Jump to content

Apport culturel égyptien à l'Algérie ?


Recommended Posts

La fatuité de l'Egypte officielle, comme populaire, se traduit par « Misr fawq al jamie ». Et c'est cette vanité qui ressort de l'enfantillage qui pousse ce pays à regarder avec dédain les pays arabes, en particulier ceux qui ne partagent pas ses valeurs culturelles et sa représentation étroite de la politique et de l'ordre du monde.

Alors qu'elle affiche une supériorité sans faille envers ses « frères » de religion, de culture et d'histoire, elle s'aplatit et se fait toute petite, presque chétive, devant ce petit Etat juif, dominateur, arrogant et sûr de lui et qui n'hésite pas à l'humilier et à lui faire boire toutes les avanies et les humiliations du monde sans ciller.

Comment explique-t-on que nos supporters pacifiques aient pu provoquer plus de colère, de rage et de haine envers l'Algérie que ne le font les bombardements quotidiens sur Ghaza par l'armée sioniste ?

C'est que l'Egypte n'a d'honneur et de dignité que lorsqu'un pays frère lui conteste, comme par inadvertance, la supériorité illusoire ou mythique qu'elle revendique à cor et à cri.

C'est pourquoi les Israéliens, dont on ne peut nier l'intelligence politique et la ruse qui va avec, ont compris depuis bien longtemps que seule la flatterie de l'ego de l'Egypte et la célébration de sa « grandeur » supposée pourrait leur permettre de se la mettre « dans la poche ». Tout en alternant le chaud et le froid, le bâton et la carotte et vice versa, les juifs ont réussi à maintenir en laisse cette nation mythique, illusoire et infatuée.

C'est pourquoi elle supporterait mieux une domination juive déguisée sous les oripeaux de la souveraineté politique qu'une faible contestation de sa suprématie de la part d'un pays « frère ».

Cette conduite ambiguë relève du domaine de la psychiatrie et non de la logique politique, tant qu'elle existe dans ce pays peuplé d'invraisemblables mythes et légendes.

C'est pour toutes ces raisons que la victoire remportée loyalement par notre équipe à Khartoum n'a pu être digérée.

C'est que notre équipe n'est pas juive, mais algérienne et c'est cette circonstance qui a constitué le motif aggravant pour que l'Egypte refuse sa défaite face à l'Algérie qu'elle regarde du haut de son piédestal !

Défaite devant l'Etat hébreu, l'Egypte se serait tue, elle aurait avalé sa colère et serait rentrée en elle-même tel un escargot apeuré. L'Egypte qui prétend avoir libéré l'Algérie du colonialisme, enseigné aux Algériens la langue arabe et adouci nos mœurs « sauvages » par ses prétendues lumières s'est montrée sous son vrai visage, celui d'une nation infatuée, dépourvue de civilité, d'honneur et de dignité. De l'Egypte, nous n'avons reçu, nous autres Algériens, comme unique apport culturel que l'intégrisme religieux et des méthodes scolastiques d'enseignement dignes du moyen-âge.

Rien que cet intégrisme religieux que l'imam Mohammad El Ghazali, ce transfuge des Frères musulmans, avait contribué puissamment à promouvoir lorsqu'il officiait à la télévision algérienne du temps de Chadli qu'il l'avait porté sur le pinacle en lui confiant la chaire de la Grande Mosquée de l'Emir Abdelkader de Constantine.

Grassement rétribué par le Trésor public algérien, ce défunt « savant » avait provoqué des ravages terribles dans les cervelles juvéniles avant de s'évanouir.

Outre, ce « grand cheikh » au discours ambivalent, les séries égyptiennes de bas étage qui défilaient alors sur nos écrans n'en avaient pas moins abruti toute une génération de jeunes.

Ceux qui croient en l'unité arabe, à la nation arabe, voire à la langue arabe, comme moyen de communication et trait de rapprochement avec ce monde arabe dépourvu de cohérence, de principes unificateurs fondés sur une stratégie commune transcendant les frontières, le particularisme et les intérêts spécifiques locaux doivent revenir de leurs illusions.

Ce monde arabe n'est qu'une fiction que les Britanniques, durant la seconde moitié du XXe siècle, ont entretenue et prolongée par le biais de la Ligue des Etats arabes qu'ils avaient eux-mêmes inspirée pour préserver leurs intérêts dans les ex-colonies de l'Empire (Commonwealth). Et de fait, cette Ligue, dont l'Egyptien Amr Mousa n'est que le chef d'orchestre, continue, sous une autre forme, la politique coloniale dessinée par les Britanniques au siècle dernier.

Avec ce qui vient de se passer en Egypte, il est temps que l'Algérie politique reconsidère son statut au sein de cette organisation dont l'Egypte a fait un instrument au service de sa propagande et de son prestige.

En vertu de quoi cette nation molle et lâche, mais néanmoins orgueilleuse et prétentieuse, préside-t-elle au destin du « monde arabe » dont l'Algérie fait théoriquement partie ?

Link to post
Share on other sites
T mechant di donc ... ton discour et anti egyptien anti musulman anti arabe

 

L'exiguïté de ta pensée me consterne , c'est tous ce que tu peux ressortir de ce texte , très bien écrit ....!!!!

 

Tous ce qu'il a dit est vraie , les britanniques ont créer le fameux "Monde Arabe" que vous croyez antagonistes à l'Occident , il a été créer par eux :mdr:!!!!

Link to post
Share on other sites
calmez vous les ami je c ke le nationalisme arabe et un instrument creer par les britanike et que legypte et tres orgueilleuse face a lalgerie mais l'ai 10000000 fois moins face a leur bourreau juif... mais je sui contre l'anti relijion de se texte

 

Please ,..... cite-moi un extrait du texte qui relève de l'anti-islamisme !!!!

Link to post
Share on other sites
Guest yasmi
La fatuité de l'Egypte officielle, comme populaire, se traduit par « Misr fawq al jamie ». Et c'est cette vanité qui ressort de l'enfantillage qui pousse ce pays à regarder avec dédain les pays arabes, en particulier ceux qui ne partagent pas ses valeurs culturelles et sa représentation étroite de la politique et de l'ordre du monde.

Alors qu'elle affiche une supériorité sans faille envers ses « frères » de religion, de culture et d'histoire, elle s'aplatit et se fait toute petite, presque chétive, devant ce petit Etat juif, dominateur, arrogant et sûr de lui et qui n'hésite pas à l'humilier et à lui faire boire toutes les avanies et les humiliations du monde sans ciller.

Comment explique-t-on que nos supporters pacifiques aient pu provoquer plus de colère, de rage et de haine envers l'Algérie que ne le font les bombardements quotidiens sur Ghaza par l'armée sioniste ?

C'est que l'Egypte n'a d'honneur et de dignité que lorsqu'un pays frère lui conteste, comme par inadvertance, la supériorité illusoire ou mythique qu'elle revendique à cor et à cri.

C'est pourquoi les Israéliens, dont on ne peut nier l'intelligence politique et la ruse qui va avec, ont compris depuis bien longtemps que seule la flatterie de l'ego de l'Egypte et la célébration de sa « grandeur » supposée pourrait leur permettre de se la mettre « dans la poche ». Tout en alternant le chaud et le froid, le bâton et la carotte et vice versa, les juifs ont réussi à maintenir en laisse cette nation mythique, illusoire et infatuée.

C'est pourquoi elle supporterait mieux une domination juive déguisée sous les oripeaux de la souveraineté politique qu'une faible contestation de sa suprématie de la part d'un pays « frère ».

Cette conduite ambiguë relève du domaine de la psychiatrie et non de la logique politique, tant qu'elle existe dans ce pays peuplé d'invraisemblables mythes et légendes.

C'est pour toutes ces raisons que la victoire remportée loyalement par notre équipe à Khartoum n'a pu être digérée.

C'est que notre équipe n'est pas juive, mais algérienne et c'est cette circonstance qui a constitué le motif aggravant pour que l'Egypte refuse sa défaite face à l'Algérie qu'elle regarde du haut de son piédestal !

Défaite devant l'Etat hébreu, l'Egypte se serait tue, elle aurait avalé sa colère et serait rentrée en elle-même tel un escargot apeuré. L'Egypte qui prétend avoir libéré l'Algérie du colonialisme, enseigné aux Algériens la langue arabe et adouci nos mœurs « sauvages » par ses prétendues lumières s'est montrée sous son vrai visage, celui d'une nation infatuée, dépourvue de civilité, d'honneur et de dignité. De l'Egypte, nous n'avons reçu, nous autres Algériens, comme unique apport culturel que l'intégrisme religieux et des méthodes scolastiques d'enseignement dignes du moyen-âge.

Rien que cet intégrisme religieux que l'imam Mohammad El Ghazali, ce transfuge des Frères musulmans, avait contribué puissamment à promouvoir lorsqu'il officiait à la télévision algérienne du temps de Chadli qu'il l'avait porté sur le pinacle en lui confiant la chaire de la Grande Mosquée de l'Emir Abdelkader de Constantine.

Grassement rétribué par le Trésor public algérien, ce défunt « savant » avait provoqué des ravages terribles dans les cervelles juvéniles avant de s'évanouir.

Outre, ce « grand cheikh » au discours ambivalent, les séries égyptiennes de bas étage qui défilaient alors sur nos écrans n'en avaient pas moins abruti toute une génération de jeunes.

Ceux qui croient en l'unité arabe, à la nation arabe, voire à la langue arabe, comme moyen de communication et trait de rapprochement avec ce monde arabe dépourvu de cohérence, de principes unificateurs fondés sur une stratégie commune transcendant les frontières, le particularisme et les intérêts spécifiques locaux doivent revenir de leurs illusions.

Ce monde arabe n'est qu'une fiction que les Britanniques, durant la seconde moitié du XXe siècle, ont entretenue et prolongée par le biais de la Ligue des Etats arabes qu'ils avaient eux-mêmes inspirée pour préserver leurs intérêts dans les ex-colonies de l'Empire (Commonwealth). Et de fait, cette Ligue, dont l'Egyptien Amr Mousa n'est que le chef d'orchestre, continue, sous une autre forme, la politique coloniale dessinée par les Britanniques au siècle dernier.

Avec ce qui vient de se passer en Egypte, il est temps que l'Algérie politique reconsidère son statut au sein de cette organisation dont l'Egypte a fait un instrument au service de sa propagande et de son prestige.

En vertu de quoi cette nation molle et lâche, mais néanmoins orgueilleuse et prétentieuse, préside-t-elle au destin du « monde arabe » dont l'Algérie fait théoriquement partie ?

 

Concernant le match, il a eut manipulation du petit Moubarak qui rêvait de prendre la place de papa. Et à ce petit jeu il a perdu. Personne ne prend cette ligue au sérieux, on l'a d'ailleurs vu avec les derniers évènements. D'ici peu de temps je vois bien l'Egypte perdre de son leadership au profit du Qatar notament. Depuis que Jamel Nasser est mort, c'est plus pareil.

Link to post
Share on other sites
Concernant le match, il a eut manipulation du petit Moubarak qui rêvait de prendre la place de papa. Et à ce petit jeu il a perdu. Personne ne prend cette ligue au sérieux, on l'a d'ailleurs vu avec les derniers évènements. D'ici peu de temps je vois bien l'Egypte perdre de son leadership au profit du Qatar notament. Depuis que Jamel Nasser est mort, c'est plus pareil.

 

comme tu vois ... il y'a des gens qui ont un sérieux besoin de mise à jour !:D

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...