Jazairi 10 Posted April 1, 2011 Partager Posted April 1, 2011 ALGER -- Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND, l'un des trois partis politiques de l'Alliance présidentielle au pouvoir) et Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a confirmé mercredi à Alger que le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait tenu dernièrement des réunions avec de hauts responsables de l'Etat, selon l'agence de presse APS. M. Ouyahia, qui était l'invité de l'émission "Hiwar Essaâ" de la télévision nationale, réservée aux responsables de formations politiques, n'a pas révélé l'objet de ces réunions, considérant que "le respect des usages" ne permettait pas d'en dévoiler la teneur. Selon les observateurs politiques, ces rencontres ne pouvaient porter que sur le processus de réformes politiques que l'Algérie entend mener dans un contexte particulier marqué par une effervescence sociale, qui appelle des changements significatifs dans le système de fonctionnement de l'Etat et de ses institutions, selon l'APS. Des différentes déclarations des partis politiques et des personnalités qui se sont exprimés sur ce projet de réformes, il ressort clairement, estime-t-on, un consensus sur l'urgence de l'avènement d'un "changement pacifique" que le chef de l'Etat algérien lui-même a traduit, dans un message à l'occasion du 19 mars, par la nécessité de "réformes politiques" qui viendraient compléter les restructurations globales entreprises ces dernières années. Depuis décembre dernier, l'Algérie est secouée par une série d'émeutes et de protestations liées notamment à la fambée des prix, aux revendications sur le logement, l'emploi. Ces dernières semaines, les principales personnalités politiques algériennes ont multiplié des déclarations sur les réformes politiques dans ce pays d'Afrique du Nord. © Copyright Xinhuanet Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted April 1, 2011 Author Partager Posted April 1, 2011 Pas de crise politique en Algérie (PM) ALGER -- L'Algérie ne vit pas, à l'heure actuelle, une crise politique mais plutôt des "crises sociales", a estimé mercredi soir le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND, l'un des trois partis politiques de l'Alliance présidentielle au pouvoir) et Premier ministre, Ahmed Ouyahia, selon l'agence de presse APS. "L'Algérie ne vit pas une crise politique mais plutôt des crises sociales qui ne nécessitent ni la dissolution du parlement ni un changement de système politique", a souligné M. Ouyahia, qui était l'invité de l'émission politique"Hiwar Essaâ" de la Télévision nationale. Le premier responsable du RND a fait savoir que son parti s'opposait à ceux qui appellent à un changement de système politique en Algérie alors que le pays ne traverse, à son avis, aucune crise de nature politique. Pour M. Ouyahia, le recours à une Assemblée constituante, comme le suggèrent certains partis politiques, "ne peut intervenir que dans des circonstances bien précises, comme dans les cas d'une crise politique ou d'une paralysie des institutions", a-t-il expliqué. "Accepter l'idée d'une Assemblée constituante, et donc d'une nouvelle Constitution, reviendrait à effacer d'un trait 50 ans d'existence de l'Etat algérien et n'apporterait rien au pays", a-t- il argumenté. Il a tenu à souligner que certains articles de la Constitution "ne peuvent, en aucun cas, faire l'objet de révision comme ceux en relation avec la langue, la religion, l'intégrité territoriale et le caractère républicain de l'Etat algérien". Revenant par ailleurs sur les évènements qui secouent certains pays arabes, M. Ouyahia a indiqué que des médias internationaux les avaient amplifiés outre mesure et que certaines parties cherchaient à faire le parallèle entre la situation prévalant dans ces pays et celle de l'Algérie. "Je ne dis pas que l'Algérie est un paradis ou un exemple de démocratie mais le pays a connu des changements, depuis 1989, qui se sont poursuivis en dépit des années de la tragédie nationale", a-t-il dit. Il a cité, à titre d'exemple, l'ouverture politique qu'a connue le pays avec l'agrément de plus de 30 partis politiques dont 7 siègent actuellement au parlement. Au chapitre de la liberté d'expression, M. Ouyahia a rappelé l'existence d'une centaine de titres de la presse écrite. Selon lui, la situation de l'Algérie ne peut être comparée à celle prévalant dans d'autres pays arabes, le pays ayant déjà payé "un lourd tribut" à la promotion du pluralisme politique et de la démocratie. Depuis décembre dernier, l'Algérie est secouée par une série d'émeutes et de protestations liées notamment à la flambée des prix, aux revendications socioprofessionnelles, au logement, et à l'emploi. Ces dernières semaines, les principales personnalités politiques algériennes ont multiplié des déclarations sur la nécessité de réformes politiques dans ce pays d'Afrique du Nord. © Copyright Xinhuanet Citer Link to post Share on other sites
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