Ben-ak 10 Posted May 1, 2011 Partager Posted May 1, 2011 Mon chef-d’œuvre En fermant les yeux J’éteins un peu la lumière J’allume alors un feu A l’écran de mes paupières Et à la manière d’un chat Je viens à petits pas Ronronner mon bonheur Il est doux de se pelotonner En rêvant des heures Qu’on est le prince des nuées Sur un monde sans terre L’on se met à imaginer Des scènes et des senteurs La nuit se met à brûler De notre propre lueur Et l’on se met à rouler Dans la fourrure de notre chair Et surtout à aimer Ces moments éphémères Un ange se met à rimer Les riches vers de mon cœur Et je sens la poésie filer En une douce rivière Et mon âme se met à penser A une vaste clairière Alors à la manière d’un peintre Je prends goutte à goutte Les enfants de la pluie Et j’invente la mer Que je mets sur une terre Que je viens de dessiner Ensuite, un à un tous les grains D’un sable que je vois blond Je crée la peau de tes seins Et je soufflerais au vent De ne pas trop prendre l’air Afin d’éviter les tourbillons Et aussi ma colère Enfin, à l’image d’un dieu Assis sur son univers Je mets du vert à tes yeux Et un cœur à mon bonheur Mais en ouvrant les yeux Je trouve un petit pleur Et au fond de ce peu d’eau Ton image toute entière. Citer Link to post Share on other sites
Guest vanityfair Posted May 7, 2011 Partager Posted May 7, 2011 Mon chef-d’œuvre En fermant les yeux J’éteins un peu la lumière J’allume alors un feu A l’écran de mes paupières Et à la manière d’un chat Je viens à petits pas Ronronner mon bonheur Il est doux de se pelotonner En rêvant des heures Qu’on est le prince des nuées Sur un monde sans terre L’on se met à imaginer Des scènes et des senteurs La nuit se met à brûler De notre propre lueur Et l’on se met à rouler Dans la fourrure de notre chair Et surtout à aimer Ces moments éphémères Un ange se met à rimer Les riches vers de mon cœur Et je sens la poésie filer En une douce rivière Et mon âme se met à penser A une vaste clairière Alors à la manière d’un peintre Je prends goutte à goutte Les enfants de la pluie Et j’invente la mer Que je mets sur une terre Que je viens de dessiner Ensuite, un à un tous les grains D’un sable que je vois blond Je crée la peau de tes seins Et je soufflerais au vent De ne pas trop prendre l’air Afin d’éviter les tourbillons Et aussi ma colère Enfin, à l’image d’un dieu Assis sur son univers Je mets du vert à tes yeux Et un cœur à mon bonheur Mais en ouvrant les yeux Je trouve un petit pleur Et au fond de ce peu d’eau Ton image toute entière.[/QUOT Je trouve ton texte très beau, moi, qui aime la poésie...et la peiture... Citer Link to post Share on other sites
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