Abdelaziz El Facteur !

[Guest Nimos]

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/21/hakim.php

 

Les présidents de clubs de foot décident de geler la participation

de leurs équipes au championnat. Merci ! Merci ! Mille

fois merci !

 

De nous épargner ce spectacle !

 

Il «paraîtrait-il», comme dirait l’autre, que Hassan Hattab ne serait pas content de voir son dossier transféré à la justice. Et quand Monsieur Hattab n’est pas content, à qui le fait-il savoir ? A qui remet-il une lettre dans laquelle il exprime noir sur blanc son courroux ? A Ouyahia ? Sûrement pas ! Au Soir d’Algérie ? Encore plus sûrement pas ! Non ! Quand Monsieur Hassan veut faire savoir qu’il n’est vraiment pas content, il confie sa lettre et ses doléances coléreuses à Belkhadem. C’était en Une d’ Al Khabar dans son édition d’hier mercredi. Donc, jusqu’à preuve du contraire, et au moment où les juges de ce pays nous jurent sur la tête de leurs téléphones portables qu’ils ne savent pas où se trouve Hattab, un homme, un dirigeant de parti, et pas n’importe quel parti puisque le président de ce parti n’est autre que le président de l’Algérie, le président tout court sait lui où trouver Si Hassan El Maquisard. Belkhadem ne peut pas ne pas savoir où est Hattab puisqu’il lui sert de… boîte aux lettres ! Mon Dieu ! L’empastillé dans le rôle de Domenech lisant la lettre des joueurs de foot français en colère ! Que les joueurs du onze de France m’excusent pour la comparaison avec Hattab. Mais bon, plaisanterie mise à part, nous reste sur les bras cette lettre de Si Hassan remise à Belkhadem et que le patron du FLN a promis de remettre à son tour à Abdekka. Faut bien qu’on en fasse quelque chose de cette lettre ! D’abord, une question. Pourquoi le choix de cette boîte aux lettres-là, et pas d’une autre ? Quel est ce lien si particulier qui lie les deux hommes pour que Hattab confie son courrier à Abdelaziz 2 ? Autre question tout aussi innocente que la première, est-ce au leader empastillé de l’Alliance présidentielle, au SG du parti majoritaire à l’APN, de servir de poste restante à un chef tango, certes en position supposée de reddition, mais un chef tango quand même ? Et puis, dernière question, qu’attend la justice indépendante de notre volonté pour s’autosaisir, convoquer Belkhadem et lui demander juste ceci : «Allah yarham babek, ton copain, celui qui vient de se découvrir une nouvelle vocation, l’écriture, il se cache où ?» Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continu