Jazairi 10 Posted May 4, 2011 Partager Posted May 4, 2011 Devenu une tradition, le colloque international sur les massacres du 8 mai 1945, qui avaient été perpétrés dans les villes de Sétif, Kharrata et Guelma, sera organisé les 8 et 9 mai prochains, par l’université du 8 Mai 1945 de Guelma. Cette 9e édition a pour thème «Les répercutions culturelles et politiques des massacres du 8 mai 1945». Selon les organisateurs de cet événement, treize conférenciers sont attendus, dont trois étrangers. Nous retiendrons entre autres orateurs, Gilles Manceron, historien français et vice-président de la ligue des droits de l’homme, qui présentera une communication introductive intitulée «Les massacres de mai 1945 et août 1956 par l’armée française : reconnaître les crimes et écrire l’Histoire». Le docteur Aymen Salama de l’université du Caire (Egypte) a, quant à lui, choisi «Les répercutions politiques des massacres du 8 mai 1945», comme thème de sa communication. L’approche juridique des massacres du 8 mai 1945 en Algérie sera traitée par le docteur Ahmed Ben Khemisse Ben Salam El Djawhari, juge, du sultanat d’Oman, dans une communication intitulée: «Conséquences des évènements du 8 mai 1945 sur le monde arabe». Selon les organisateurs de ce colloque, Lamine Bechichi (ex-ministre) est également attendu. La particularité de cette manifestation, selon les organisateurs, est le témoignage inédit de personnes sur les massacres du 8 mai 1945. En marge de ce colloque international, un programme commémoratif national du 66e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, chapeauté par une commission de wilaya, a déjà débuté le 2 du mois en cours, et se poursuivra jusqu’au 8 dans la wilaya de Guelma. Karim Dadci El Watan Citer Link to post Share on other sites
Thanatos 10 Posted May 4, 2011 Partager Posted May 4, 2011 Merci pour l'info ;) Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted May 6, 2011 Author Partager Posted May 6, 2011 8 mai 1945: Un diplomate britannique avait prévenu le 06.05.11 Un diplomate anglais qui voit monter la guerre. Des témoins de villages oubliés qui racontent l’horreur. Des chiffres encore sujets à polémique. Tout n’a pas été dit sur le 8 mai 1945... Soixante-six ans après, les douloureux événements du mardi 8 mai 1945 ont encore des secrets à livrer. L’hebdomadaire français le Point a publié en septembre 2010 de larges extraits, en exclusivité, de nombreux rapports adressés avant, pendant et après la manifestation pacifique transformée par l’armée coloniale en un océan de sang. Les révélations de John Eric Maclean Carvell, consul général britannique à Alger, ont permis de découvrir des vérités restées enfouies des décennies durant et dévoilent certains plans de la France qui a tout mis en œuvre pour perpétrer un génocide à huis clos. Le 9 février 1945, soit presque trois mois avant le déclenchement des hostilités, le consul prédit des troubles. Les conditions de vie des populations se sont dégradées, notamment à l’est, où les gens souffrent du manque de vêtements durant l’hiver et doivent affronter la famine. Les habitants de certaines localités qui n’ont pas eu de céréales durant plus de deux mois réussissent à survivre grâce à des racines. Dans la missive du 11 mai (n°157), le consul parle de l’implication des forces navales depuis les rivages de Béjaïa et de Jijel. Le même document fait aussi état des mouvements de l’aviation française. Laquelle a effectué 300 sorties en six jours. La note du 23 mai est plus explicite. Elle indique clairement que «les Français ne savent pas gérer les troubles». Des troupes, comportant un bataillon de Sénégalais renforcé par des voitures blindées, sont envoyées d’Alger, Sidi Bel Abbès, Biskra, Béjaïa et Constantine. Plus de 6000 tués Le même papier indique que «sur demande des autorités françaises, 75 soldats de la Légion étrangère ont été acheminés de Sidi Bel Abbès à bord de la Royal Air Force». Selon le télégramme du 11 mai, l’armée britannique a, à l’instar de l’armée américaine, refusé de fournir des bombes antipersonnel à l’armée française. Laquelle a, en quelques jours, bénéficié du renfort de 1200 hommes du 13e régiment d’infanterie entièrement composé d’anciens membres des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de la Creuse et de la Dordogne. Ce contingent a été, souligne-t-il, transporté à bord de B26 et P38, entre les 8 et 14 mai 1945. Concernant l’ampleur des pertes parmi la population, le rapport est sans équivoque : «Il ne sera jamais connu avec précision. Sachant qu’aucun rapport n’a été établi.» En se référant aux chiffres avancés par les Français, le consul mentionne : «Le gouverneur général estime le nombre de morts entre 900 et 1000 personnes. Alors que les autorités médicales françaises situent les pertes à 6000 tués et 14 000 blessés. D’autres estimations sont beaucoup plus élevées.» Le diplomate avertit le 12 juin 1945 : «La destruction impitoyable de villages et le massacre sans discernement de femmes et d’enfants ne seront jamais oubliés.». Avec une telle prédiction, le général Duval n’a pas été seul à prédire la chute de l’empire colonial… Kamel Beniaiche El Watan Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted May 6, 2011 Author Partager Posted May 6, 2011 EXCLUSIF - Sétif, les archives inédites Le Point.fr - Publié le 16/09/2010 à 09:34 - Modifié le 16/09/2010 à 18:53 Par Kathryn Hadley et François Malye Pour la première fois, une plongée dans les archives britanniques permet de porter un autre regard sur un épisode capital de l'histoire franco-algérienne, point de départ du film de Rachid Bouchareb, Hors la loi, et de la polémique qui a éclaté lors du dernier Festival de Cannes : le 8 mai 1945, à Sétif, dans le Constantinois, le défilé de la victoire dégénère en émeute. Dans les jours qui suivent, l'insurrection gagne la région avant d'être durement réprimée par l'armée française. John Eric MacLean Carvell, consul général britannique à Alger, envoie de nombreux rapports à l'ambassadeur à Paris, Duff-Cooper, ainsi qu'au Foreign Office, ministère des Affaires étrangères, à Londres. Une note manuscrite du 23 mai résume ainsi "la cause de la révolte" : "Un policier français a perdu la tête. Je suis certain qu'autant de sang n'aurait pas coulé si les militaires français n'avaient pas été aussi impatients de perpétrer un massacre." Le rapport ajoute : "La capacité administrative française a été fortement mise à l'épreuve et s'en est plutôt mal tirée. (...) Les Français ne savent pas gérer des troubles indigènes." L'armée française étant alors mobilisée sur le théâtre européen, on apprend également que les Britanniques, comme les Américains, refuseront toute aide militaire. Consultez l'intégralité du rapport : DOCUMENTS : EXCLUSIF - Sétif, les archives inédites, actualité Société : Le Point Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted May 17, 2011 Author Partager Posted May 17, 2011 [Vidéo] Exclusif sur Internet ! Déjà le sang de Mai ensemençait novembre, par René Vautier René Vautier est un cinéaste engagé qui n’a pas froid aux yeux. A travers un film documentaire, qui s’intitule “Déjà le sang de Mai ensemençait novembre”, dont algerie-focus.com vous présente des extraits inédits ,René Vautier a voulu rétablir la vérité sur un certains nombre d’évènements historiques, qui sont soit escamotés du récit que la France a fait de la colonisation de l’Algérie, soit relatés mais à travers encore une fois le regard triomphant du colonisateur. algerie-focus.com a choisi les extraits du film documentaire les plus marquants et les plus intéressants du point de vue historique. Il s’agit de témoignages rares de personnalités connues, comme l’écrivain Kateb Yacine, ou de simples algériens qui s’expriment sur l’histoire commune de l’Algérie et de la France du temps de la colonisation. Du commencement avec le coup de l’éventail, en passant par les tristes évènements du 8 mai 1945, et du comment Kateb Yacine juge l’œuvre du prix Nobel de la littérature Albert Camus, jusqu’à l’Algérie post-indépendance, ” Déjà le sang de Mai ensemençait Novembre” est une charge qui tord le cou à plusieurs idées reçues. La rédaction Algerie-Focus.com [dm]x9gz9v[/dm] [DM]x9o7aw[/DM] Citer Link to post Share on other sites
Moa514 10 Posted May 17, 2011 Partager Posted May 17, 2011 A quoi bon cela est nécessaire de remémorer a chaque fois ce massacre....si les bourreaux feront toujours preuve de tant d'arrogance et de non-reconnaissance aux sujets de ceux qui ont massacré froidement ? Lors de la sortie du film hors-la-loi, j'ai vu des souchiens tenir des propos insoutenable a l'encontre de ce massacre. Comme quoi que nous, algériens, feraient plutôt mieux de faire un film sur les 200000 morts massacrés par les islamistes . La vermine n'a honte de rien . Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted May 18, 2011 Author Partager Posted May 18, 2011 A quoi bon cela est nécessaire de remémorer a chaque fois ce massacre....si les bourreaux feront toujours preuve de tant d'arrogance et de non-reconnaissance aux sujets de ceux qui ont massacré froidement ? Lors de la sortie du film hors-la-loi, j'ai vu des souchiens tenir des propos insoutenable a l'encontre de ce massacre. Comme quoi que nous, algériens, feraient plutôt mieux de faire un film sur les 200000 morts massacrés par les islamistes . La vermine n'a honte de rien . C'est par devoir de mémoire qu'on doit commémorer la mémoire de nos morts et c'est parce le bourreau est arrogant que je ne rate jamais une occasion de lui rappeler ses crimes coloniaux ! Quand on se tait ou on fait semblant de ne rien voir , on ne devrait pas etre étonné de voir la vermine donner de la voix et aprés revu plusieurs fois la vidéo qui suit , je comprends de mieux en mieux pourquoi certains sont plus respectés que d'autres ; en effet Dame Nature a une sainte horreur du vide ! [YOUTUBE]wW7Uh-tBFVI[/YOUTUBE] Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted May 19, 2011 Author Partager Posted May 19, 2011 Raymond Aron à propos de la guerre d'Algérie RAYMOND ARON SPECTATEUR ENGAGE - 18/10/1981 - 07min09s Vidéo Ina - Raymond Aron à propos de la guerre d'Algérie Raymond ARON parle tout d'abord de l'impact de son livre pamphlétaire "la tragédie algérienne", écrit en 1957, où il expliquait la nécessité de l'indépendance algérienne. Il analyse ensuite les raisons politiques et démographiques rendant l'indépendance algérienne inéluctable. Il poursuit sur la censure auquelle il a été soumis au Figaro à cette période, où il n'avait plus l'autorisation d'écrire des articles sur l'Algérie, en précisant que cette censure existait dans tous les journaux. Il en explique les raisons et pourquoi il n'a pas démissionné du journal. Il continue sur le Manifeste des 121 qu'il n'a pas signé car il incitait les soldats français à la désertion. Il conclut sur sa prise de position face au terrorisme du FLN et aux tortures perpétuées par l'armée française. Production producteur ou co-producteur: Antenne 2 Générique journaliste: Missika, Jean Louis ; Wolton, Dominique participant: Aron, Raymond Citer Link to post Share on other sites
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