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Bouteflika fixe les grandes lignes de la révision de la Constitution Le retour de l’ex-FIS et l’officialisation de tama


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Guest Nimos

Le retour de l?ex-FIS et l?officialisation de tamazight exclus - Politique - Tout sur l'Algérie - page 1

 

La tenue d’un référendum sur la révision de la Constitution dépendra de la teneur de la réforme qui sera proposée par la commission désignée par le président de la République. La mouture finale sera d’abord présentée au Parlement. Mais si le projet de révision se révèle profond, le peuple devra, « après le Parlement », se prononcer sur la Loi fondamentale par la voie d’un « référendum transparent », a précisé le chef de l’État.

Le président Bouteflika a dessiné les contours de la prochaine Constitution et fixé quelques lignes à ne pas franchir. Ainsi, la prochaine révision de la Loi fondamentale ne touchera pas au caractère républicain de l’État, à l'ordre démocratique basé sur le multipartisme, à l'islam religion d'État, à l'arabe langue nationale et officielle, aux libertés fondamentales et aux droits de l'homme et du citoyen, à l'intégrité et à l'unité du territoire national, ainsi qu’à l'emblème national et à l'hymne national en tant que symboles de la Révolution et de la République. Bouteflika a parlé de « fondamentaux énoncés par la Constitution ». Manière à lui de baliser la future révision.

 

Le président de la République s'est engagé à respecter les contours qui délimiteront ces réformes, « pour autant, a‑t‑il dit, qu'ils respectent les constantes nationales déjà mises à l'abri de tout changement par la Constitution en vigueur, et que ces mêmes contours soient fidèles à la volonté du peuple qui a exclu de la vie politique les tenants de la violence ». Comprendre : un retour du FIS, parti islamiste dissous en 1992 après le début des violences politiques en Algérie, et la reconnaissance de tamazight comme langue officielle sont exclus.

 

Pour autant, la commission de révision aura‑t‑elle toute latitude pour statuer sur tous les autres sujets ? D’abord, la question essentielle de la limitation des mandats présidentiels. Bouteflika, pour rappel, avait amendé la Constitution en novembre 2008 pour ouvrir les mandats présidentiels sans passer par un référendum populaire. Va‑t‑on revenir à la constitution de 1996 adoptée par le général Liamine Zeroual, alors chef de l’État, et qui a limité les mandats du président de la République à deux de cinq ans chacun ?

 

Autre point important : la nature du système de gouvernance politique. Adepte du régime présidentiel fort, Bouteflika, compte tenu des bouleversements politiques que connaît la région arabe, acceptera‑t‑il de céder certaines de ses prérogatives, déjà nombreuses, au profit du Parlement ? Cette option n’est pas soutenue par le FLN et le RND, partis majoritaires au Parlement actuel.

 

La commission qui aura à mener les réformes politiques sera dirigée par Abdelkader Bensalah. Président du Conseil de la nation, deuxième personnage de l’État, il est aussi membre du RND. M. Bensalah aura également à faire des propositions sur la révision constitutionnelle. Bouteflika a laissé entendre que la commission Bensalah recueillera les suggestions des partis et des personnalités nationales sur le projet de révision de la loi fondamentale. Autrement dit, le chef de l’État, dont le mandat s’achève en 2014, semble prêt à accepter, au moins partiellement, des propositions qui seront faites sur la nouvelle Constitution puisqu’il n’a donné aucune limite à « la profondeur » dévolue à la Loi fondamentale.

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