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L’école et la justice, entre ignorance, corruption et délinquance administrative


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Radjef Saïd

 

Rabelais disait que la science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Montesquieu lui aussi disait qu’il n’y a pire dictature que celle qui s’exerce au nom des lois et sous les couleurs de la justice.

 

S’il est vrai que l’armée constitue le corps de la république, alors il convient de dire que l’école et la justice en sont son âme.

 

En Algérie, la ligne politique imposée dés 1957 au moment ou le MALG liquidait au su et au vu de toutes et de tous les résolutions du Congrès de la Soummam, a eu des conséquences dramatiques sur l’avenir du pays. C’est en se saisissant du slogan « par le peuple et pour le peuple » inspiré par Périclès et repris par Abraham Lincoln qui préconisait avec force que la démocratie est un gouvernement du peuple , par le peuple et pour le peuple que le MALG à réussi a désapproprier le peuple de sa souveraineté et a le maintenir dans l’ignorance et le mensonge durant plus d’un demi siècle.

 

Dés 1962, l’école symbole fort de la démocratie et de la citoyenneté , a été déviée de sa noble mission pour servir un système pervers, illégitime et corrompu sans même avoir conscience d’être un agent servile de l’ignorance, du mensonge et de la tyrannie. On peut dire sans risque de se tromper que l’école est le premier responsable des drames des drames et des malheurs qui s’abattent sans interruption sur le pays depuis plus d’un demi siecle. C’est à l’école prend gout au mensonge , à la violence et à la corruption ; c’est à l’école que les enfants deviennent à l’âge adulte des cas asociaux et totalement asservis.

Dés 1962, sans préparation ni stratégie politique appropriée, le président Benbella introduira une « arabisation démagogique » à outrance dans l’institution éducative, avec l’apport d’enseignants aux compétences douteuses venus pour la plupart d’Egypte et de Syrie. Cette arabisation dépouillée de sa science et de son savoir, fut lancée avec zèle et fanfaronnades nationalistes, alors que le pays à peine sorti de sa longue nuit coloniale ne disposait ni de manuels scolaires ni d’outils pédagogiques et encore moins de bibliothèques en mesure de susciter l’envie des jeunes pour les vertus que peuvent procurer la science et le savoir.

 

La médiocrité s’installa alors confortablement dans toutes les parties de la république, et au bout de quelques années seulement la dégradation fut telle que l’école forma des bataillons d’analphabètes qui n’avaient plus aucune conscience de la déshérence morale , culturelle et intellectuelle dans laquelle est plongé le pays. L’imposture, le gain facile et le mensonge ont été érigés en grandes valeurs humaines. L’apparition du « rai », du trabendo, de la violence et d’un mode d’existence totalement étranger à nos traditions culturelles et aux valeurs universelles n’y est pas hasardeuse. Elle fut recherchée et soigneusement calculée. Comment un enseignant peut-il enseigner le savoir, la science et la vérité dont il ignore les règles élémentaires et comment inciter un jeune à poursuivre ses études lorsque commettre un attentat, vendre des cigarettes ou des fripes peut être plus lucratif qu’un salaire de médecins ou d’ingénieurs ? L’appât , le gain facile et le nivellement par le bas ont accéléré la dégradation et le naufrage du système éducatif.

Comment donc un gargotier qui occupe de façon illicite un local qui l’exploite sans registre de commerce et sans verser un moindre loyer , peut-il avoir gain de cause devant quatre professeurs en médecine qui veulent transformer leurs biens en clinique privée ? Pourtant ce verdict prononcé par un tribunal au Djurdjura à été confirmé en Appel par la Cour de Tizi ouzou. S’agit –il d’un cas de corruption avéré ou d’un acte de délinquance administrative ? Peut être oui, peut être non.

 

Cependant une chose est sure : les magistrats qui ont prononcé ce verdict traduisent de façon fidele l’image d’un Etat qui ignore tout de ses propres lois, ses propres règlements, ses propres décrets et ses propres jurisprudences. Si l’Etat ne comprend pas sa propre législation, comment exiger d’un citoyen qui ne sait pas ou commencent ses devoirs et ou s’arrêtent ses droits de respecter la loi ? Quel est l’avis de nos illustres avocats sur cette question et de nos amis de la presse bien pensante qui évitent scrupuleusement d’évoquer ce sujet dans leurs articles et leurs chroniques ? Nos avocats sont-ils comme l’affirment de nombreux clients des prédateurs incultes et des rabatteurs vulgaires qui activent pour le compte de magistrats paresseux pour qui la justice se résume au seul mot privilège ?

 

L’affaire Khalifa à elle seule est un bel exemple de l’ignorance et de l’incompétence qui caractérisent la justice algérienne. A Sidi Said, syndicaliste de circonstance placé par le DRS à la tête de l’UGTA , reconnait dans l’affaire Khalifa devant les juges qu’il est coupable de faux et usage de faux, ayant ruiné des milliers de travailleurs et causant un préjudice de plusieurs milliards de dinars à la caisse sociale des adhérents, n’est même pas inquiété par la justice. Au cours du même procès, un ministre de la république avoue à son tour ne pas avoir fait preuve d’intelligence et de vigilance patriotique , se retrouve propulsé quelques mois plus tard ministre des Affaires Etrangères. Une promotion à l’algérienne résume en privé un journaliste de la radio chaine 3. Lorsque les magistrats ne savent pas séparer leur mission de celle d’un Imam ; lorsque la justice de nuit (juges cagoulés) sévit et lorsque des bouffons du genre Farouk Ksentini sont placés à la tête des droits de l’homme , il faut bien avouer que la justice, notre justice, va plus mal…que notre école.

 

Le Quotidien d'Algérie L?école et la justice, entre ignorance, corruption et délinquance administrative

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BONJOUR Thanatos

 

peut être qu'on pourra trouver de la circonstance atténuante

 

quand il y une fumé il ne faut pas ne voir que la fumée

 

 

il y a un feu

 

il y des facteurs liés qui explique cela

je ne cherche pas a cautionner

 

mais les temsp ont ete tres dificile

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Guest anincognito
peut être qu'on pourra trouver de la circonstance atténuante

 

quand il y une fumé il ne faut pas ne voir que la fumée

 

 

il y a un feu

 

il y des facteurs liés qui explique cela

 

Viiite, appelons les pompiers :D

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BONJOUR Thanatos

 

peut être qu'on pourra trouver de la circonstance atténuante

 

quand il y une fumé il ne faut pas ne voir que la fumée

 

 

il y a un feu

 

il y des facteurs liés qui explique cela

je ne cherche pas a cautionner

 

mais les temsp ont ete tres dificile

 

Bonjour PMAT,

 

J'admets qu'il y a une explication à tout, mais je pense qu'il est important d'apporter continuellement des critiques à nos systèmes éducatifs et judiciaires, car ils sont vraiment la base de toute société.

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Guest anincognito
BONJOUR anincognito

 

il est domage de constater que tu es de ceux a qui on montre du doigt la lune et toi tu regarde le doigt

 

en tout cas sur ce sujet

 

Moi j'aime l'action, le remède rapidement appliqué :D

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Bonjour PMAT,

 

J'admets qu'il y a une explication à tout, mais je pense qu'il est important d'apporter continuellement des critiques à nos systèmes éducatifs et judiciaires, car ils sont vraiment la base de toute société.

Bonjour Thanatos

 

MOI J'AI PARTICIPER A CE COMMENCEMENT

ET J'AI FAIT DU BENEVOLA a ce jour

et je me dis c'est pour mon peuple et mon pays

je faisait les cartes d'identité les passeport on etait des consulats ici et la

 

SACHE QU'ON A COMMENCE PAR NOUS CREER NOS PRORES MOYEN

 

C'EST ADIRE POUR PAYER NOS STRUCTURES (NOTRE BUREAUCRATIE )

 

EN FRANCE CE FUT LE CAS

 

PAR UN TIMBRE MENSUELLE

L4ALGERIE EST PARTIE DE RIEN

LE PETROLE NE LUI APPARTENAIS PAS

 

 

IL Y AVAIS PAS D'ALLOCATION FAMILLIALE

C'EST LES ALLOCATIONS FAMILLIALE DES RAVAILEUR IMMIGREE

QUI ETAIT PARTAGER ENTRE TOUT LES ENFANTS DES ALGERIENS

 

 

 

ECT......

DONC ON NE POUVAIT PAS JOUER AU RICHE SANS LE SOUS

ET L'ALGERIE A JOUER TOUT POUR LE PEUPLE

 

MAIS COMME POUR LES MARXISTES

 

IL Y EN A QUI ON JOUER A L'ABUS DE POUVOIR

ET ON CONTINUER

 

SI J'ETAITS EN ALGERIE

JE LES AURAIS DRESSER

 

MAIS......

C'EST JAMAIS TRO TARD

SI JE TROUVE UN RELAIS JE SUIS PRET A DONNER LA RECETE

 

AFIN QUE TOUT ABUS SOIT RESTITUER

 

ET CE SANS EFFUSION DE SANG

NI ARROGANCES

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Guest Nimos
Radjef Saïd

 

Rabelais disait que la science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Montesquieu lui aussi disait qu’il n’y a pire dictature que celle qui s’exerce au nom des lois et sous les couleurs de la justice.

 

S’il est vrai que l’armée constitue le corps de la république, alors il convient de dire que l’école et la justice en sont son âme.

 

En Algérie, la ligne politique imposée dés 1957 au moment ou le MALG liquidait au su et au vu de toutes et de tous les résolutions du Congrès de la Soummam, a eu des conséquences dramatiques sur l’avenir du pays. C’est en se saisissant du slogan « par le peuple et pour le peuple » inspiré par Périclès et repris par Abraham Lincoln qui préconisait avec force que la démocratie est un gouvernement du peuple , par le peuple et pour le peuple que le MALG à réussi a désapproprier le peuple de sa souveraineté et a le maintenir dans l’ignorance et le mensonge durant plus d’un demi siècle.

 

Dés 1962, l’école symbole fort de la démocratie et de la citoyenneté , a été déviée de sa noble mission pour servir un système pervers, illégitime et corrompu sans même avoir conscience d’être un agent servile de l’ignorance, du mensonge et de la tyrannie. On peut dire sans risque de se tromper que l’école est le premier responsable des drames des drames et des malheurs qui s’abattent sans interruption sur le pays depuis plus d’un demi siecle. C’est à l’école prend gout au mensonge , à la violence et à la corruption ; c’est à l’école que les enfants deviennent à l’âge adulte des cas asociaux et totalement asservis.

Dés 1962, sans préparation ni stratégie politique appropriée, le président Benbella introduira une « arabisation démagogique » à outrance dans l’institution éducative, avec l’apport d’enseignants aux compétences douteuses venus pour la plupart d’Egypte et de Syrie. Cette arabisation dépouillée de sa science et de son savoir, fut lancée avec zèle et fanfaronnades nationalistes, alors que le pays à peine sorti de sa longue nuit coloniale ne disposait ni de manuels scolaires ni d’outils pédagogiques et encore moins de bibliothèques en mesure de susciter l’envie des jeunes pour les vertus que peuvent procurer la science et le savoir.

 

La médiocrité s’installa alors confortablement dans toutes les parties de la république, et au bout de quelques années seulement la dégradation fut telle que l’école forma des bataillons d’analphabètes qui n’avaient plus aucune conscience de la déshérence morale , culturelle et intellectuelle dans laquelle est plongé le pays. L’imposture, le gain facile et le mensonge ont été érigés en grandes valeurs humaines. L’apparition du « rai », du trabendo, de la violence et d’un mode d’existence totalement étranger à nos traditions culturelles et aux valeurs universelles n’y est pas hasardeuse. Elle fut recherchée et soigneusement calculée. Comment un enseignant peut-il enseigner le savoir, la science et la vérité dont il ignore les règles élémentaires et comment inciter un jeune à poursuivre ses études lorsque commettre un attentat, vendre des cigarettes ou des fripes peut être plus lucratif qu’un salaire de médecins ou d’ingénieurs ? L’appât , le gain facile et le nivellement par le bas ont accéléré la dégradation et le naufrage du système éducatif.

Comment donc un gargotier qui occupe de façon illicite un local qui l’exploite sans registre de commerce et sans verser un moindre loyer , peut-il avoir gain de cause devant quatre professeurs en médecine qui veulent transformer leurs biens en clinique privée ? Pourtant ce verdict prononcé par un tribunal au Djurdjura à été confirmé en Appel par la Cour de Tizi ouzou. S’agit –il d’un cas de corruption avéré ou d’un acte de délinquance administrative ? Peut être oui, peut être non.

 

Cependant une chose est sure : les magistrats qui ont prononcé ce verdict traduisent de façon fidele l’image d’un Etat qui ignore tout de ses propres lois, ses propres règlements, ses propres décrets et ses propres jurisprudences. Si l’Etat ne comprend pas sa propre législation, comment exiger d’un citoyen qui ne sait pas ou commencent ses devoirs et ou s’arrêtent ses droits de respecter la loi ? Quel est l’avis de nos illustres avocats sur cette question et de nos amis de la presse bien pensante qui évitent scrupuleusement d’évoquer ce sujet dans leurs articles et leurs chroniques ? Nos avocats sont-ils comme l’affirment de nombreux clients des prédateurs incultes et des rabatteurs vulgaires qui activent pour le compte de magistrats paresseux pour qui la justice se résume au seul mot privilège ?

 

L’affaire Khalifa à elle seule est un bel exemple de l’ignorance et de l’incompétence qui caractérisent la justice algérienne. A Sidi Said, syndicaliste de circonstance placé par le DRS à la tête de l’UGTA , reconnait dans l’affaire Khalifa devant les juges qu’il est coupable de faux et usage de faux, ayant ruiné des milliers de travailleurs et causant un préjudice de plusieurs milliards de dinars à la caisse sociale des adhérents, n’est même pas inquiété par la justice. Au cours du même procès, un ministre de la république avoue à son tour ne pas avoir fait preuve d’intelligence et de vigilance patriotique , se retrouve propulsé quelques mois plus tard ministre des Affaires Etrangères. Une promotion à l’algérienne résume en privé un journaliste de la radio chaine 3. Lorsque les magistrats ne savent pas séparer leur mission de celle d’un Imam ; lorsque la justice de nuit (juges cagoulés) sévit et lorsque des bouffons du genre Farouk Ksentini sont placés à la tête des droits de l’homme , il faut bien avouer que la justice, notre justice, va plus mal…que notre école.

 

Le Quotidien d'Algérie L?école et la justice, entre ignorance, corruption et délinquance administrative

 

Ce dont l´Algérie á mon sens manque le plus c´est d´une échelle de mérite apprise aux citoyens et cela est le role de l´écolem tandis qu´on enfonce des inepties aux cervelles des enfants sur ce qui n´est pas utile on devrait leur apprendre que il est normal que celui qui bosse mieux et respecte les droit et devoirs doit logiquement etre en haut de l´échelle, et moin on fait les deux on descend en échelle, c´est cela le NORMAL et non que tout le monde soit en haut ou en bas....

 

Il est plus que nécessaire que cette justice ne fasse plus dans ce qui est "Moral" ou non, elle doit faire dans ce qui est légal ou non, on le voit bien nos incompétent gestionnaires de ministre á titre d´exemple ne savent meme pas gérer une gréve sans croire qu´en la déclarant illégale le souci sera résolu.

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MAIS......

C'EST JAMAIS TRO TARD

SI JE TROUVE UN RELAIS JE SUIS PRET A DONNER LA RECETE

 

AFIN QUE TOUT ABUS SOIT RESTITUER

 

ET CE SANS EFFUSION DE SANG

NI ARROGANCES

 

C'est aussi ce que je pense, la justice n'a normalement pas de prix, tout comme l'éducation. D'ailleurs, les deux sont liées étroitement.

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Ce dont l´Algérie á mon sens manque le plus c´est d´une échelle de mérite apprise aux citoyens et cela est le role de l´écolem tandis qu´on enfonce des inepties aux cervelles des enfants sur ce qui n´est pas utile on devrait leur apprendre que il est normal que celui qui bosse mieux et respecte les droit et devoirs doit logiquement etre en haut de l´échelle, et moin on fait les deux on descend en échelle, c´est cela le NORMAL et non que tout le monde soit en haut ou en bas....

 

Il est plus que nécessaire que cette justice ne fasse plus dans ce qui est "Moral" ou non, elle doit faire dans ce qui est légal ou non, on le voit bien nos incompétent gestionnaires de ministre á titre d´exemple ne savent meme pas gérer une gréve sans croire qu´en la déclarant illégale le souci sera résolu.

 

Tu as bien raison, mais quand l'on voit que même dans le monde du travail en Algérie, celui qui réussit n'est pas toujours celui qui est le meilleur, je comprends que cela porte à confusion.

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