice.

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  • 9 months later...

Salutations

 

Saṃsāra

 

 

18 h 30, Gare du Caroubier. C'est le dernier jour de l'année, et El AtheM part rejoindre sa famille pour la fin de l'année, en route vers le village ou il a passé son enfance, avant de venir s'installer en ville. Il fait froid, et cela fait une demi heure que lui et les autres passagers du taxi attendent qu'un dernier partant arrive pour que le taxi, enfin plein, démarre. Le voila qui prends place, et l'équipage largue les amarres. Dans le taxi, en plus d' EL AtheM, il y a deux jeunes étudiants, un homme d'âge mure, et une vielle dame accompagnée de son fils, en route pour assister le lendemain a un enterrement.

La nuit a déjà recouvert de son noir manteau le jour, qui se réveillera demain, nouveau et plein de résolutions toujours trahies ! Ça circule, pas trop de congestion au sortir de la banlieue de la ville. Le taxi roule à vive allure, personne ne parle, seules quelques réponses a des "J'arrive dans 2 heures à peu prés !", "On est presque à Palestro...non non, y à pas de circulation !" téléphoniques brisent le silence !

El AtheM ressentait de l'excitation curieuse et de l'inquiétude expectative. Cela fait plus de 15 ans qu'il n'était pas retourné au village de son enfance, et il n'avait gardé que très peu de relations avec ce dernier. Des souvenirs immatures, des échos imparfaits parvenus par la voie de ses parents, qui eux y vivent encore, son père à l'année, sa mère par intermittence. Ça cogitait dur dans sa tête : Le village a t il changé ? Y avait il encore les mêmes personnes qu'il connaissait et qui le connaissait ? Osera t il aller les voir après cette quasi rupture, et comment allaient ils l'accueillir ? Peut être qu'il va neiger ce soir, ou peut être demain...

Le taxi avait dépassé les gorges de Palestro, Lakhdaria, puis Bouira.

L'autoroute est une aubaine, construite grâce a des travailleurs venus de l'Empire du Milieu, et qui, parait-il, ont le sens du travail ancré dans leur culture. Ils ont remplacés les autochtones, qui eux, parait-il, ne se tuent pas a la tache ! Sociologie sommaire, de fainéants !

Pas d'éclairage, pas de poteaux lumineux, seulement celui des lumières de villages, et les phares des autres voitures. Le taxi avance sur l'autoroute à travers une épaisse noirceur. L'embarcation filait sur une longue ligne quasiment droite, qui faisait comme un fleuve. Un fleuve retournant inexorablement vers la mer, portant El AtheM vers sa destination. Pour une raison inconnue, il se rappela les paroles d'une chanson où il y est dit quelque chose comme " de sombres fleuves courent, retournant vers le passé ". El AtheM eu un sourire songeur, et commença à fredonner dans sa tête:

 

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Le Taxi arriva vers 20 h 30. Il faisait un froid oublié, sec, piquant et provocateur ! Les parents d'El AtheM récupérèrent celui-ci à la station de taxis, et ils prirent la route qui continue jusqu'au portes du Sahara. A un embranchement, ils empruntèrent la route qui mène au village, annoncé par un petit pont bâti après la destruction de l'ancien, métallique, lors d'une crue du petit oued .

Après une soirée TV, ponctuée de quelques palabres et de pistaches pour l'occasion, tout le monde alla se coucher, sauf El AtheM qui, comme a son habitude,n'avait pas encore sommeil.

Il décida d'aller faire un tour dehors, histoire de fumer une cigarette, même si il faisait encore plus froid . Il se dirigea vers l'école primaire qui était pas loin, et avant d'atteindre celle ci, se retrouva dans la place que l'on appelait "Sahate el moua'limine" , La place des enseignants, vu que les employés de l'école, des enseignant pour la plus part, y avaient leurs logements.

Autrefois étendue de poussière, elle était maintenant goudronnée. Des échos resurgirent du passé: des matchs de foot disputés comme une finale de coupe du monde, des parties de jeu de billes interminables, des parties de cache-cache, surtout ceux les soirs de Ramadhan, parce que tout le monde avait la permission de minuit ! Des échos plus belliqueux aussi.

Qu'est ce qu'il avait pu donner et recevoir comme coup de pieds, de coups de poings, a l'occasion de bagarres ridicules, de répliques timides à des provocations puériles ! Des querelles entérinées par un "kess !!!", signant la rupture des relations, et qui, quelques instants après, finissent par un "la'ini !!!" a l'aide de pouces réconciliateurs ! Il lui semble, au grand dam de son orgueil de jeune homme mûre, qu'il reçut beaucoup plus qu'il en donna, des coups de pieds ! Il tira sur sa clope, et , d'un coup sec , expira la fumée par les narines, et sourit longuement en marchant jusqu'au portail de l'école primaire, qui n'avait pas changé. Il se redirigea vers des marches ou ses camarades et lui jouaient au jeu de dames local avec des noyaux de dattes et des petits cailloux.

Il s'assit, et retourna au temps de son école, de ses jeux, de ses chamailleries...et dans sa tête se bousculaient des voix:

 

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Une rafale froide sorti El AtheM de ses rêveries introspectives, et il décida d'aller faire un tour au village.

Il en avait gardé une image idéalisée, naïve et figée, et espérait, égoïstement, qu'il n'avait pas trop bougé, pas trop cédé au bétonnage. Il se rappelait qu'il n'y avait qu'une boulangerie-pâtisserie qui ne faisait que des milles feuilles, un café, deux coiffeurs et une piscine sans eau ! Le centre n'avait, lui semblait il pas trop bougé, seulement quelques enseignes lumineuses en plus.

En remontant par un autre chemin, il aboutit au quartier qui avait le nom de Lotissement. Ce quartier était en plein développement quand El AtheM avait quitté le village, annonciateur d'un futur développement.Et c'est vrai que ce quartier était bien développé maintenant!

Immeubles, magasins, pizzerias, salon de coiffure pour dames...tout le confort citadin en somme ! Eh, faut bien loger et entretenir tout ce beau monde venu faire grossir la désormais Daïra !

El AtheM continua a marcher, et d'un coup réalisa qu'il était en fait à l'emplacement ou autrefois il venait, ses copains et lui, "courageusement" voler quelques épis de blés, dans les champs gardé par un gardien dépassé par la tache, et a vrai dire, que ses amis et lui n'avaient jamais rencontrés. Un mythe !

A coté du champs, il y avait un cimetière chrétien a l'abandon, squatté par un "original", qui redonnait vie au lieu, en dessinant de naïfs motifs floraux sur les tombes. Moussa qu'il s'appelait. On le laissa s'installer la, dans sa Terre promise, sans Décret ni Commandement !

Plus de champs, que du béton. Des voitures aussi, plein de voitures, qui filent prestement d'un carrefour a un autre, sans raison, et qui remontent la rue tout aussi prestement!

Des gens aussi, plein de gens, parlants fort dans leurs portables, attendant leur tour devant un cyber bondé. "Des apprentis citadins, ayant vendus leur âme de paisibles villageois au modernisme le plus vulgaire ! ", se dit El AtheM a lui même. Il lui semble que se sont d'autres personnes qu'il a en face de lui, et de fait, il n'avait encore rencontré aucune connaissance.

"Les anciens habitants avaient-ils étaient remplacés par de nouveaux ?! L'âme villageoise était-elle morte, remplacée par une nouvelle, plus urbaine, plus "moderne" ?! Ils ne vont pas quand même devenir des Homo-Urbanis Yuppies !!!", pensait El AtheM en écoutant, sourire en coin :

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Il y avait dans ces jugements quelque chose d’égocentrique, de condescendant et de vain. Une volonté se moquait bien d'une autre. El AtheM avait oublié que, plus jeune, il attendait avec impatience les vacances pour monter à Alger, où ses grands parents habitaient. "El 'Açima", la Capitale !

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