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Je ne fais pas de politique, j'ignore même l'étymologie de ce mot


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(...)Tous les Algériens en âge de marcher et de recevoir des coups de matraque sont en train de manifester tour à tour pour revendiquer des droits, compréhensibles pour les uns, incompréhensibles pour les autres, mais séparément, les uns après les autres. C’est la seule chaîne qu’ils aient rigoureusement respectée de leur vie. Ils ne se sont pas levés pour demander une meilleure gouvernance du pays qui réglerait l’ensemble des problèmes selon une logique globale, mais pour arracher qui un statut particulier, qui une augmentation de salaire sectorielle, qui une solution spécifique à son problème. Or, l’intérêt général, l’intérêt de la nation à court et long terme, peut ne pas se trouver dans la somme des intérêts particuliers revendiqués. La satisfaction de toutes les revendications est de toute façon une chose arithmétiquement impossible. Les mouvements sociaux actuels ne visent pas à l’amélioration du fonctionnement de l’Etat pour obtenir en bout de course de meilleures politiques publiques, profitables à tous, mais à saisir l’opportunité par chacun d’entre eux pour arracher le maximum à un Etat à moitié sonné. Si le pouvoir est responsable, par son incompétence et son absence de vision à long terme, de l’accumulation des problèmes qui est devenue explosive, les différents segments du peuple qui manifestent actuellement ont tort de penser qu’en faisant plier le pouvoir devant leurs revendications fondées et infondées, ils vivront mieux. Ils vivront mieux quelques semaines, quelques mois, mais l’inflation et les mauvaises politiques dont ils n’ont pas exigé le remplacement par de meilleures auront vite fait de les ramener à la situation antérieure. Ces différents segments lancent avec fierté à la cantonade : «Nous ne faisons pas de politique, nous voulons juste obtenir nos droits sociaux !» Et le pouvoir, inconscient de la fausseté de ce qu’il prend pour de géniales trouvailles, est encore plus fier d’opiner : «Nous n’avons pas de problèmes politiques, mais seulement des problèmes sociaux.» Voilà donc les deux parties d’accord et prêtes à bondir à l’unisson sur quiconque soutiendrait le contraire. Pauvre d’elles ! Depuis Périclès et Aristote, n’importe qui sait que le mot «politique» vient de «polis», qui signifie «cité». Et que la politique, c’est la manière, bonne ou mauvaise selon le degré de compétence des dirigeants, de gérer les affaires de cette cité. Si les habitants d’une cité (au sens d’Etat, et non de cité Badjarah ou Diar- Echems), étudiants, chômeurs ou, à plus forte raison, fonctionnaires de l’Etat (enseignants, médecins, dentistes, cheminots, gardes communaux…) sortent dans la rue, qu’est-ce que c’est sinon un rejet des actes de gestion du pouvoir, de sa politique ? D’un côté, le gouvernement tient pour apolitique une contestation qui s’insurge contre ses décisions sans réclamer explicitement son départ. De l’autre, les segments de revendications pensent qu’il n’est pas nécessaire de changer de politique et des hommes politiques pour que leurs problèmes soient solutionnés. A un appel lancé pour une manifestation sectorielle, ou à un match, il vient beaucoup de monde. A un appel lancé pour une marche dédiée à la démocratie, il vient peu de monde, même s’il émane d’une initiative «citoyenne » comme on dit, car il est de mode de fuir comme la peste l’adjectif «politique». On a réussi le tour de force de séparer citoyen et politique. Certes, on ne vit pas de politique et d’eau fraîche, il faut du solide, mais le citoyen vidé de ses viscères, de sa conscience politique, n’est plus qu’un tube digestif. C’est le pouvoir qui a cultivé la méfiance du politique, le mépris des partis politiques, la haine du multipartisme, parce qu’ils sont les supports de la démocratie (...)

 

 

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/19/article.php?sid=115979&cid=2

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Guest cerisecerise
(...)Tous les Algériens en âge de marcher et de recevoir des coups de matraque sont en train de manifester tour à tour pour revendiquer des droits, compréhensibles pour les uns, incompréhensibles pour les autres, mais séparément, les uns après les autres. C’est la seule chaîne qu’ils aient rigoureusement respectée de leur vie. Ils ne se sont pas levés pour demander une meilleure gouvernance du pays qui réglerait l’ensemble des problèmes selon une logique globale, mais pour arracher qui un statut particulier, qui une augmentation de salaire sectorielle, qui une solution spécifique à son problème. Or, l’intérêt général, l’intérêt de la nation à court et long terme, peut ne pas se trouver dans la somme des intérêts particuliers revendiqués. La satisfaction de toutes les revendications est de toute façon une chose arithmétiquement impossible. Les mouvements sociaux actuels ne visent pas à l’amélioration du fonctionnement de l’Etat pour obtenir en bout de course de meilleures politiques publiques, profitables à tous, mais à saisir l’opportunité par chacun d’entre eux pour arracher le maximum à un Etat à moitié sonné. Si le pouvoir est responsable, par son incompétence et son absence de vision à long terme, de l’accumulation des problèmes qui est devenue explosive, les différents segments du peuple qui manifestent actuellement ont tort de penser qu’en faisant plier le pouvoir devant leurs revendications fondées et infondées, ils vivront mieux. Ils vivront mieux quelques semaines, quelques mois, mais l’inflation et les mauvaises politiques dont ils n’ont pas exigé le remplacement par de meilleures auront vite fait de les ramener à la situation antérieure. Ces différents segments lancent avec fierté à la cantonade : «Nous ne faisons pas de politique, nous voulons juste obtenir nos droits sociaux !» Et le pouvoir, inconscient de la fausseté de ce qu’il prend pour de géniales trouvailles, est encore plus fier d’opiner : «Nous n’avons pas de problèmes politiques, mais seulement des problèmes sociaux.» Voilà donc les deux parties d’accord et prêtes à bondir à l’unisson sur quiconque soutiendrait le contraire. Pauvre d’elles ! Depuis Périclès et Aristote, n’importe qui sait que le mot «politique» vient de «polis», qui signifie «cité». Et que la politique, c’est la manière, bonne ou mauvaise selon le degré de compétence des dirigeants, de gérer les affaires de cette cité. Si les habitants d’une cité (au sens d’Etat, et non de cité Badjarah ou Diar- Echems), étudiants, chômeurs ou, à plus forte raison, fonctionnaires de l’Etat (enseignants, médecins, dentistes, cheminots, gardes communaux…) sortent dans la rue, qu’est-ce que c’est sinon un rejet des actes de gestion du pouvoir, de sa politique ? D’un côté, le gouvernement tient pour apolitique une contestation qui s’insurge contre ses décisions sans réclamer explicitement son départ. De l’autre, les segments de revendications pensent qu’il n’est pas nécessaire de changer de politique et des hommes politiques pour que leurs problèmes soient solutionnés. A un appel lancé pour une manifestation sectorielle, ou à un match, il vient beaucoup de monde. A un appel lancé pour une marche dédiée à la démocratie, il vient peu de monde, même s’il émane d’une initiative «citoyenne » comme on dit, car il est de mode de fuir comme la peste l’adjectif «politique». On a réussi le tour de force de séparer citoyen et politique. Certes, on ne vit pas de politique et d’eau fraîche, il faut du solide, mais le citoyen vidé de ses viscères, de sa conscience politique, n’est plus qu’un tube digestif. C’est le pouvoir qui a cultivé la méfiance du politique, le mépris des partis politiques, la haine du multipartisme, parce qu’ils sont les supports de la démocratie (...)

 

 

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/19/article.php?sid=115979&cid=2

 

coucou si-nistri

contente d'être connectée en même temps que toi :):):)

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BONJOUR MAITRE si-nistri

Qui finalement fait de la plitique?

Tous des machine a calculer

Heureux de te lire

 

Merci pour l'info

Ta plume et ton esprit sont toujour aussi pointueux et tre particulier

Sur l'Algerie je suis arriere

Mais j'ai des echos!! d'ici et de la

 

Moi j'ai lu cela

 

 

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quand comprendrons nous que, la corruption et la main noir sont profondément enfouie dans la gorge de l'Algérie, dégager les politiciens qu'on voit à la télé, et ils serons remplacés par d'autres.

les responsable sont a l'abri parce qu'on les connait pas...ou pas encore.

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Guest anincognito

Ce discours dégage pas mal de bon sens, seulement les politiques qui appellent à un changement de gouvernance, ils sont eux aussi responsables de l'indifférence qu'ils subissent, car ils ne savent plus comment se faire crédibles, comment regagner la confiance de la plèbe.

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quand comprendrons nous que, la corruption et la main noir sont profondément enfouie dans la gorge de l'Algérie, dégager les politiciens qu'on voit à la télé, et ils serons remplacés par d'autres.

les responsable sont a l'abri parce qu'on les connait pas...ou pas encore.

 

bonsoir à toutes et à tous

les responsables (du malheur de l'Algérie) sont au sommet de l'Etat depuis très longtemps-trop longtemps- qu'ils sont connus de tous. Et tant qu'on n'aura pas vu des milliers de banderoles "DEGAGE" dans les rues d'Alger, l'Algérie continuera à n'être qu'un paradoxe: l'un des pays les plus riches en ressources naturelles, peuplée par l'un des plus misérables peuples misérables au monde.

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Guest anincognito
bonsoir à toutes et à tous

les responsables (du malheur de l'Algérie) sont au sommet de l'Etat depuis très longtemps-trop longtemps- qu'ils sont connus de tous. Et tant qu'on n'aura pas vu des milliers de banderoles "DEGAGE" dans les rues d'Alger, l'Algérie continuera à n'être qu'un paradoxe: l'un des pays les plus riches en ressources naturelles, peuplée par l'un des plus misérables peuples misérables au monde.

 

Mais dans le cas où on en finissait réellement avec le pouvoir en place, qui sont ceux qui vont prendre sa place? Qu'est-ce qui garantit qu'ils ne feront pas pareil?

 

Dans toute nation, il existe des éléments constants qui font ce qu'on appelle le système, et je ne me trompe pas en pensant que c'est d'eux que tu parles, et non pas des classes politiques qui font le show sur la scène publique.

 

A-t-on déjà essayé de dialoguer avec le système? Un véritable dialogue et non pas un affrontement.

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Mais dans le cas où on en finissait réellement avec le pouvoir en place, qui sont ceux qui vont prendre sa place? Qu'est-ce qui garantit qu'ils ne feront pas pareil?

 

Dans toute nation, il existe des éléments constants qui font ce qu'on appelle le système, et je ne me trompe pas en pensant que c'est d'eux que tu parles, et non pas des classes politiques qui font le show sur la scène publique.

 

A-t-on déjà essayé de dialoguer avec le système? Un véritable dialogue et non pas un affrontement.

 

Oui le DEGAGE s'adresse au Système et ceux qui l'incarnent. et je ne pense pas qu'un dialogue avec ceux-ci puisse débloquer la situation. Il m'est difficile de croire que ce qui n'a pas été fait en cinquante ans, puisse, avec la m^me équipe au gouvernail, se faire en une ou quelques années.

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Guest anincognito
Oui le DEGAGE s'adresse au Système et ceux qui l'incarnent. et je ne pense pas qu'un dialogue avec ceux-ci puisse débloquer la situation. Il m'est difficile de croire que ce qui n'a pas été fait en cinquante ans, puisse, avec la m^me équipe au gouvernail, se faire en une ou quelques années.

 

D'accord, mais qui est-ce qui est le garant d'une prise en main responsable de la situation, mais aussi qui aille dans le sens promis, à savoir démocratique après la chute du pouvoir?

 

Ne me dis pas que c'est le peuple, car les masses ne sont aucunement le garant d'un état organisé et responsable, elles sont tout au plus un des agents du contre-pouvoir.

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bonsoir à toutes et à tous

les responsables (du malheur de l'Algérie) sont au sommet de l'Etat depuis très longtemps-trop longtemps- qu'ils sont connus de tous. Et tant qu'on n'aura pas vu des milliers de banderoles "DEGAGE" dans les rues d'Alger, l'Algérie continuera à n'être qu'un paradoxe: l'un des pays les plus riches en ressources naturelles, peuplée par l'un des plus misérables peuples misérables au monde.

 

C'est la qu'on se demande si les Algériens n'ont-ils pas les dirigeants qu'ils méritent?

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(...)Tous les Algériens en âge de marcher et de recevoir des coups de matraque sont en train de manifester tour à tour pour revendiquer des droits, compréhensibles pour les uns, incompréhensibles pour les autres, mais séparément, les uns après les autres. C’est la seule chaîne qu’ils aient rigoureusement respectée de leur vie. Ils ne se sont pas levés pour demander une meilleure gouvernance du pays qui réglerait l’ensemble des problèmes selon une logique globale, mais pour arracher qui un statut particulier, qui une augmentation de salaire sectorielle, qui une solution spécifique à son problème. Or, l’intérêt général, l’intérêt de la nation à court et long terme, peut ne pas se trouver dans la somme des intérêts particuliers revendiqués. La satisfaction de toutes les revendications est de toute façon une chose arithmétiquement impossible. Les mouvements sociaux actuels ne visent pas à l’amélioration du fonctionnement de l’Etat pour obtenir en bout de course de meilleures politiques publiques, profitables à tous, mais à saisir l’opportunité par chacun d’entre eux pour arracher le maximum à un Etat à moitié sonné. Si le pouvoir est responsable, par son incompétence et son absence de vision à long terme, de l’accumulation des problèmes qui est devenue explosive, les différents segments du peuple qui manifestent actuellement ont tort de penser qu’en faisant plier le pouvoir devant leurs revendications fondées et infondées, ils vivront mieux. Ils vivront mieux quelques semaines, quelques mois, mais l’inflation et les mauvaises politiques dont ils n’ont pas exigé le remplacement par de meilleures auront vite fait de les ramener à la situation antérieure. Ces différents segments lancent avec fierté à la cantonade : «Nous ne faisons pas de politique, nous voulons juste obtenir nos droits sociaux !» Et le pouvoir, inconscient de la fausseté de ce qu’il prend pour de géniales trouvailles, est encore plus fier d’opiner : «Nous n’avons pas de problèmes politiques, mais seulement des problèmes sociaux.» Voilà donc les deux parties d’accord et prêtes à bondir à l’unisson sur quiconque soutiendrait le contraire. Pauvre d’elles ! Depuis Périclès et Aristote, n’importe qui sait que le mot «politique» vient de «polis», qui signifie «cité». Et que la politique, c’est la manière, bonne ou mauvaise selon le degré de compétence des dirigeants, de gérer les affaires de cette cité. Si les habitants d’une cité (au sens d’Etat, et non de cité Badjarah ou Diar- Echems), étudiants, chômeurs ou, à plus forte raison, fonctionnaires de l’Etat (enseignants, médecins, dentistes, cheminots, gardes communaux…) sortent dans la rue, qu’est-ce que c’est sinon un rejet des actes de gestion du pouvoir, de sa politique ? D’un côté, le gouvernement tient pour apolitique une contestation qui s’insurge contre ses décisions sans réclamer explicitement son départ. De l’autre, les segments de revendications pensent qu’il n’est pas nécessaire de changer de politique et des hommes politiques pour que leurs problèmes soient solutionnés. A un appel lancé pour une manifestation sectorielle, ou à un match, il vient beaucoup de monde. A un appel lancé pour une marche dédiée à la démocratie, il vient peu de monde, même s’il émane d’une initiative «citoyenne » comme on dit, car il est de mode de fuir comme la peste l’adjectif «politique». On a réussi le tour de force de séparer citoyen et politique. Certes, on ne vit pas de politique et d’eau fraîche, il faut du solide, mais le citoyen vidé de ses viscères, de sa conscience politique, n’est plus qu’un tube digestif. C’est le pouvoir qui a cultivé la méfiance du politique, le mépris des partis politiques, la haine du multipartisme, parce qu’ils sont les supports de la démocratie (...)

 

 

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/19/article.php?sid=115979&cid=2

 

la politique

 

l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.

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D'accord, mais qui est-ce qui est le garant d'une prise en main responsable de la situation, mais aussi qui aille dans le sens promis, à savoir démocratique après la chute du pouvoir?

 

dans le cas où on en finissait réellement avec le pouvoir en place, qui sont ceux qui vont prendre sa place? Qu'est-ce qui garantit qu'ils ne feront pas pareil?

 

Ce fatalisme n’est qu’une façon de justifier l’inertie qui ne favorise que les partisans du statu quo : mieux vaut ne rien faire et subir les ravages de la mauvaise politique de ce Système, que de militer pour un changement incertain. Dire qu’il n’y a pas d’hommes compétents et probes sur cette terre Algérie capables de mieux gérer que ces incompétents corrompus et corrupteurs, reviendrait à dire qu’il n’y a plus d’espoir pour ce pays et pour son peuple, qu’il nous reste plus qu’à nous immoler collectivement. Pour ma part je suis convaincu qu’on n’en est pas encore arrivé là. Dieu merci, il y a encore des hommes et des femmes capables de remettre l’Algérie sur le droit chemin que lui ont tracé les M’hidi, Abane, Benboulaid… Maintes propositions ont été suggérées par l’opposition: assemblée constituante; Conseil national de transition; gouvernement provisoire… Le départ de cette ploutocratie sénile, boulimique et incompétente sera un signal fort à même de convaincre le peuple algérien qu’un nouvelle ère est enclenchée.

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Guest anincognito
Ce fatalisme n’est qu’une façon de justifier l’inertie qui ne favorise que les partisans du statu quo : mieux vaut ne rien faire et subir les ravages de la mauvaise politique de ce Système, que de militer pour un changement incertain. Dire qu’il n’y a pas d’hommes compétents et probes sur cette terre Algérie capables de mieux gérer que ces incompétents corrompus et corrupteurs, reviendrait à dire qu’il n’y a plus d’espoir pour ce pays et pour son peuple, qu’il nous reste plus qu’à nous immoler collectivement. Pour ma part je suis convaincu qu’on n’en est pas encore arrivé là. Dieu merci, il y a encore des hommes et des femmes capables de remettre l’Algérie sur le droit chemin que lui ont tracé les M’hidi, Abane, Benboulaid… Maintes propositions ont été suggérées par l’opposition: assemblée constituante; Conseil national de transition; gouvernement provisoire… Le départ de cette ploutocratie sénile, boulimique et incompétente sera un signal fort à même de convaincre le peuple algérien qu’un nouvelle ère est enclenchée.

 

J'ai toujours été contre l'idée qu'il n'y a personne qui puisse remplacer les sadiques qui tiennent les rennes en Algérie en ce moment, ce que je demandais, c'est juste de m'éclaircir davantage sur ça.

 

Sinon, je t'avoue qu'à chaque fois que je vois quelqu'un évoquer la guerre de révolution ou ses protagonistes afin de se donner une légitimité, ça m'inspire de la méfiance, et je t'invite à lire ce topic de moi pour connaitre mon opinion sur cette période et ses symboles qui nous asphyxient depuis toujours et qu'il faut penser à mettre au placard, et faire cesser son instrumentalisation -> http://www.forum-algerie.com/parlons-en/51315-notre-salut-se-trouve-dans-lemancipation-de-notre-propre-histoire.html

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Ce fatalisme n’est qu’une façon de justifier l’inertie qui ne favorise que les partisans du statu quo : mieux vaut ne rien faire et subir les ravages de la mauvaise politique de ce Système, que de militer pour un changement incertain. Dire qu’il n’y a pas d’hommes compétents et probes sur cette terre Algérie capables de mieux gérer que ces incompétents corrompus et corrupteurs, reviendrait à dire qu’il n’y a plus d’espoir pour ce pays et pour son peuple, qu’il nous reste plus qu’à nous immoler collectivement. Pour ma part je suis convaincu qu’on n’en est pas encore arrivé là. Dieu merci, il y a encore des hommes et des femmes capables de remettre l’Algérie sur le droit chemin que lui ont tracé les M’hidi, Abane, Benboulaid… Maintes propositions ont été suggérées par l’opposition: assemblée constituante; Conseil national de transition; gouvernement provisoire… Le départ de cette ploutocratie sénile, boulimique et incompétente sera un signal fort à même de convaincre le peuple algérien qu’un nouvelle ère est enclenchée.

 

j'approuve totalement, et je salue ta personne très sincèrement.

ne parlant qu'au nom de ma personne, je dirais que, les choses vont évoluer qu'on le veuille ou non.

 

et (ceci n'a rien avoir avec toi), l'algérien se méfie des autres, et surtout des "amis" des occidentaux. je peut t'assurer que, tant que le changement ne vient pas du cœur de l'Algérie, l'Algérie profonde, il n'aura que l'effet d'un pétard mouillé.

 

c'est en rien du léchage de botes, les discours comme celui de thanatos, ou le tiens sont a promouvoir.

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J'ai toujours été contre l'idée qu'il n'y a personne qui puisse remplacer les sadiques qui tiennent les rennes en Algérie en ce moment, ce que je demandais, c'est juste de m'éclaircir davantage sur ça.

 

Sinon, je t'avoue qu'à chaque fois que je vois quelqu'un évoquer la guerre de révolution ou ses protagonistes afin de se donner une légitimité, ça m'inspire de la méfiance, et je t'invite à lire ce topic de moi pour connaitre mon opinion sur cette période et ses symboles qui nous asphyxient depuis toujours et qu'il faut penser à mettre au placard, et faire cesser son instrumentalisation -> http://www.forum-algerie.com/parlons-en/51315-notre-salut-se-trouve-dans-lemancipation-de-notre-propre-histoire.html

 

http://www.forum-algerie.com/parlons-en/51315-notre-salut-se-trouve-dans-lemancipation-de-notre-propre-histoire.html

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Guest anincognito

 

Oui, je viens de lire, et j'approuve en ajoutant que l'on ne peut pas mettre une croix sur notre histoire, mais il faut la désacraliser, et chasser son emprise de notre espace actuel. L'histoire passée reste dans les livres, et c'est aux générations actuelles dans un esprit d'égalité citoyenne de faire l'histoire dorénavant, un espace où tous types de privilèges dits historiques ou autres devraient être éradiqués pour que ne vaillent que les compétences. Tout cela dans une Algérie qui n'aura plus besoin de reposer sur une histoire passée et falsifiée pour expliquer son existence actuelle, coincée ainsi dans une boucle infinie, mais sur ses réalisations présentes avec des objectifs clairs pour l'avenir. Il faut que tout soit débattu, que la critique soit permise et encouragée, que les tabous soient levés, et que la transparence règne.

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j'approuve totalement, et je salue ta personne très sincèrement.

ne parlant qu'au nom de ma personne, je dirais que, les choses vont évoluer qu'on le veuille ou non.

 

et (ceci n'a rien avoir avec toi), l'algérien se méfie des autres, et surtout des "amis" des occidentaux. je peut t'assurer que, tant que le changement ne vient pas du cœur de l'Algérie, l'Algérie profonde, il n'aura que l'effet d'un pétard mouillé.

 

tout à fait d'accord.

Alger la grise (qui, qu'on le veuille ou pas, redeviendra Blanche comme autrefois)

salut Risk

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Oui, je viens de lire, et j'approuve en ajoutant que l'on ne peut pas mettre une croix sur notre histoire, mais il faut la désacraliser, et chasser son emprise de notre espace actuel. L'histoire passée reste dans les livres, et c'est aux générations actuelles dans un esprit d'égalité citoyenne de faire l'histoire dorénavant, un espace où tous types de privilèges dits historiques ou autres devraient être éradiqués pour que ne vaillent que les compétences. Tout cela dans une Algérie qui n'aura plus besoin de reposer sur une histoire passée et falsifiée pour expliquer son existence actuelle, coincée ainsi dans une boucle infinie, mais sur ses réalisations présentes avec des objectifs clairs pour l'avenir. Il faut que tout soit débattu, que la critique soit permise et encouragée, que les tabous soient levés, et que la transparence règne.

c'est beau, toi aussi tu es touché par la grace printaniére.

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