Ghabawa Inc á Parlé: « L’ouverture du champ audiovisuel est une fatalité »

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« L?ouverture du champ audiovisuel est une fatalité » - Politique - Tout sur l'Algérie - page 1

 

L’Algérie sera obligée d’ouvrir le champ audiovisuel un jour ou l’autre. La déclaration est d'Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et représentant personnel du président de la République, ce mardi matin sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. « Il faut d’abord élaborer un cahier des charges précis. Il faut éviter la jonction entre le pouvoir et l’argent. Aux États‑Unis, par exemple, trois grandes sociétés sont propriétaires de 36 000 journaux, radios et télévisions. Quand on accapare un monopole, on dicte une ligne éditoriale. Là, il y a danger. Il faut donc préparer cette ouverture », a‑t‑il estimé.

 

Revenant sur « les chaînes thématiques » que l’État veut créer, et dont le projet a été évoqué par le président Bouteflika dans son discours du 15 avril, Belkhadem a parlé de diversité. Cela sera matérialisé par la création de plusieurs chaînes (culture, sport, divertissement, jeunesse, parlement). « Les gens pourront opter pour la chaîne de leur choix en attendant d’arriver à l’ouverture de l’espace audiovisuel aux privés. Je ne dis pas qu’elle est prochaine ou lointaine mais je dis que c’est une fatalité. On ne peut pas y échapper », a‑t‑il dit sans donner de délais. La journaliste l’interroge : « Pensez-vous que le service public est réellement assuré par les médias publics ? Réellement, assuré, non ! C’est trop dire. Les médias lourds sont astreints à beaucoup d’obligations et il n’y a pas de concurrence. La concurrence améliore la qualité du service », a‑t‑il répondu. Il a qualifié de bonne la décision de dépénaliser l’acte de presse. « La presse doit pouvoir participer à l’approfondissement du processus démocratique en informant les citoyens et participer au contre‑pouvoir en éclairant le public sur ce qui se passe dans la vie nationale », a‑t‑il dit.

 

Par ailleurs, Abdelaziz Belkhadem a rappelé que le FLN a, il y a trois ans, installé des ateliers pour étudier la révision de la Constitution, des lois électorales, sur les partis, sur les associations et sur l’information ainsi que les codes de commune et de wilaya. « Nous pensons réactualiser ces propositions et les introduire lorsque les projets de loi seront soumis », a‑t‑il relevé. Abdelaziz Bouteflika a annoncé dans son discours la révision de tous ces textes. Le code communal est à l’étude actuellement à l’APN. Selon lui, le FLN est favorable à une décentralisation dense et à un pouvoir local plus fort. « A travers le pays, il y a des manifestations dans les communes où il y a des protestations contre une certaine manière de gouverner. Les élus locaux n’ont pas les prérogatives ou les moyens pour ces problèmes‑là », a‑t‑il observé. « S’il y a des contestations sociales légitimes qui ne sont pas prises en charge, il est normal qu’elles amènent à une contestation de l’autorité, et là, ça prend une dimension politique », a‑t‑il ajouté.

[dzavie 10]

tout le monde se focalise sur la nécessité de l'ouverture du champ audio-visuel aux privés en oubliant que c'est un arme à double tranchant .si on prend par exemple l''empire médiatique égyptien ,il était tout simplement catastrophique .