admin 2 Posted November 14, 2007 Partager Posted November 14, 2007 APN Le RCD boycotte l’adoption de la loi de finances Le groupe parlementaire du RCD a décidé de boycotter l’adoption du projet de loi de finances et du budget 2008 qui aura lieu aujourd’hui en séance plénière. Les députés de cette formation dénoncent la non-présentation par le gouvernement de la loi de règlement budgétaire. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les parlementaires du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont décidé de ne pas participer à la plénière consacrée à l’adoption du projet de loi de finances. Ils estiment que ce texte a été proposé par l’exécutif et débattu par l’APN en violation de l’article 160 de la Constitution qui stipule que «le gouvernement rend compte, à chaque chambre du Parlement, de l’utilisation des crédits budgétaires qu’elle lui a votés pour chaque exercice budgétaire ». Ce groupe parlementaire dénonce donc la non-présentation de la loi de règlement budgétaire. «Le RCD prend date de ce manquement, boycotte le vote de la loi de finances 2008 et refuse de se faire complice d’une dérive qui discrédite davantage une institution supposée veiller au respect de l’esprit et de la lettre de la première loi du pays. Ce nouveau reniement éthique et politique est grave. Il consacre l’abus d’autorité érigé en mode de gouvernance et rappelle que le pouvoir exécutif soumet et implique le pouvoir législatif dans une gestion dominée par l’improvisation et la prédation», souligne le groupe parlementaire du RCD dans un communiqué rendu public hier. Les élus de cette formation relèvent la passivité de l’APN face à cette situation. «Ni la souveraineté d’une institution, ni la crédibilité de l’Etat, ni la dignité de la nation n’ont suscité un minimum d’autonomie dans une Assemblée recrutée à travers les réseaux clientélistes pour servir d’alibi à une administration policière tentaculaire. » Il y a toutefois lieu de préciser que la question de la loi de règlement budgétaire a été soulevée par des députés de toutes tendances à l’occasion des débats. Karim Djoudi a occulté ce sujet dans sa réponse aux élus. Mourad Medelci, qui l’a précédé à ce poste, a avoué que l’Etat n’a pas les moyens de contrôler les dépenses publiques. «Notre système budgétaire ne nous permet pas d’avoir des chiffres et des statistiques réels sur les dépenses publiques», avait-il déclaré à l’occasion de la présentation de la loi de finances 2006. A l’époque, Medelci avait annoncé le lancement d’une série de réformes qui permettraient au gouvernement de présenter sa première loi de règlement budgétaire en 2009. Citer Link to post Share on other sites
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