LES ÉTUDIANTS TENTERONT DE MARCHER AUJOURD’HUI À ALGER Tous vers la présidence

[Guest Nimos]

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/05/02/article.php?sid=116531&cid=2

 

La CNAE (Coordination nationale autonome des étudiants) a appelé tous les étudiants algériens à se mobiliser pour la marche d’aujourd’hui. Elle leur donne rendez- vous à la même place, même heure et pour le même itinéraire : 11h, départ de la Grande-Poste vers le siège de la présidence de la République.

Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Les étudiants réussiront-ils leur deuxième pari, celui de marcher dans Alger et de faire ce qu’aucun parti politique n’a pu faire ? Manifester pacifiquement et faire entendre leurs voix ? Rien n’est sûr puisque depuis la marche nationale du 12 avril dernier, qui a réuni des milliers d’étudiants, les autorités empêchent tout rassemblement organisé devant le siège de la présidence ou autres institutions de l’Etat. La Coordination nationale autonome des étudiants est déterminée à gagner sa seconde «bataille». Pour faire face à l’important dispositif sécuritaire qui sera certainement déployé dans les rues de la capitale, elle mise sur une forte mobilisation des étudiants. Depuis plusieurs jours, des appels sont distribués dans les universités et les cités universitaires et des campagnes de sensibilisation sont menées par la CNAE dans le but de faire adhérer plus d’étudiants à son initiative. «Nous sommes optimistes. Les revendications sont légitimes et l’écho à cette campagne a été favorable », dit-on La marche du 12 avril a été une réussite pour avoir drainé des milliers d’étudiants qui sont venus des différentes universités du pays. Cependant, les pouvoirs publics n’ont donné aucune suite. «Cette seconde manifestation s’inscrit dans la continuité de la protestation estudiantine. A ce jour, nous n’avons eu aucun contact avec les officiels et les autorités ne nous ont convié à aucun débat. Avant d’appeler à cette marche, nous avons entrepris toutes les démarches auprès de l’administration. Investir la rue est une évolution logique de la contestation », affirme la Coordination nationale autonome des étudiants. Une liste de revendications est brandie. Parmi ces dernières, la démocratisation de l’enseignement supérieur, le maintien du caractère public de l’université, l’amélioration des conditions sociopédagogiques, la valorisation des diplômes, l’échelle mobile de la bourse d’études (augmenter la bourse d’études en considérant le pouvoir d’achat), une meilleure prise en charge des étudiants sur tous les plans, le maintien des deux systèmes d’enseignement (classique et LMD) et un poste de travail décent pour tous les diplômés. Contrairement aux affirmations du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a déclaré, à moult reprises, que toutes les doléances ont été prises en charge, la Coordination indique qu’aucun point n’a été concrétisé. «Le décret du 13 décembre 2010 a été gelé et n’a pas été remplacé par un autre qui permettrait la classification des diplômés dans la Fonction publique», souligne la CNAE qui rejette en bloc les accusations de l’Union nationale des étudiants algériens. En effet, la semaine dernière, des responsables de cette organisation ont déclaré, lors d’un point de presse, que le mouvement estudiantin, qui était spontané au début, a été récupéré par des partis politiques. «La Coordination livre une bataille pour concrétiser une politique pour l’ensemble de la communauté universitaire. Nous ne sommes pas des pions manipulés par un quelconque parti. Nous avons refusé de lutter sous la chapelle de l’UNEA car son fonctionnement n’est pas démocratique. La CNAE consulte la base et toutes les décisions sont prises dans des assemblées générales avec les étudiants.»

I. B.

[Panonique 10]

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/05/02/article.php?sid=116531&cid=2

 

La CNAE (Coordination nationale autonome des étudiants) a appelé tous les étudiants algériens à se mobiliser pour la marche d’aujourd’hui. Elle leur donne rendez- vous à la même place, même heure et pour le même itinéraire : 11h, départ de la Grande-Poste vers le siège de la présidence de la République.

Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Les étudiants réussiront-ils leur deuxième pari, celui de marcher dans Alger et de faire ce qu’aucun parti politique n’a pu faire ? Manifester pacifiquement et faire entendre leurs voix ? Rien n’est sûr puisque depuis la marche nationale du 12 avril dernier, qui a réuni des milliers d’étudiants, les autorités empêchent tout rassemblement organisé devant le siège de la présidence ou autres institutions de l’Etat. La Coordination nationale autonome des étudiants est déterminée à gagner sa seconde «bataille». Pour faire face à l’important dispositif sécuritaire qui sera certainement déployé dans les rues de la capitale, elle mise sur une forte mobilisation des étudiants. Depuis plusieurs jours, des appels sont distribués dans les universités et les cités universitaires et des campagnes de sensibilisation sont menées par la CNAE dans le but de faire adhérer plus d’étudiants à son initiative. «Nous sommes optimistes. Les revendications sont légitimes et l’écho à cette campagne a été favorable », dit-on La marche du 12 avril a été une réussite pour avoir drainé des milliers d’étudiants qui sont venus des différentes universités du pays. Cependant, les pouvoirs publics n’ont donné aucune suite. «Cette seconde manifestation s’inscrit dans la continuité de la protestation estudiantine. A ce jour, nous n’avons eu aucun contact avec les officiels et les autorités ne nous ont convié à aucun débat. Avant d’appeler à cette marche, nous avons entrepris toutes les démarches auprès de l’administration. Investir la rue est une évolution logique de la contestation », affirme la Coordination nationale autonome des étudiants. Une liste de revendications est brandie. Parmi ces dernières, la démocratisation de l’enseignement supérieur, le maintien du caractère public de l’université, l’amélioration des conditions sociopédagogiques, la valorisation des diplômes, l’échelle mobile de la bourse d’études (augmenter la bourse d’études en considérant le pouvoir d’achat), une meilleure prise en charge des étudiants sur tous les plans, le maintien des deux systèmes d’enseignement (classique et LMD) et un poste de travail décent pour tous les diplômés. Contrairement aux affirmations du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a déclaré, à moult reprises, que toutes les doléances ont été prises en charge, la Coordination indique qu’aucun point n’a été concrétisé. «Le décret du 13 décembre 2010 a été gelé et n’a pas été remplacé par un autre qui permettrait la classification des diplômés dans la Fonction publique», souligne la CNAE qui rejette en bloc les accusations de l’Union nationale des étudiants algériens. En effet, la semaine dernière, des responsables de cette organisation ont déclaré, lors d’un point de presse, que le mouvement estudiantin, qui était spontané au début, a été récupéré par des partis politiques. «La Coordination livre une bataille pour concrétiser une politique pour l’ensemble de la communauté universitaire. Nous ne sommes pas des pions manipulés par un quelconque parti. Nous avons refusé de lutter sous la chapelle de l’UNEA car son fonctionnement n’est pas démocratique. La CNAE consulte la base et toutes les décisions sont prises dans des assemblées générales avec les étudiants.»

I. B.

 

Tiens je prévoyais de sortir aujourd'hui et me changer les idées :confused:...

 

Puis étrangement je n'en ai pas entendu parler pourtant j'ai passé la semaine à l'université xD.

 

Super, bonjour les problèmes... quant à la bourse faudrait déjà que la distribution soit la même dans toutes les régions parce qu'à en croire certains ceux d'Alger sont ceux qui touchent le moins xD.