salim1960 10 Posted May 9, 2011 Partager Posted May 9, 2011 Par Djamel Alilat : Journaliste et Interviewer à El Watan ! ( le 09/05/2010 ) L’écrivain Younes Adli vient de publier un essai intitulé Les efforts de préservation de la pensée kabyle aux XVIIe et XIXe siècles aux éditions L’Odyssée. A travers des corpus religieux, culturels ou sociopolitiques, il tente de mettre en évidence les réflexes de préservation de cette pensée typique produite par des hommes de culte ou de savoir. Ouvrage d’une érudition remarquable, l’essai a le mérite de mettre en lumière des facettes peu connues de personnages célèbres comme Sidi Mhemd Ben Abderrahmane (Bouqobrine) ou de faire connaître des épisodes historiques sous un angle inédit. On y puisera également une foule d’enseignements sur l’organisation politique et sociale de la Kabylie ancienne, sa pensée juridique à travers le droit coutumier, le droit pénal et le droit civil tout en croisant des personnages célèbres comme El Hocine El Wartilani, Sidi Abderrahmane Bou Qobrine, Ahmed Welqadhi, Mohand Saïd Ibnou Zekri, El Waghlissi, Boulifa et bien d’autres encore. Tout en partageant un fond culturel commun avec ses voisins méditerranéens, la Kabylie a produit différentes expressions de la pensée et de la culture qui lui sont spécifiques comme «tajmaat», «taarift», «taddart» ou «taqbilt» et leur mode de fonctionnement. Elle a également donné naissance à des intellectuels qui ont produit une pensée spécifique qui est quelquefois allée au-delà de leur temps et de leur milieu. Suivre l’émergence d’une pensée sociopolitique, juridique, religieuse ou philosophique et la façon dont cette pensée a résisté à des siècles d’occupation tout en disséquant continuellement cette relation qui s’est nouée entre la Kabylie et le monde extérieur, telle est la mission que s’est fixée un Younes Adli qui, mine de rien, en est à son sixième ouvrage sur la culture, l’histoire ou la société kabyles. En tout cas, le lecteur se laissera volontiers guider tout le long d’un ouvrage dont la lecture, loin d’être rébarbative, est au contraire très agréable, ne serait-ce que parce qu’on y apprend une foultitude d’anecdotes historiques qui permettront de briller dans les dîners ou ne pas bronzer *****. Interview : -Younes Adli, votre dernier livre tente de retracer les efforts de préservation de la pensée kabyle aux XVIIe et XIXe siècles. C’est un thème plutôt inédit, non ? Absolument. La pensée amazighe qui était, en Méditerranée, au même niveau d’évolution que les Gréco-latins et les Egyptiens, a subi tellement d’agressions fractionnelles qu’aujourd’hui la pensée kabyle se présente comme l’une de ses survivances. Je prendrai pour exemple, dans la pensée philosophique amazighe, le principe de laânaya qui était observé déjà du temps de Massinissa (celui-ci l’avait accordée à son parent Mézétule qui avait usurpé le pouvoir de l’aguellid pendant que lui conduisait la guerre en Espagne pour le compte de Carthage) et que l’on retrouve vivace encore dans la Kabylie du XIXe et même de la première moitié du XXe siècle. Malheureusement, d’autres segments de cette pensée amazighe ont été perdus au cours de son histoire douloureuse. De nos jours, d’aucuns, par calcul douteux ou par paresse intellectuelle, sont prompts à rétorquer qu’il n’y a qu’une seule pensée : la pensée humaine. Mais en parlant de la pensée humaine, il ne faut pas faire l’impasse sur sa constitution : cette pensée s’est formée à partir de particularismes. Nous concernant, le particularisme amazigh a donné naissance à d’autres particularismes qui sont le fait d’une histoire propre à Tamazgha (improprement appelée Berbérie). C’est à partir de cette histoire de Tamazgha, faite de résistances et de morcellements de son territoire, que s’est singularisée la pensée kabyle. Bien entendu, le cas diffère lorsqu’on aborde une autre pensée qui n’a pas subi les mêmes agressions, et qui a eu, par conséquent, le répit nécessaire pour se développer autrement dans le temps. -Vous pensez que Cheikh Aheddad, à titre d’exemple, est l’un de ses personnages qui illustre justement cette pensée kabyle sur laquelle vous avez travaillé ? Cheikh Aheddad a été l’homme d’une double formation : celle de Âlem et de Cheikh. Si de nos jours on l’appelle encore Cheikh Aheddad et non Âlem Aheddad, c’est parce que sa formation dans les zaouias de Cheikh Belmouhoub et de Cheikh El-Mahdi Asseklaoui a été complétée par celle du village (taddart) qui a perpétué une civilisation, et donc une science, «réfugiée» dans la ruralité (infuse ou ignorée pour d’autres). On peut prendre pour exemple toute la pensée juridique qui a sous-tendu le droit coutumier kabyle que Cheikh Aheddad n’a jamais remis en cause (alors que d’autres l’avaient fait, notamment l’un de ses maîtres, El-Mahdi Asseklaoui, par rapport à la question de l’héritage de la femme). On peut également parler de cette pensée politique, à travers l’organisation traditionnelle du village que Cheikh Aheddad a contribué à promouvoir. Par exemple, dans ses sept recommandations rédigées avant sa mort en prison, notamment dans la septième, il a été jusqu’à conseiller à tous les khouan ainsi qu’à ses propres fils de préserver la tariqa rahmaniya. Et comme on sait, la Rahmaniya doit avant tout sa puissance et son rayonnement à la djemaâ (tajmaât) et donc au village. Cheikh Aheddad était parfaitement conscient de cela. Sur le plan purement religieux, pendant que l’orthodoxie s’était érigée en règle dans la quasi-totalité des religions, en Kabylie on distinguait entre le tolérant (awessî) et l’intolérant (amqessi). Cheikh Aheddad était connu pour être un tolérant (awessî), c’est ce qui lui a valu, entre autres qualités, d’être porté à la tête de la Rahmaniya par la seule volonté des khouan. Autrement, en dehors de cette base que constituaient les khouan, on avait tenté de désigner Sidi M’hemed El-Djaâdi (de Sour El Ghozlane) à la tête de ce puissant ordre religieux. C’était évidemment ignorer cette nouvelle physionomie religieuse née de la fusion de la Rahmaniya avec les djemaâ des villages. Cheikh Aheddad a ensuite lutté contre le colonialisme pour défendre sa patrie. En allant au fond des choses, s’il a assumé cette guerre de 1871, c’est parce que les particularismes dont nous avons parlé plus haut ont besoin justement de préserver leurs territoires. Dans cette guerre, qui a failli remettre en cause la colonisation de toute l’Algérie, il a été le guide spirituel nécessaire aux imsseblen, ces volontaires qui avaient pour mission de guerroyer le temps venu. Ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est que la Kabylie ne possédait pas d’armée régulière. Elle faisait actionner une organisation de guerre qui élargissait son potentiel d’abord au premier cercle, qui est celui des Ârch (Laârach), et, au besoin (selon la gravité de la menace), au deuxième qui est celui des confédérations de tribus (Tiqebal). Dans le cas de 1871, c’est le second cercle qui a été actionné, et la guerre est partie de Kabylie. Par conséquent, le slogan de «El-djihad fi ssabil illah» n’existant pas dans l’organisation de guerre kabyle de l’époque, celui-ci est apparu, a posteriori, pour des considérations précises dont la principale était l’élargissement de la guerre au-delà des frontières de la Kabylie, c’est-à-dire à toute l’Algérie. Autrement dit, en Kabylie, la défense du territoire prévalait sur tout autre considération, fusse-t-elle religieuse. Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted May 9, 2011 Author Partager Posted May 9, 2011 Bravo à Younes Adli pour ses efforts et son apport pour la promotion de la culture Kabyle et Amazigh en général ; Ni la Kabylie ni Tamazgha ne l'oublieront ! ..à Nous, Amazigh d'accourrir vers les Librairies pour acheter de telles oeuvres et les faire lire à Nos Enfants,..il ne suffit pas d'afficher ou de claironner, ici ou ailleurs que l'on est Amazigh, c'est le moindre des services que l'on pourrait rendre à Notre Culture si l'on veut qu'elle se developpe et reprenne sa place qui est la sienne parmi les autres Nations !!! Citer Link to post Share on other sites
Guest taki Posted May 9, 2011 Partager Posted May 9, 2011 Par Djamel Alilat : Journaliste et Interviewer à El Watan ! ( le 09/05/2010 ) L’écrivain Younes Adli vient de publier un essai intitulé Les efforts de préservation de la pensée kabyle aux XVIIe et XIXe siècles aux éditions L’Odyssée. A travers des corpus religieux, culturels ou sociopolitiques, il tente de mettre en évidence les réflexes de préservation de cette pensée typique produite par des hommes de culte ou de savoir. Ouvrage d’une érudition remarquable, l’essai a le mérite de mettre en lumière des facettes peu connues de personnages célèbres comme Sidi Mhemd Ben Abderrahmane (Bouqobrine) ou de faire connaître des épisodes historiques sous un angle inédit. On y puisera également une foule d’enseignements sur l’organisation politique et sociale de la Kabylie ancienne, sa pensée juridique à travers le droit coutumier, le droit pénal et le droit civil tout en croisant des personnages célèbres comme El Hocine El Wartilani, Sidi Abderrahmane Bou Qobrine, Ahmed Welqadhi, Mohand Saïd Ibnou Zekri, El Waghlissi, Boulifa et bien d’autres encore. Tout en partageant un fond culturel commun avec ses voisins méditerranéens, la Kabylie a produit différentes expressions de la pensée et de la culture qui lui sont spécifiques comme «tajmaat», «taarift», «taddart» ou «taqbilt» et leur mode de fonctionnement. Elle a également donné naissance à des intellectuels qui ont produit une pensée spécifique qui est quelquefois allée au-delà de leur temps et de leur milieu. Suivre l’émergence d’une pensée sociopolitique, juridique, religieuse ou philosophique et la façon dont cette pensée a résisté à des siècles d’occupation tout en disséquant continuellement cette relation qui s’est nouée entre la Kabylie et le monde extérieur, telle est la mission que s’est fixée un Younes Adli qui, mine de rien, en est à son sixième ouvrage sur la culture, l’histoire ou la société kabyles. En tout cas, le lecteur se laissera volontiers guider tout le long d’un ouvrage dont la lecture, loin d’être rébarbative, est au contraire très agréable, ne serait-ce que parce qu’on y apprend une foultitude d’anecdotes historiques qui permettront de briller dans les dîners ou ne pas bronzer *****. Interview : -Younes Adli, votre dernier livre tente de retracer les efforts de préservation de la pensée kabyle aux XVIIe et XIXe siècles. C’est un thème plutôt inédit, non ? Absolument. La pensée amazighe qui était, en Méditerranée, au même niveau d’évolution que les Gréco-latins et les Egyptiens, a subi tellement d’agressions fractionnelles qu’aujourd’hui la pensée kabyle se présente comme l’une de ses survivances. Je prendrai pour exemple, dans la pensée philosophique amazighe, le principe de laânaya qui était observé déjà du temps de Massinissa (celui-ci l’avait accordée à son parent Mézétule qui avait usurpé le pouvoir de l’aguellid pendant que lui conduisait la guerre en Espagne pour le compte de Carthage) et que l’on retrouve vivace encore dans la Kabylie du XIXe et même de la première moitié du XXe siècle. Malheureusement, d’autres segments de cette pensée amazighe ont été perdus au cours de son histoire douloureuse. De nos jours, d’aucuns, par calcul douteux ou par paresse intellectuelle, sont prompts à rétorquer qu’il n’y a qu’une seule pensée : la pensée humaine. Mais en parlant de la pensée humaine, il ne faut pas faire l’impasse sur sa constitution : cette pensée s’est formée à partir de particularismes. Nous concernant, le particularisme amazigh a donné naissance à d’autres particularismes qui sont le fait d’une histoire propre à Tamazgha (improprement appelée Berbérie). C’est à partir de cette histoire de Tamazgha, faite de résistances et de morcellements de son territoire, que s’est singularisée la pensée kabyle. Bien entendu, le cas diffère lorsqu’on aborde une autre pensée qui n’a pas subi les mêmes agressions, et qui a eu, par conséquent, le répit nécessaire pour se développer autrement dans le temps. -Vous pensez que Cheikh Aheddad, à titre d’exemple, est l’un de ses personnages qui illustre justement cette pensée kabyle sur laquelle vous avez travaillé ? Cheikh Aheddad a été l’homme d’une double formation : celle de Âlem et de Cheikh. Si de nos jours on l’appelle encore Cheikh Aheddad et non Âlem Aheddad, c’est parce que sa formation dans les zaouias de Cheikh Belmouhoub et de Cheikh El-Mahdi Asseklaoui a été complétée par celle du village (taddart) qui a perpétué une civilisation, et donc une science, «réfugiée» dans la ruralité (infuse ou ignorée pour d’autres). On peut prendre pour exemple toute la pensée juridique qui a sous-tendu le droit coutumier kabyle que Cheikh Aheddad n’a jamais remis en cause (alors que d’autres l’avaient fait, notamment l’un de ses maîtres, El-Mahdi Asseklaoui, par rapport à la question de l’héritage de la femme). On peut également parler de cette pensée politique, à travers l’organisation traditionnelle du village que Cheikh Aheddad a contribué à promouvoir. Par exemple, dans ses sept recommandations rédigées avant sa mort en prison, notamment dans la septième, il a été jusqu’à conseiller à tous les khouan ainsi qu’à ses propres fils de préserver la tariqa rahmaniya. Et comme on sait, la Rahmaniya doit avant tout sa puissance et son rayonnement à la djemaâ (tajmaât) et donc au village. Cheikh Aheddad était parfaitement conscient de cela. Sur le plan purement religieux, pendant que l’orthodoxie s’était érigée en règle dans la quasi-totalité des religions, en Kabylie on distinguait entre le tolérant (awessî) et l’intolérant (amqessi). Cheikh Aheddad était connu pour être un tolérant (awessî), c’est ce qui lui a valu, entre autres qualités, d’être porté à la tête de la Rahmaniya par la seule volonté des khouan. Autrement, en dehors de cette base que constituaient les khouan, on avait tenté de désigner Sidi M’hemed El-Djaâdi (de Sour El Ghozlane) à la tête de ce puissant ordre religieux. C’était évidemment ignorer cette nouvelle physionomie religieuse née de la fusion de la Rahmaniya avec les djemaâ des villages. Cheikh Aheddad a ensuite lutté contre le colonialisme pour défendre sa patrie. En allant au fond des choses, s’il a assumé cette guerre de 1871, c’est parce que les particularismes dont nous avons parlé plus haut ont besoin justement de préserver leurs territoires. Dans cette guerre, qui a failli remettre en cause la colonisation de toute l’Algérie, il a été le guide spirituel nécessaire aux imsseblen, ces volontaires qui avaient pour mission de guerroyer le temps venu. Ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est que la Kabylie ne possédait pas d’armée régulière. Elle faisait actionner une organisation de guerre qui élargissait son potentiel d’abord au premier cercle, qui est celui des Ârch (Laârach), et, au besoin (selon la gravité de la menace), au deuxième qui est celui des confédérations de tribus (Tiqebal). Dans le cas de 1871, c’est le second cercle qui a été actionné, et la guerre est partie de Kabylie. Par conséquent, le slogan de «El-djihad fi ssabil illah» n’existant pas dans l’organisation de guerre kabyle de l’époque, celui-ci est apparu, a posteriori, pour des considérations précises dont la principale était l’élargissement de la guerre au-delà des frontières de la Kabylie, c’est-à-dire à toute l’Algérie. Autrement dit, en Kabylie, la défense du territoire prévalait sur tout autre considération, fusse-t-elle religieuse. Bonjour ce livre m'a l'air pas mal, j'éspere le trouver:) Merci. En parlant de littérarture, je conseillerais à ceux qui ça pourrait interesser, le livre de FADHMA ATH MANSOUR AMROUCHE "Histoire de ma vie". Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted May 9, 2011 Author Partager Posted May 9, 2011 02 réponses pour 30 affichages du Topic : n'est-il pas aussi interessant pour les uns ( les Amazigh du Forum ) ou une sorte de fuite en avant ou "tabou" pour les autres ( les arabistes du Forum ) ??? pourtant c'est un sujet très actuel pour la suite des événements dans la Région ou le projet de societé en question pour l'avenir du Maghreb !!!:exclaim: Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted May 30, 2011 Author Partager Posted May 30, 2011 ..ay Irgazen , a tifaghwa , saqcar t-etccad !!! (Ô Hommes, ...ô artichauts , épluches et manges ) !!! ..aucun encouragment à des chercheurs comme Adli et vous vous égosillez pour "Tamazight",....pffffff !!!!:mad: Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 30, 2011 Partager Posted May 30, 2011 Tous les Amazighs vont lui tomber dessus, le pauvre écrivain, commençant par Nytch:cool: Ils servent à ça nos amazighs algériens: à dire aux Kabyles qu'ils ne sont pas les seuls amazighs tout en se comportant en arabes. Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted May 30, 2011 Author Partager Posted May 30, 2011 Tous les Amazighs vont lui tomber dessus, le pauvre écrivain, commençant par Nytch:cool: Ils servent à ça nos amazighs algériens: à dire aux Kabyles qu'ils ne sont pas les seuls amazighs tout en se comportant en arabes. t'as constaté comme moi que ce Topic a été posté le 09/05,..j'ai été surpris, aujourd'hui quand j'ai trouvé une réponse ( celle de Taki ) !:31: Ces Kabyles, autrefois appellés "kabitchous", sont les néo-Kharabistes actuels ( genre militants de Dda El Ho )....!!! :39: Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted May 30, 2011 Partager Posted May 30, 2011 t'as constaté comme moi que ce Topic a été posté le 09/05,..j'ai été surpris, aujourd'hui quand j'ai trouvé une réponse ( celle de Taki ) !:31: Ces Kabyles, autrefois appellés "kabitchous", sont les néo-Kharabistes ( genre militants de Dda El Ho )....!!! :39: Ce sont peut-être tes remarques souvent mal placées qui les font fuir, comme celle que tu viens de placer par exemple.:cool: Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted May 30, 2011 Author Partager Posted May 30, 2011 Ce sont peut-être tes remarques souvent mal placées qui les font fuir, comme celle que tu viens de placer par exemple.:cool: ..Comme les Khorotos, les Kharabistes n'aiment pas le langage de Vérité, ça les dérange !:crazy: Citer Link to post Share on other sites
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