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Mon chef-d’œuvre

 

En fermant les yeux

J’éteins un peu la lumière

J’allume alors un feu

A l’écran de mes paupières

Et à la manière d’un chat

Je viens à petits pas

Ronronner mon bonheur

Il est doux de se pelotonner

En rêvant des heures

Qu’on est le prince des nuées

Sur un monde sans terre

L’on se met à imaginer

Des scènes et des senteurs

La nuit se met à brûler

De notre propre lueur

Et l’on se met à rouler

Dans la fourrure de notre chair

Et surtout à aimer

Ces moments éphémères

Un ange se met à rimer

Les riches vers de mon cœur

Et je sens la poésie filer

En une douce rivière

Et mon âme se met à penser

A une vaste clairière

Alors à la manière d’un peintre

Je prends goutte à goutte

Les enfants de la pluie

Et j’invente la mer

Que je mets sur une terre

Que je viens de dessiner

Ensuite, un à un tous les grains

D’un sable que je vois blond

Je crée la peau de tes seins

Et je soufflerais au vent

De ne pas trop prendre l’air

Afin d’éviter les tourbillons

Et aussi ma colère

Enfin, à l’image d’un dieu

Assis sur son univers

Je mets du vert à tes yeux

Et un cœur à mon bonheur

Mais en ouvrant les yeux

Je trouve un petit pleur

Et au fond de ce peu d’eau

Ton image toute entière.

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Guest vanityfair
Mon chef-d’œuvre

 

En fermant les yeux

J’éteins un peu la lumière

J’allume alors un feu

A l’écran de mes paupières

Et à la manière d’un chat

Je viens à petits pas

Ronronner mon bonheur

Il est doux de se pelotonner

En rêvant des heures

Qu’on est le prince des nuées

Sur un monde sans terre

L’on se met à imaginer

Des scènes et des senteurs

La nuit se met à brûler

De notre propre lueur

Et l’on se met à rouler

Dans la fourrure de notre chair

Et surtout à aimer

Ces moments éphémères

Un ange se met à rimer

Les riches vers de mon cœur

Et je sens la poésie filer

En une douce rivière

Et mon âme se met à penser

A une vaste clairière

Alors à la manière d’un peintre

Je prends goutte à goutte

Les enfants de la pluie

Et j’invente la mer

Que je mets sur une terre

Que je viens de dessiner

Ensuite, un à un tous les grains

D’un sable que je vois blond

Je crée la peau de tes seins

Et je soufflerais au vent

De ne pas trop prendre l’air

Afin d’éviter les tourbillons

Et aussi ma colère

Enfin, à l’image d’un dieu

Assis sur son univers

Je mets du vert à tes yeux

Et un cœur à mon bonheur

Mais en ouvrant les yeux

Je trouve un petit pleur

Et au fond de ce peu d’eau

Ton image toute entière.[/QUOT

 

Je trouve ton texte très beau, moi, qui aime la poésie...et la peiture...

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