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L’Occident et les réformettes des pays arabes amis


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Enfin, voilà quelqu’un qui dit des choses censées. Richard Youngs, professeur à l’université de Warwick, expert en promotion de la démocratie et directeur général du think tank (laboratoire d’idées) européen Fride, a développé cette semaine une analyse sur la portée des révolutions arabes et dit ce que beaucoup de dirigeants occidentaux ne veulent pas entendre.

 

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S’il est nécessaire d’aider la Tunisie et l’Egypte à consolider leurs démocraties nouvelles, estime-t-il, il faut encore plus d’efforts pour faire pression sur les régimes qui se montrent résistants au changement comme la Syrie et l’Arabie saoudite, cette dernière étant une grande alliée de l’Occident. Deux pays qui se fichent de ce que peut faire la communauté internationale pour essayer de promouvoir la démocratie chez eux.

 

Mais Richard Youngs s’en prend particulièrement aux « leaders internationaux qui saluent les mesures insignifiantes et clairement cosmétiques de pays comme le Maroc, la Jordanie, Bahreïn et le Koweït ». Des mesures, des réformettes plutôt, prises par ces pays amis de l’Occident, dont le but est de gagner du temps en ces temps incertains pour les dictateurs et les monarques arabes.

 

Richard Youngs ne le dit pas, mais ces dirigeants compréhensifs sont sûrement les Zapatero, Sarkozy, Juppé, Hillary Clinton et compagnie.

 

 

Badr Soundouss

demainonline.com

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