Jazairi 10 Posted April 11, 2011 Partager Posted April 11, 2011 Al Baraka a financé 3000 projets de micro entreprises via sa formule el kard el hassan. Invité du forum de débat du quotidien El Moudjahid aujourd'hui, le directeur central de la banque Al Baraka, Nasser Haider, revient sur ce qu'il considère être la popularité de la finance islamique en Algérie, en dépit des "entraves juridiques". De 2000 à 2010, l’activité de la banque Al Baraka Algérie a connu une croissance soutenue. «Nous avons un rendement sur fonds propres de 30% alors que la moyenne internationale est de 15 %», a affirmé aujourd’hui son directeur central, Nasser Haider, invité du Forum d’El Moudjahid. Les bénéfices de cet établissement financier islamique ont baissé l’année dernière, a néanmoins précisé M. Haider, à la suite de «la décision du gouvernement» d’augmenter le capital social des banques. «L’augmentation du capital social à 10 milliards de dinars a entraîné un effet de dilution. Le rendement sur fonds propres a baissé à 22 % mais il reste toutefois le taux le plus élevé de la place», a-t-il encore avancé. Selon lui, Al Baraka détient 15% des parts de marché que contrôlent les banques privées en Algérie, soit 2% du marché global détenu, a-t-il tenu à préciser, à 90 % par les banques publiques. D’autre part, M. Haider a fait savoir que les 25 agences dont dispose la banque à l’échelle nationale ne lui permettent pas de répondre à la demande du marché. Al Baraka compte renforcer sa présence à travers le pays mais pour l’ouverture de nouvelles agences, ses dirigeants adoptent une politique prudente. «Il faut tout d’abord qu’on s’assure de la rentabilité des nouvelles agences et il faut que toutes les conditions d’efficience soient réunies», a-t-il ajouté. Le potentiel de la finance islamique dépasserait, à l’en croire, de loin ce qu’offrent Al Baraka ou Essalam. Un marché pourtant «entravé», a-t-il insisté, par le fait que le cadre juridique et réglementaire algérien ne reconnaisse pas les spécificités de la finance islamique. «C’est un cadre standard. Alors que nous demandons à ce qu’il y ait dans le droit bancaire des dispositions et des aménagements pour donner un ancrage légal aux produits des banques islamiques, à l’exemple d’el mourabaha (crédit conforme aux préceptes de la charia islamique) et d’el moucharaka (association). Al Baraka crée une société de leasing L’invité d’El moudjahid a également profité de l’opportunité du débat pour annoncer que la banque Al Baraka est sur le point de lancer une société de leasing en partenariat avec la Banque islamique de développement. «L’étape d’études du projet est terminée et nous allons déposer notre demande auprès de la Banque d’Algérie très prochainement», a-t-il dit. Sur un autre plan, Nasser Haider a indiqué que la banque Al Baraka est disposée à financer les projets de création de PME dans le cadre des dispositifs Ansej et Cnac «pourvu que ces projets soient banquables et viables». Il a estimé, à cet effet, que «la distribution de l’argent» au profit des jeunes chômeurs n’obéit pas à des critères économiques. «Il ne suffit pas de distribuer l’argent. Il faut qu’il y ait un accompagnement et du contrôle», a-t-il insisté. Enfin, il a tenu à faire savoir qu’Al Baraka a financé 3 000 projets de création de micro-entreprises pour une valeur totale de 540 millions de dinars dans le cadre d’el kard el hassan (le bon prêt). Ce dernier est une formule de financement dont 37.5 % du crédit est assurée par le Fonds de la zakat. MAGHREB EMERGENT Citer Link to post Share on other sites
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