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pour le catholicisme

Ce n'est qu'au 11e siècle que le célibat, qui était jusque là la règle monastique, fera partie explicite de la règle de vie du prêtre séculier en Occident. Cependant, l'abstinence sexuelle semble avoir été encouragée très tôt chez les clercs, et notamment les évêques, sans toutefois exclure la possibilité du mariage des prêtres : il existe ainsi un certain nombre d'exemples historiques d'évêques mariés aux premiers siècles de l'église. L'idéologie de la virginité, exaltée par Ambroise de Milan et Saint Jérôme au 4e siècle et fortement influencée par le courant philosophique néoplatonicien de Plotin, s'appuie sur une interprétation stricte de la phrase de Saint Paul dans l'Épître aux Romains : « ... ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu » (Rm 8, 5-10).

 

La première prescription connue en la matière est un canon du Concile d'Elvire, tenu en Espagne, vers 306 : « Les évêques, prêtres, diacres et autres personnes occupant un ministère doivent s'abstenir totalement de rapports sexuels avec leur femme et de procréer des enfants. Quiconque désobéirait serait exclu de sa position. ». Cette directive est étendue lorsque le premier concile œcuménique, le concile de Nicée, en 325, prescrit dans son 3e canon : « Le grand concile a défendu absolument aux évêques, aux prêtres et aux diacres, et en un mot à tous les membres du clergé, d'avoir avec eux une soeur-compagne, à moins que ce ne fût une mère, une soeur, une tante, ou enfin les seules personnes qui échappent à tout soupçon. ».

 

Le célibat ecclésiastique a ensuite connu une évolution différente dans les églises d'Orient et d'Occident : « Le célibat ecclésiastique qui, du 1er au 4e siècle, avait été en honneur sans être obligatoire, tomba du 5e au 12e siècle sous le coup de lois très précises et beaucoup plus rigoureuses en Occident qu’en Orient : tout l’Occident reste en effet très ferme à proclamer que les évêques, prêtres et diacres mariés doivent s’abstenir de tous rapports conjugaux. Le mariage est interdit aux Clercs déjà engagés dans les ordres » (Odette Pontal, Histoire des conciles mérovingiens, Cerf, 1989, p. 265).

 

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