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BOUTEFLIKA, la succession?


Guest D. ESSERHANE

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Guest D. ESSERHANE

Le retard dans l’annonce des « réformes politiques profondes » promises par le président Bouteflika est lié à l’absence de consensus au sommet de l’État concernant le nom du futur vice‑président et donc éventuel successeur du chef de l’État, a indiqué à TSA une source proche du président de la République. Deux candidats sont en concurrence pour ce poste qui sera créé dans le cadre de la réforme envisagée : Mouloud Hamrouche et Ali Benflis. Le premier a les faveurs du chef de l’État et d’une partie de l’opposition alors que le second est soutenu par « une autre partie » du pouvoir, selon notre source.

 

« Le président veut organiser des élections présidentielles anticipées dès 2012. Il veut mener une révision profonde de la Constitution », affirme notre source. L’option de la Constituante ne sera pas retenue mais la révision de la Constitution va « répondre à 80 % aux attentes de l’opposition qui demande une Constituante ». « Ce sera presque une Constituante car l’opposition sera associée à son élaboration ». Les réformes envisagées prévoient également d’agréer quatre nouveaux partis dont un issu de la mouvance de l’ex‑FIS.

 

Le président Bouteflika doit aussi composer avec l’opposition exprimée par les partis de l’Alliance présidentielle concernant la dissolution de l’assemblée nationale. Lors des réunions tenues avec le président Bouteflika, Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Belkhadem et le président de l’APN Abdelaziz Ziari se sont dit opposés à la dissolution de l’APN. Les présidents du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah et du Conseil constitutionnel Boualem Bessayah se sont montrés favorables aux propositions, a précisé notre source. « Seule l’Assemblée nationale sera concernée par une éventuelle dissolution. Le président ne peut pas dissoudre le Sénat », a ajouté la même source

 

Malgré ces oppositions au sein de l’Alliance, le président peut s’appuyer sur une partie de l’opposition. Abdelaziz Bouteflika a envoyé des messages à Abdelhamid Mehri pour dire qu’il approuve le contenu de sa lettre appelant à des réformes profondes. « Ils ne se sont pas rencontrés mais ils sont en contact permanent à travers des émissaires », assure notre source qui n’a pas souhaité préciser l’identité des émissaires. « Les réformes envisagées s’inspirent largement des propositions contenues dans la lettre de Mehri », ajoute la même source.

 

Abdelaziz Bouteflika peut également compter sur l’appui de pays comme les États‑Unis qui ont demandé de véritables réformes en Algérie, souligne notre source. Reste à savoir s’il prendra seul la décision d’annoncer les réformes envisagées ou s’il tiendra compte des refus exprimés au sommet de l’État ? « Il hésite encore », affirme notre source.

 

 

Tsa

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se sont des moments très important dans l'histoire du mouvement politique algerien , les intentions et les décisions à prendre sont capitales , c'est la croisée des chemins ! tout dépendra des rapport de force internes !

BOUTEFLIKA n'a pas le droit à l'erreur !

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se sont des moments très important dans l'histoire du mouvement politique algerien , les intentions et les décisions à prendre sont capitales , c'est la croisée des chemins ! tout dépendra des rapport de force internes !

BOUTEFLIKA n'a pas le droit à l'erreur !

 

Il fallait plutôt dire que Boutef n'a pas trop le hoix:51:

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