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Moi, fils des Benni-Yennis…


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Moi, fils des Benni-Yennis…

Seul sur cette colline le visage aux vents,

Pauvre berger et fils de grande tribu,

Que suis-je sans ta présence, toi qui m’avais choisi

Toi qui ma appris la vie.

Comme on suit les traces d’un animal

Éclairer un cœur si pauvre d’un amant.

Ton absence me fait si mal.

 

Depuis qu’elle n’avait quitté,

Comme un accord cassé, ma vie s’est arrêtée

Pour un mari qu’elle n’avait pas voulu.

Les yeux du berger sont devenus tristes

Qu’il veille nuit et jour dans le seul espoir,

Qu’un jour elle lui revienne.

 

Souhaitant la mort de son voleur,

Celui qu’elle n’avait pas choisi.

M’avait elle oublier, je n’osais l’imaginer.

Les saisons et les étés qui passaient rajoutaient à mon malheur,

Et moi fils des benni-yennis, seul sur ma colline

Cheveux aux vents, gardant en secret comme un dépôt sacré

Les images de la fille aux cheveux d’or de ma vallée.

 

Mon bâton de berger planté dans nos terres

Cette étendue léguée par nos pères

En dépôt depuis des siècles

Pour te l’offrir en dote

Mais tes pères ont rompu le lien

En accordant à d’autre ta main

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Guest vanityfair
Moi, fils des Benni-Yennis…

Seul sur cette colline le visage aux vents,

Pauvre berger et fils de grande tribu,

Que suis-je sans ta présence, toi qui m’avais choisi

Toi qui ma appris la vie.

Comme on suit les traces d’un animal

Éclairer un cœur si pauvre d’un amant.

Ton absence me fait si mal.

 

Depuis qu’elle n’avait quitté,

Comme un accord cassé, ma vie s’est arrêtée

Pour un mari qu’elle n’avait pas voulu.

Les yeux du berger sont devenus tristes

Qu’il veille nuit et jour dans le seul espoir,

Qu’un jour elle lui revienne.

 

Souhaitant la mort de son voleur,

Celui qu’elle n’avait pas choisi.

M’avait elle oublier, je n’osais l’imaginer.

Les saisons et les étés qui passaient rajoutaient à mon malheur,

Et moi fils des benni-yennis, seul sur ma colline

Cheveux aux vents, gardant en secret comme un dépôt sacré

Les images de la fille aux cheveux d’or de ma vallée.

 

Mon bâton de berger planté dans nos terres

Cette étendue léguée par nos pères

En dépôt depuis des siècles

Pour te l’offrir en dote

Mais tes pères ont rompu le lien

En accordant à d’autre ta main

 

Tu es vraisemblablement un poète qui contes si bien l'Amour...Tu me fais penser à ce poète dit de la femme (Nizar Kabani)...

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Fils de Beni Yenni ou d'ailleurs

On en fait rien contre les faiseurs /briseurs de bonheur

Nul n y peut même l'amour!

 

 

J'te dédie cet essai que j'ai écris avec mes tripes alors que je j'avais à peine vingt ans :

 

Tout dans ton village

M'évoque ton visage

Tantôt sage tantôt sauvage

Essayant d'épater ton entourage

Et l'entraîner dans ton sillage

Je t'ai moi même été otage

De mon plein gré je me suis mise en cage

 

Te souviens-tu de ces vers ,de ces passages

Dix sept, dix huit ans c'était la fleur de l'age

Toujours un cœur en l'air ,un cœur en voyage

Emporté par des vagues espérant échouer sur ta plage

Mais voilà que je ne récoltais que froideur, tempêtes et orages

Obstinée toujours, la tête dans les nuages

 

Par cet écrit à ces jours-là je rends hommage

Aux endroits où j'ai remplis mes pages

A ton village, sur la route de la fontaine et même aux pâturages

A tout endroit où mon regard a croisé ton passage

A cette maison qui m'a abrité je rends hommage

 

Oh ! Que je me souviens bien aujourd'hui davantage

Que ces temps là, j'étais transparente, je n'étais qu'image

Une petite Algeroise un peu bourgeoise

Une âme étrangère qui ne mérite même pas essayage

 

Te souviens-tu de ma tête, de mon visage

Te souviens-tu du jour de ton mariage

Te souviens-tu que tu as trébuché en croisant mon regard plein de rage

Te souviens-tu que je t'ai accompagné au dernier virage

Oui celui qui nous a séparé et à jamais

Dommage, dommage!!!

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Guest vanityfair
Fils de Beni Yenni ou d'ailleurs

On en fait rien contre les faiseurs /briseurs de bonheur

Nul n y peut même l'amour!

 

 

J'te dédie cet essai que j'ai écris avec mes tripes alors que je j'avais à peine vingt ans :

 

Tout dans ton village

M'évoque ton visage

Tantôt sage tantôt sauvage

Essayant d'épater ton entourage

Et l'entraîner dans ton sillage

Je t'ai moi même été otage

De mon plein gré je me suis mise en cage

 

Te souviens-tu de ces vers ,de ces passages

Dix sept, dix huit ans c'était la fleur de l'age

Toujours un cœur en l'air ,un cœur en voyage

Emporté par des vagues espérant échouer sur ta plage

Mais voilà que je ne récoltais que froideur, tempêtes et orages

Obstinée toujours, la tête dans les nuages

 

Par cet écrit à ces jours-là je rends hommage

Aux endroits où j'ai remplis mes pages

A ton village, sur la route de la fontaine et même aux pâturages

A tout endroit où mon regard a croisé ton passage

A cette maison qui m'a abrité je rends hommage

 

Oh ! Que je me souviens bien aujourd'hui davantage

Que ces temps là, j'étais transparente, je n'étais qu'image

Une petite Algeroise un peu bourgeoise

Une âme étrangère qui ne mérite même pas essayage

 

Te souviens-tu de ma tête, de mon visage

Te souviens-tu du jour de ton mariage

Te souviens-tu que tu as trébuché en croisant mon regard plein de rage

Te souviens-tu que je t'ai accompagné au dernier virage

Oui celui qui nous a séparé et à jamais

Dommage, dommage!!!

 

 

 

C'est très beau Riham...De le douleur nait parfois tant de splendeur...

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C'est très beau Riham...De le douleur nait parfois tant de splendeur...

 

c'est vrai Riham, je confirme que tant de splendeur dans ton texte trouve son origine dans une grande douleur...

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