Le ministre de l’education nationale annonce la création d’un bac en langue tamazigh

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En marge du colloque international de l’enseignement de tamazight qui a débuté, hier, au complexe touristique la corne d’or, Aboubakr Benbouzid, ministre de l’education nationale, a, dans son allocution d’ouverture, insister sur la nécessité de promouvoir la langue tamazight sur la base d’une étude approfondie des 12 années depuis son institution, ainsi qu’une approche scientifique comme seule moyen de la moderniser et de la rendre plus accessible auprès des élèves des différents paliers de l’éducation nationale.

C’est dans ce contexte que le ministre a mis en épigraphe les difficultés inhérentes à l’enseignement de la langue tamazight dès le début du projet qui a pris naissance en 1995. Malgré ces aléas,

M. Benbouzid s’est dit confiant compte tenu qu’il existe près de 100 000 élèves dans 11 wilayas du pays qui bénéficient de l’enseignement de tamazight. Pour le responsable du secteur de l’éducation, il s’agit de rectifier le tir tout en tirant profit des erreurs que nous avons commises pour mieux appréhender la question de tamazight en lui donnant d’abords les moyens de sa politique et en prenant soin de l’étudier d’une manière scientifique et pédagogique afin qu’elle soit à la portée de tous. Par ailleurs, le ministre a annoncé que dans un proche avenir il est question de plusieurs structures tamazight dont, notamment, un institut pédagogique de la langue tamazight, la création d’une académie nationale ainsi qu’un conseil supérieur. Ces trois institutions aurons toutes les latitudes pour la promotion et la vulgarisation de cette langue nationale dont on est fier et qu’il est de notre devoirs de nous ressourcer pour retrouver nos racines notre objectif est la généralisation de cette langue a affirmé M. Benbouzid.

Ce séminaire, qui se tiendra durant trois jours, aura pour mission de faire un état des lieux des 12 années de son expérience et de préparer une étude scientifique pour déterminer les moyens de son accession. D’éminents chercheurs venus d’Australie, de France, du Maroc, du Niger et d’Algérie vont échanger leurs expériences et trouver les instruments pédagogiques pour une meilleure intellection en vu de son développement dans les établissements scolaires.

 

(La nouvelle république)