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Vers la réouverture permanente de la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza


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29/04/2011 à 17h:55 Par Jeune Afrique

 

Le gouvernement égyptien a annoncé son intention de rouvrir prochainement de manière définitive sa frontière avec la bande de Gaza, soumis à un blocus d’Israël depuis 2008. Une décision qui inquiète au plus haut point l’État hébreu, déjà contrarié par le rapprochement entre le Fatah et le Hamas.

 

L’Égypte est sur le point de rouvrir de façon permanente sa frontière avec la bande de Gaza, a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, sur la chaîne de télévision Al-Jazira. Lors de son intervention, celui-ci a qualifié de « honteuse » la fermeture en 2008 par le président déchu Moubarak du terminal frontalier de Rafah - le seul point d’entrée de la bande de Gaza à ne pas être contrôlé par Israël.

 

L’objectif revendiqué par le ministre est d’alléger le blocus imposé à la bande de Gaza par Israël depuis juin 2006. L’ancien régime justifiait la fermeture de la frontière par la lutte contre les trafics mais était régulièrement accusé de complicité de fait avec l’État hébreu.

 

Désormais, les nouvelles autorités égyptiennes se veulent solidaires avec le sort des populations de Gaza. Dans une déclaration mercredi au quotidien indépendant al-Chourouq, al-Arabi a ainsi affirmé que son pays ne pouvait « pas ignorer la souffrance inhumaine du peuple palestinien. »

 

Florissante contrebande

 

Un responsable du Hamas chargé des frontières, Hatem Ewideh, s'est réjoui de la réouverture prochaine du terminal, en soulignant l'importance vital de ce point de passage pour le commerce palestinien. Le blocus avait entraîné une florissante contrebande de marchandises, d’armes et d’argent à travers de très nombreux tunnels souterrains. Et de très nombreux produits de nécessité manquaient aux Gazaouis, quand ils n’étaient pas hors de prix.

 

Jusqu'ici l’Égypte n’ouvrait le terminal de Rafah que de façon exceptionnelle, pour des raisons humanitaires, le blocus étant condamné par le secrétaire général de l'ONU, Ban ki-Moon. Mais depuis la chute du président Moubarak, l’étau s’était déjà desserré. L'agence officielle Mena a rapporté vendredi que le rythme des passages était soutenu à Rafah ces derniers jours : 11 800 entrées en Égypte (des malades, des étudiants et des détenteurs de nationalités étrangères) et 10 925 départs pour Gaza.

 

Gaza exulte, Israël s’inquiète

 

La décision égyptienne a été saluée par l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie, ainsi que par le mouvement islamiste du Hamas, contrôlant la bande de Gaza. « Nous nous félicitons de ce pas de l'Égypte. Cela fait longtemps que nous faisions pression pour que soit mis fin aux souffrances de la population de Gaza », a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat à Ramallah.

 

La brèche dans le blocus de gaza pourrait cependant avoir des conséquences stratégiques néfastes pour la sécurité de l'État hébreu, selon un haut responsable israélien. De fait, l’amélioration des relations entre l’Égypte et le Hamas ne laisse pas Israël indifférent, elle l’inquiète. D’autant plus qu’il y a deux jours, l’État égyptien a parrainé l’accord de réconciliation entre les deux mouvements ennemis palestiniens, le Fatah et le Hamas, qui doit être signé mercredi prochain au Caire. (avec AFP)

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29/04/2011 à 17h:55 Par Jeune Afrique

 

L’objectif revendiqué par le ministre est d’alléger le blocus imposé à la bande de Gaza par Israël depuis juin 2006.

 

Je connais mal la situation à Gaza mais si la fontière avec l'Egypte était fermée cela signifiait que le blocus était imposé par Israel ET par l'Egypte.

 

Je me trompe ? Elle est belle la solidarité des égyptiens avec leurs frères arabes.

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Je connais mal la situation à Gaza mais si la fontière avec l'Egypte était fermée cela signifiait que le blocus était imposé par Israel ET par l'Egypte.

 

Je me trompe ? Elle est belle la solidarité des égyptiens avec leurs frères arabes.

Non tu ne te trompes pas ; Mubarak était payé par le contribuable américain pour faire le garde-chiourme des Sionistes tout comme il était choyé par Sarkozy pour services rendus au Sionistan , n'oublions pas que Sarkozy et Mubarak étaient co-présidents de la mort-née UpM!

 

Je pense que le Congrés américain ne va pas tarder à contester l'aide prévue par les Accords de Camp David !

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Israël lance une campagne internationale contre l'accord Fatah/Hamas

 

Israël s'efforce d'exploiter l'accord de réconciliation entre l'Autorité palestinienne et le mouvement islamiste Hamas, qui refuse d'accepter l'existence de l'Etat hébreu, pour torpiller la tentative de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU en septembre.

 

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a décidé de lancer une campagne diplomatique contre toute reconnaissance d'un gouvernement unitaire palestinien incluant le Hamas, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale.

 

M. Netanyahu va tenter de convaincre ses interlocuteurs européens lors de sa visite prévue la semaine prochaine à Londres et Paris, visite initialement destinée à persuader les pays européens de ne pas voter à l'ONU en faveur de la reconnaissance de la Palestine sans accord de paix préalable avec Israël.

 

"Nous étions déjà contre toute proclamation unilatérale d'un Etat palestinien. Mais si le Hamas devient un parti au pouvoir, ce serait encore plus dangereux", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, Ygal Palmor.

 

M. Palmor a évoqué le risque que le Hamas "noyaute un futur gouvernement" palestinien. "Aussi longtemps que ce mouvement ne s'est pas plié aux conditions du Quartette pour le Proche-Orient, il demeure aux yeux d'Israël et des pays occidentaux une organisation terroriste", a-t-il souligné.

 

Les membres du Quartette (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) ont fixé ces conditions en janvier 2006: cessation des violences, reconnaissance des accords signés précédemment par Israël et l'OLP et reconnaissance du droit à exister d'Israël.

 

Selon un communiqué de son bureau, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a appelé vendredi son homologue de l'Union européenne, Catherine Ashton, pour la presser d'"exiger du Hamas qu'il applique absolument toutes les conditions fixées par le Quartette".

 

L'accord de réconciliation interpalestinien conclu mercredi, à la surprise générale, entre le Hamas et le mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas ne mentionne pas ces principes.

 

Mahmoud Zahar, un dirigeant du Hamas à Gaza, a rejeté jeudi toute reconnaissance d'Israël, tout en déclarant que le mouvement n'essayerait pas d'empêcher le Fatah de chercher à obtenir un accord de paix avec Israël.

 

Dès mercredi soir, M. Netanyahu a affirmé que Mahmoud Abbas devait "choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas", qui contrôle la bande de Gaza.

Depuis, des ministres israéliens martèlent ce thème, menaçant entre autres d'interdire au Hamas de présenter des candidats à des élections palestiniennes en Cisjordanie, territoire occupé par Israël.

 

Le président israélien Shimon Pérès est également monté au créneau: "Les Nations unies ne peuvent pas accepter ou reconnaître une organisation terroriste en tant qu'Etat en septembre".

 

Les médias israéliens ont fait un large écho à ces dénonciations de l'accord tout en émettant des doutes sur sa mise en oeuvre, compte tenu des divergences de fond entre le Fatah et le Hamas.

 

Pour le quotidien Yediot Aharonot, cet accord "facilitera la tâche du Premier ministre (fin mai) à Washington dans ses efforts de contrer la proclamation d'un Etat palestinien".

Le journal estime cependant que, bon gré mal gré, "Israël en viendra à négocier avec le Hamas".

 

Le Haaretz (gauche) ironise sur "le spectre qui terrifie Israël: l'Etat palestinien", arguant qu'Israël ferait mieux de prendre les devants en étant "le premier à soutenir la création d'un Etat vivant en paix à ses côtés".

 

Le président de l'Autorité palestinienne et leader du Fatah, Mahmoud Abbas, et le chef en exil du mouvement islamiste Hamas, Khaled Mechaal, doivent signer mercredi au Caire l'accord de réconciliation interpalestinien.

 

AFP

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