Jump to content

Bouteflika table sur la naïveté des Algériens


Recommended Posts

Guest Nimos

Bouteflika table sur la naïveté des Algériens

 

P our Bouteflika, homme d'Etat qui a fait du refus d'agir sous la pression un principe cardinal, son discours à la nation prononcé vendredi a dû être une épreuve cuisante pour son ego, sachant qu'il allait être interprété comme lui ayant été imposé par une situation et des évènements l'ayant contraint à déroger à ce principe. Ce qui est la réalité vraie qu'il a voulu masquer en tentant, au long de son intervention, d'entretenir l'illusion que les annonces faites par lui dans ce discours se situent dans le prolongement de l'ensemble des actions engagées sous son autorité depuis son accession au pouvoir.

 

Les Algériens ne sont pas dupes de cette présentation occultant le fait que les réformes auxquelles leur Président a dû se résoudre lui ont été dictées par la montée des périls qu'affrontent le système et le régime dont il est le symbole.

 

Cela étant, les changements et réformes dont Bouteflika a dévoilé les directions vont-elles calmer l'effervescence sociale et politique qui a cours dans le pays ? Pas sûr, pour la raison que la majorité des citoyens ne croient pas en des changements et des réformes dont le pouvoir est seul source et artisan. Et c'est bien ce que Bouteflika a fait entendre en assignant pour cadre de réflexion et de mise en œuvre à ces changements et réformes, celui d'une commission et d'un Parlement dans lesquels l'opinion citoyenne dans ses diversités existantes sera forcément marginale.

 

Ce n'est pas de cette façon que les forces politiques et sociales ainsi qu'une grande partie de l'opinion publique conçoivent le processus qui doit conduire au changement politique dans le pays. Celui décliné par le chef de l'Etat sera, non sans raison, dénoncé par beaucoup comme n'étant qu'une démarche visant à substituer aux véritables exigences de changement qui émanent de la société et des acteurs sociopolitiques, celles que le pouvoir a décidé d'octroyer sans risque pour les fondements du système. Une révision de la Constitution, celle de la loi électorale, celle sur les partis et les associations, ainsi que du code de wilaya, de l'information et une nouvelle loi sur la condition de la femme peuvent effectivement constituer le socle pour une avancée démocratique dans le pays.

 

A la condition, comme l'a demandé Abdelhamid Mehri, que le tout fasse l'objet d'un débat national ouvert à toutes les opinions et que soient mis en place des mécanismes pour en suivre et contrôler l'application. Au lieu de cela, il semble que l'on s'achemine vers des révisions dont seul le pouvoir décidera de l'amplitude et du contenu. Il est fort à craindre qu'avec les réformes annoncées par le chef de l'Etat, l'Algérie ne fera pas l'économie de troubles politiques.

 

Le pays est dans une situation qui appelle à des remises en cause révolutionnaires que le pouvoir en place et ses gens refusent. A tort ou à raison, des Algériens ont cru que Bouteflika avait mesuré la profondeur des changements dont ils sont en attente et qu'il était en capacité d'en interpréter la nature et de leur donner une réalité en bousculant les résistances qui, dans le pouvoir, s'opposent à ces changements. Beaucoup vont déchanter quand ils s'apercevront que ce qu'il aura apporté comme changement s'avérera être une «cuisine» du pouvoir destinée à pérenniser le système au prix d'un «lifting démocratique» superficiel.

 

En adoptant la démarche pour le «changement» qui est la sienne, Bouteflika a pris le risque de jouer sur la «naïveté» des Algériens. Il a peut-être perdu l'opportunité de prémunir le pays d'une convulsion aux conséquences imprévisibles.

Link to post
Share on other sites
Bouteflika table sur la naïveté des Algériens

En adoptant la démarche pour le «changement» qui est la sienne, Bouteflika a pris le risque de jouer sur la «naïveté» des Algériens. Il a peut-être perdu l'opportunité de prémunir le pays d'une convulsion aux conséquences imprévisibles.

 

oui, il essaie de gagner du temps en annooncant n'importe quoi.

la machine s'est mise en marche "les etudiants" donc c'est cuit et trop tard pour le syteme entier.

Link to post
Share on other sites
Guest Zancko
oui, il essaie de gagner du temps en annooncant n'importe quoi.

la machine s'est mise en marche "les etudiants" donc c'est cuit et trop tard pour le syteme entier.

 

J'en doute d'un changement.... je trouve que les algériens en général trouve leur compte.

Link to post
Share on other sites
la dislocationd e l algerie est en marche,il apartiendra desormais aux algeriens de l arreter en s unissant et en faisant tomber ce systeme pour de bon

 

Ah bon? Au contraire, l'Algérie est du coup apparue comme un pays assez stable en comparaison avec ce que connaissent les autres pays de la région.

 

Il y a contestations sociales c'est tout. Qui ne le sait pas: les Algériens, le peuple, ne demandent ni "démocratie" ni "libertés" car ils sont plus ou moins libres. Ce qu'ils veulent: c'est du travail et du logement et la guerre à la corruption (que bon nombre de citoyens pratiquent au demeurant).

 

Le reste, il n'ont rien à envier aux tunisiens, égyptiens, marocains, syriens, etc. Beaucoup se disent mêmes satisfaits de l’amélioration que connaît le pays dans certains domaines.

Link to post
Share on other sites

Comment faire paraitre un régime totalitaire en démocratie ,.... mais tout en restant oligarchique et régionaliste ! .... boutef vient une nouvelle fois de le démontré, et ma foi !... beaucoup semble s'émouvoir comme toujours de ses promesses .

 

 

 

.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...