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Imposer un contre-pouvoir et non pas détruire le pouvoir


Guest anincognito

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Dans toute nation équilibrée, et même dans ses évolutions et révolutions, la maturité est jugée selon la capacité de ses acteurs à créer une force de contre-poids, garante de l'équilibre, et non pas de détruire un pôle dominant afin de le remplacer par un autre qui ne serait pas très différent.

 

S'il existe un défi qui s'impose à nous Algériens, c'est de développer la capacité non pas d'éradiquer le pouvoir en place, mais de lui imposer un rival, un adversaire de taille, qui puisse à la fois ajuster ses démarches mais aussi garantir son dynamisme et sa vitalité.

 

Le despotisme nait des tendances radicales, combien de révolutions au départ nées d'idées, d'idéaux prometteurs, et appelant à l'émancipation, à la justice, à la liberté ont abouti vers la fin au despotisme, à la dictature, au malheur.

 

Si l'on veut garantir la bonne santé de notre esprit que ça soit à l'échelle individuelle ou collective, il faut s'assurer de la vitalité de nos adversaires afin de ne pas sombrer dans le radicalisme.

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Dans toute nation équilibrée, et même dans ses évolutions et révolutions, la maturité est jugée selon la capacité de ses acteurs à créer une force de contre-poids, garante de l'équilibre, et non pas de détruire un pôle dominant afin de le remplacer par un autre qui ne serait pas très différent.

 

S'il existe un défi qui s'impose à nous Algériens, c'est de développer la capacité non pas d'éradiquer le pouvoir en place, mais de lui imposer un rival, un adversaire de taille, qui puisse à la fois ajuster ses démarches mais aussi garantir son dynamisme et sa vitalité.

 

Le despotisme nait des tendances radicales, combien de révolutions au départ nées d'idées, d'idéaux prometteurs, et appelant à l'émancipation, à la justice, à la liberté ont abouti vers la fin au despotisme, à la dictature, au malheur.

 

Si l'on veut garantir la bonne santé de notre esprit que ça soit à l'échelle individuelle ou collective, il faut s'assurer de la vitalité de nos adversaires afin de ne pas sombrer dans le radicalisme.

 

quelques idées.

 

Un parti d'opposition n'est pas un contre-pouvoir, dans la mesure où sa perspective ultime demeure d'exercer autrement le pouvoir.

La question se pose donc pour les partis qui n'en ont ni la vocation objective, ni la possibilité sociologique.

 

Un syndicat, patronal ou ouvrier, qui s'inféode à un parti politique au pouvoir ou désireux de l'être, devient une courroie de transmission et perd son statut de contre-pouvoir.

 

Toute constitution démocratique se caractérise par l'existence proclamée de contre-pouvoirs internes et la garantie de leur indépendance.

 

La pratique dite de la séparation des pouvoirs conduit à distinguer au sein du système global de pouvoir plusieurs entités en situation de contre-pouvoir mutuel ; chacun de ces pouvoirs doit se doter à son propre niveau de contre-pouvoirs spécifiques.

 

Un contre pouvoir ne peut annuler une décision du système, et ce sans pour autant avoir le droit ni le devoir d'en suggérer une autre, que si le système n'a pas respecté ses propres procédures, autrement dit le contre-pouvoir est garant de la forme et des flux, pas du fond.

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