Guest Nimos Posted April 21, 2011 Partager Posted April 21, 2011 Benmeradi annonce un énième changement des lois sur l'investissement étranger - Economie et Business - Tout sur l'Algérie - page 1 On ouvre. On ferme. Puis on promet une nouvelle ouverture. Les errements du gouvernement Ouyahia en matière de lois sur l’investissement étranger continuent. En visite à Paris, Mohamed Benmeradi, ministre de l'industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, a promis une amélioration du climat des investissements en Algérie. « Le gouvernement s'attelle, à la lumière du dernier discours à la Nation du président Bouteflika, à la mise en place d'une véritable refonte du système juridique afin d'améliorer le climat des investissements et des affaires », en Algérie, a‑t‑il assuré lors d'une rencontre avec des entreprises françaises. M. Benmeradi n’a pas fourni de précisions concernant ces améliorations. Peut‑on encore le croire ? Ce jeudi, le gouvernement devrait se réunir pour préparer la loi de finances complémentaire (LFC) 2011. Cette loi devrait définir les nouvelles mesures d’investissements évoquées à Paris par M. Benmeradi. Depuis quelques années, le dossier des investissements étranger est devenu une variable d’ajustement pour le gouvernement Ouyahia. A chaque crise diplomatique avec la France ou lors d’une baisse continue des prix du baril, le gouvernement revoit toutes les lois sur l’investissement. Aujourd’hui, le pouvoir a besoin de soutiens à l’étranger. Il s’apprêterait donc à rouvrir les vannes. Mais les investisseurs semblent refroidis par ces changements de lois. Il y a quelques années, l’annonce de M. Benmeradi aurait suscité l’enthousiasme dans les milieux d’affaires français et étrangers. L’Algérie, avec 160 milliards de dollars de réserves de change et un programme d’investissements publics de 286 milliards de dollars sur la période 2009‑2014 a tout pour séduire. Mais cette fois, l’annonce d’une grande souplesse pour les investisseurs étrangers n’a même pas fait l’objet d’une dépêche d’agence étrangère. A force de promettre l’amélioration du climat des affaires, le gouvernement algérien a fini par se discréditer aux yeux des investisseurs étrangers. La venue de M. Benmeradi à Paris est passée inaperçue dans les médias français. Ni entretien ni annonce dans la presse. C’est Jean‑Pierre Raffarin qui a parlé dans Le Figaro pour annoncer que le métro d’Alger sera livré avant la fin 2011. Une annonce reprise par toutes les grandes agences d’information. Mais pourquoi un responsable français parle‑t‑il du calendrier de livraison d’un projet algérien ? Difficile à comprendre. Même le consortium en charge du projet n’est pas tout à fait français. Cette intervention de M. Raffarin montre à quel point le gouvernement algérien a perdu toute crédibilité, y compris celle d’annoncer la date de livraison d’un projet que les Algériens attendent depuis plus de 20 ans. Le gouvernement algérien a‑t‑il décidé de communiquer avec le peuple via des responsables français ? D’autant que Raffarin n’en est pas à sa première sortie médiatique du genre. Nommé Monsieur Algérie par le président français Sarkozy, l’ancien Premier ministre français est en train de devenir le porte‑parole de l’État algérien. En février, après un entretien avec le président Bouteflika à Alger, Raffarin révélait aux Algériens les confidences de leur Chef d’État sur son état de santé et ce qu’il comptait faire en matière économique et politique ! Citer Link to post Share on other sites
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