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Le ministre britannique de la Défense suggère le déploiement de forces terrestres en Libye


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Jeudi 28 Avril 2011 modifié le Jeudi 28 Avril 2011 - 13:37

 

Le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, a suggéré que le Royaume-Uni devrait "étudier la possibilité" du déploiement de troupes terrestres en Libye, notamment pour des raisons humanitaires, rapporte jeudi le Daily Telegraph.

 

Répondant à une question à la chambre des Communes (chambre basse du parlement), si des soldats britanniques seront déployés pour des raisons humanitaires ou pour protéger les régions civiles et les frontières libyennes, le ministre a indiqué que "c'est une possibilité qu'on devrait étudier".

 

Il a sitô t souligné que la Grande-Bretagne n'avait "aucune intention de déployer des soldats britanniques sur les frontières libyennes". M. Fox a, d'autre part, admis qu'après plus de cinq semaines d'opérations militaires contre les forces du Colonel Kadhafi, il y avait des "limites aux progrès qui peuvent être réalisés par les forces aériennes seules".

 

Il a souligné que la mission en Libye s'est avérée plus exigeante que croyait le gouvernement britannique, insistant que, sur le cô té financier, elle demeure dans les limites des coupes budgétaires de près de 8 % touchant le secteur de la défense. Le ministre a soutenu que le coût ne devrait de toute manière pas limiter la durée de cette opération.

 

Le ministre des Finances, George Osborne, a indiqué récemment que le coût de l'opération libyenne s'élèvera à "quelques millions de livres", mais certains analystes avancent qu'il dépasserait un milliard de livres sur les six prochains mois.

 

Atlas Info avec MAP

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La controverse s'intensifie en Grande-Bretagne au sujet des limites de l'intervention occidentale en Libye

 

Jeudi 28 Avril 2011 modifié le Jeudi 28 Avril 2011 - 13:34

 

La controverse semble s'intensifier en Libye au sujet des limites de l'intervention occidentale en Libye destinée, selon les termes de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu, à "protéger les civils" contre les attaques des forces du dirigeant libyen le colonel Mouammar Kadhafi.

 

Si le gouvernement du Premier ministre David Cameron commence à brandir la menace d'une intervention terrestre pour faire la différence dans ce conflit, les avocats du gouvernement britannique sont montés au créneau pour appeler à une clarification de la mission occidentale, au sein de laquelle le Royaume-Uni joue le rô le de fer de lance aussi bien sur le plan militaire que diplomatique.

 

Des parlementaires britanniques, ayant senti un changement dans la politique libyenne du chef de gouvernement conservateur, avaient appelé à un nouveau débat aux Communes (chambre basse du parlement).

 

Parlementaires et acteurs de la société civile veulent éviter au Royaume-Uni de sombrer dans une controverse similaire à celle qui avait divisé le pays durant les premières années de l'invasion de l'Irak (2003).

 

Pour les avocats du gouvernement, la résolution 1973 n'autorise pas l'entraînement et la formation des forces de l'opposition libyenne, qui n'arrive toujours pas à prendre le dessus dans sa guerre contre les forces mieux armées du colonel Kadhafi, en dépit des frappes aériennes lancées contre ces forces par l'OTAN.

 

De leur coté, les officiers supérieurs de l'armée britannique ont demandé, en privé, des clarifications au sujet de la situation de leurs forces vis-à-vis du droit international, face aux pressions grandissantes d'envoyer des troupes terrestres en Libye.

 

Les officiers que Londres a récemment dépêchés à Benghazi, fief de l'opposition à l'est de la Libye, ont certes aidé les forces du Conseil national libyen de transition à mettre en place des moyens surs de communication avec le siège de l'OTAN à Bruxelles, mais ils sont soumis à des ordres stricts de ne pas jouer un rô le direct dans l'organisation des opérations militaires.

 

Par ailleurs, face à l'impasse dans laquelle le conflit libyen semble s'enliser, Cameron a sorti la carte de l'armement des révolutionnaires, au moment où son ministre de la Défense, Liam Fox, a insisté que les membres du régime libyen, y compris Kadhafi lui-même, pourraient faire l'objet de blitz de l'alliance transatlantique. Mais de telles actions se heurtent aux restrictions contenues dans la résolution 1973, qui n'autorise pas les forces occidentales à prendre part, d'une manière claire, à une guerre civile, argumentent les avocats du gouvernement britannique.

 

Face à ce dilemme, des officiers de l'armée de la couronne anglaise ont proposé l'entraînement des forces révolutionnaires libyennes par un pays arabe. Or, les pays de la région se montrent réticents et ne veulent pas jouer un tel rô le, estiment un officier, cité par la presse londonienne.

 

Parmi les autres options proposées, selon l'officier, serait d'obtenir une nouvelle résolution du Conseil de sécurité. Mais, à ce stade, l'Occident devra en découdre avec des pays qui s'opposent aux opérations militaires contre Kadhafi, notamment la Russie, membre disposant du droit de veto au sein du Conseil.

 

 

Atlasinfo avec MAP

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