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La CNCD appelle à invoquer l'article 88 de la Constitution contre Bouteflika


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La CNCD appelle à invoquer l'article 88 de la Constitution contre Bouteflika - Politique - Tout sur l'Algérie - page 1

 

 

La Coordination nationale pour le changement et la démocratie, CNCD-partis politiques, réclame le départ du président Abdelaziz Bouteflika. En vertu de l'article 88 de la Constitution, qui stipule que si le chef de l'Etat n'est pas en mesure d'assurer son mandat, il doit être démis de ses fonctions, selon la CNCD.

 

« Lors de son discours, le président a donné une image pathétique d'une personne usée par la maladie, incapable d'assurer sa fonction. L'article 88 est peut-être la solution », a affirmé Ali Yahia Abdennour, président d'honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), lors d'une conférence de presse tenue ce dimanche 24 avril à Alger. « Le départ du président est un impératif absolu », a-t-il martelé. Il a clairement interpellé l'armée, « qui a ramené le président » en 1999, sur ce sujet. « Si le président de la République est reconnu comme ne pouvant pas assurer ses fonctions, ce sera à l'armée de prendre sa responsabilité », a-t-il dit.

 

Revenant sur la mort suspecte d'Ahmed Kerroumi, militant de la Coordination à Oran, la CNCD-partis politiques, a été sans appel. Pour elle, Ahmed Kerroumi, a été la victime d'un assassinat politique. « Nous savons qu'il s'agit d'un assassinat et pas d'une crise cardiaque. Pourquoi l'a-t-on mis à l'intérieur du siège d'un parti politique (le MDS, ndlr), si ce n'est pour discréditer les partis politiques? Cela ne peut être rien d'autre », s'est ainsi indigné Aouicha Bekhti, membre du PLD (Parti pour la laïcité et la démocratie). « Mais nous ne reculerons pas devant les intimidations », a-t-elle assuré.

 

Au cours de cette conférence de presse, la CNCD a présenté une nouvelle fois sa « plateforme pour le changement démocratique ». « Le changement du système politique est inévitable », a répété Ali Yahia Abdennour. « Le président de la République a dépouillé le peuple de ses droits, faisant naître un besoin de justice, de démocratie et de droits de l'homme », a-t-il ajouté.

 

 

Les participants, maître Ali Yahia, Aouicha Bekhti, Tahar Besbes du RCD et Fadhila Chitour, militante des droits des femmes, ont dénoncé à tour de rôle la corruption, la « médiocrité » du fonctionnement de l'administration, « l'absence de confiance du peuple dans les institutions politiques » et un pouvoir judiciaire « aux ordres ». La CNCD reste persuadée, malgré la faible mobilisation de ses marches du samedi, que « le changement se fera par la rue » selon les mots d'Ali Yahia Abdennour. Selon les intervenants, les différents mouvements de protestation qui agitent le pays depuis le début de l'année sont politiques et pas seulement sociaux. « Tôt ou tard, la fusion de tous ces mouvements se fera. Le pouvoir est en train de jouer l'essoufflement, nous nous jouons la durée », a affirmé Ali Yahia Abdennour.

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