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Bouteflika, virage à 18O°


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Guest D. ESSERHANE

«La fraude électorale et le bourrage des urnes, c’est fini ! Que cela soit bien clair !» Cette phrase, et contrairement aux apparences, n’a pas été prononcée par un leader de l’opposition mais est celle de Abdelaziz Bouteflika en personne. Il s’est exprimé, ainsi, lors du dernier Conseil des ministres, lundi.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «Le président a tenu, ce jour-là, un langage qui avait surpris tout le monde», nous confie une source proche de la présidence. Selon cette indiscrétion, Bouteflika ouvrait, ce jour-là, les travaux du Conseil des ministres en demandant à Ahmed Ouyahia de lire le communiqué rendu public par la suite. «Une fois qu’Ouyahia a fini son intervention, le président prit la parole et annonça sèchement : vous avez bien entendu ? Eh bien, tout cela sera appliqué à la lettre. Que cela soit bien clair pour tout le monde, que les réformes politiques que j’ai annoncées, je les mènerai jusqu’au bout. J’irai plus loin que vous ne l’imaginez !» Devant des ministres médusés et surpris, Bouteflika s’élancera dans une dissertation de près de quarante- cinq minutes. «Je sais très bien que beaucoup, y compris parmi vous ici, doutent encore de la sincérité de ces réformes. Eh bien, non seulement je vais les réaliser, mais ce sera en profondeur. Aussi bien pour la Constitution que les autres lois.» Selon toujours notre source, Bouteflika marquera un temps d’arrêt, puis fixera du regard «un membre influent du gouvernement » (qu’il se refuse de nommer), et attaquera encore : «Nous avons choisi de ne pas soumettre le projet de révision de la Constitution à l’actuelle Assemblée et vous savez tous pourquoi. Je veux que la révision de la Constitution soit l’œuvre d’une Assemblée réellement représentative et légitime.» Et après ce suprême désaveu pour l’actuelle législature, élue, rappelons-le, à l’issue d’une législative marquée par une abstention sans précédent et cette fraude constante à toutes les élections en Algérie, Bouteflika revient à la charge : «Les prochaines élections de 2012 seront transparentes et totalement libres. Je dis bien, totalement libre !» Ne lâchant pas du regard «sa victime», il poursuit : «Il y aura une surveillance à tous les niveaux avec la présence massive d’observateurs internationaux. Vous avez bien compris : la fraude électorale et le bourrage des urnes, c’est fini ! Que cela soit bien clair !» Cet aveu fait, Bouteflika passe à la menace : «Je ne veux plus, je dis bien plus jamais, que l’on vote à la place des gens. S’il y a 20% seulement de votants, eh bien il n’y aura pas davantage ! Il n’est plus question que quiconque touche ni au taux de participation ni aux résultats.»

Soir d'Algérie

 

Quelle audace M. Le Président

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Guest vuqaruy
«La fraude électorale et le bourrage des urnes, c’est fini ! Que cela soit bien clair !» Cette phrase, et contrairement aux apparences, n’a pas été prononcée par un leader de l’opposition mais est celle de Abdelaziz Bouteflika en personne. Il s’est exprimé, ainsi, lors du dernier Conseil des ministres, lundi.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «Le président a tenu, ce jour-là, un langage qui avait surpris tout le monde», nous confie une source proche de la présidence. Selon cette indiscrétion, Bouteflika ouvrait, ce jour-là, les travaux du Conseil des ministres en demandant à Ahmed Ouyahia de lire le communiqué rendu public par la suite. «Une fois qu’Ouyahia a fini son intervention, le président prit la parole et annonça sèchement : vous avez bien entendu ? Eh bien, tout cela sera appliqué à la lettre. Que cela soit bien clair pour tout le monde, que les réformes politiques que j’ai annoncées, je les mènerai jusqu’au bout. J’irai plus loin que vous ne l’imaginez !» Devant des ministres médusés et surpris, Bouteflika s’élancera dans une dissertation de près de quarante- cinq minutes. «Je sais très bien que beaucoup, y compris parmi vous ici, doutent encore de la sincérité de ces réformes. Eh bien, non seulement je vais les réaliser, mais ce sera en profondeur. Aussi bien pour la Constitution que les autres lois.» Selon toujours notre source, Bouteflika marquera un temps d’arrêt, puis fixera du regard «un membre influent du gouvernement » (qu’il se refuse de nommer), et attaquera encore : «Nous avons choisi de ne pas soumettre le projet de révision de la Constitution à l’actuelle Assemblée et vous savez tous pourquoi. Je veux que la révision de la Constitution soit l’œuvre d’une Assemblée réellement représentative et légitime.» Et après ce suprême désaveu pour l’actuelle législature, élue, rappelons-le, à l’issue d’une législative marquée par une abstention sans précédent et cette fraude constante à toutes les élections en Algérie, Bouteflika revient à la charge : «Les prochaines élections de 2012 seront transparentes et totalement libres. Je dis bien, totalement libre !» Ne lâchant pas du regard «sa victime», il poursuit : «Il y aura une surveillance à tous les niveaux avec la présence massive d’observateurs internationaux. Vous avez bien compris : la fraude électorale et le bourrage des urnes, c’est fini ! Que cela soit bien clair !» Cet aveu fait, Bouteflika passe à la menace : «Je ne veux plus, je dis bien plus jamais, que l’on vote à la place des gens. S’il y a 20% seulement de votants, eh bien il n’y aura pas davantage ! Il n’est plus question que quiconque touche ni au taux de participation ni aux résultats.»

Soir d'Algérie

 

Quelle audace M. Le Président

les dernières volontés!!

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Guest mackiavelik

une source proche de la présidence? je pense que Bouteflika a réussi de se faire passer pour un homme démocrate...lui qui a agit en anti-démocrate depuis plus de 10 ans?...plus de 20 ans?et meme plus

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C'est beau tout ça mais faut pas rêver.Un dictateur le restera pour toujours.....:(

 

Si vraiment il cherche l'interêt de l'algérie pourquoi il ne répond pas positivement aux revendications simples des algériens à savoir :

 

-Virer ce gouvernement de corrompus et de bons à rien sauf à voler.

-appliquer la loi et mettre tous les "officiers" militaires de plus de 60 ans en retraite.Quand on voit que notre ANP est dirigée par des vieux séniles, harkis, traitres, sanguinaires, corrompus complètement et incultes on ne peut croire à un avenir meilleur pour notre patrie...

-Instaurer un climat de confiance avec le respect des libertés de notre peuple.

 

:dots:

 

Ha elbheira ha elmaaezettes....;)

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A suivre K Amarni, je suis tenté de dire: plus démocrate que fakhamatihou tu meurt. Allons amis du soir, cet écrit propagondiste pro-boutef est digne des brulots d'el chourouk!

SVP gardez le cap qu'on vous connais et préservez-nous le soir.

Amicalement.

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Guest D. ESSERHANE

alors, je vous défie tous que vous êtes, que le président est vraiment sérieux dans ses propos et qu'il aille créer une belle surprise à tout le monde, à moins, d'une force majeure

 

 

Qui vivra, verra, n'est-ce pas?

 

Et puis, je lance le pari:confused:

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Guest Nimos

alors, je vous défie tous que vous êtes, que le président est vraiment sérieux dans ses propos et qu'il aille créer une belle surprise à tout le monde, à moins, d'une force majeure

 

 

Qui vivra, verra, n'est-ce pas?

 

Et puis, je lance le pari:confused:

 

 

Oui évidement il veut finir comme le président qui n´a pas été viré de son pays....comme ses compagnons....mais les Algeriens n´ont meme pas besoin de le virer....il est inexistant.

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Guest D. ESSERHANE
Oui évidement il veut finir comme le président qui n´a pas été viré de son pays....comme ses compagnons....mais les Algeriens n´ont meme pas besoin de le virer....il est inexistant.

 

...........ah bon?

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Guest Nimos

...........ah bon?

 

Soyons objectifs quelques secondes....Un pays dans un état pareil oú son propre Ministre des AE est tellement imbécile qu´il ne sait pas ce que ses paroles font, puis un pays dans lequel les scandales de corruptions sont si lourds depuis 20 ans (Comme par hasard aggravés depuis son installation), dans un pays dont le président s´adresse á ses "supposés électeurs" que deux fois, est il réellement un président présent? la preuve si l´on pose la question aux Algériens ils diront tous que le pauvre ne peut rien faire (Si ce n´est une preuve d´incompétence c´est surtout une preuve de faillite totale de communication, car une fois le discours Populiste il n y a plus rien á proposer au Peuple pour les vrais problemes)

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Oui évidement il veut finir comme le président qui n´a pas été viré de son pays....comme ses compagnons....mais les Algeriens n´ont meme pas besoin de le virer....il est inexistant.

beaucoup dalgeriens laprecient pourtant....alors "les algeriens " comme tu dis

cest une connerie

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Guest D. ESSERHANE

t'as peut-être raison

moi, je dirai qu'il est mal entouré et qu'il doit se débarrasser au plus vite des rapaces, s'il voudrait mener à bien ses réformes:confused:

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Guest Nimos
t'as peut-être raison

moi, je dirai qu'il est mal entouré et qu'il doit se débarrasser au plus vite des rapaces, s'il voudrait mener à bien ses réformes:confused:

 

Quand on passe 20 ans a garder le meme gouvernement d´incompétents et d´incapables on ne s´invente pas un savoir faire en deux mois, si l´on accepte d´etre entouré par des incompétents dans l´espoir de paraitre le moins "Bras cassé" c´est pire, car il s´agit de vies humaines, d´avenir d´enfants qu´on détruit.

 

Un homme qui veut des réformes n´ouvre pas des réformes sous la pressions et juste pour trois partis qui sont inutiles et vides de tout apport.

 

Un homme qui se dit démocrate devraient plutot cesser de favoriser et populariser les discours vides d´actions et faire dans Zaouisme et Zaimisme....

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Guest Nimos
beaucoup dalgeriens laprecient pourtant....alors "les algeriens " comme tu dis

cest une connerie

 

Les Algériens qui l´apprécient sont ceux qui n´ont connu que Lui comme Homme d´état, un peu comme les Egyptiens qui ont tellement connu Moubarak ...

 

La preuve que les gens ne l´apprecient pas est qu´ils croient qu´il n´y a que lui qui soit le moins mauvais pour etre homme d´état et cela est une preuve que l´état est devenu absent et réduit á un homme, un peuple qui croit que si son président meurt c´est l´apocalypse devrait en vouloir a lui meme et ensuite á ce president qui a fait disparaitre les structures d´état au profit des hommes

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Guest
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